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Citations sur A comme Association, Tome 2 : Les limites obscures de.. (53)

Pendant mes études au Canada, j'ai également appris le japonais, le russe, l'italien et l'espagnol, le tout en moins de temps qu'il n'en faut à un Breton pour maîtriser l'art de la pâte à crêpes!
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Chemise fuschia, délicate broderie jaune vif sur la poche et cravate bleu pétrole à pois blancs. Hideux à mourir.
Sauf que Walter ne me donne pas le temps de mourir.
- De la discrétion, Ombe ! vocifère-t-il. De la discrétion !
Drôle d’exiger de la discrétion en hurlant de pareille manière, non ?
- L’Association est régie par neuf règles, poursuit-il, et chacune de ces rêgles s’appuie sur le mot DIS-CRÉ-TION !
- Même la quatrième ?
La prudence aurait voulu que je me taise et laisse passer l’orage, je n’ai pas pas pu m’enpêcher de faire la maligne. Avantage, Walter semble désarçonné.
- Quoi la quatrième ? Quelle quatrième ?
- La quatrième rêgle : l’Agent a au minimum quinze ans.

(page 73)
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"Une simple phrase percute parfois avec davantage de violence qu'un coup de poing. Et coupe le souffle avec beaucoup plus d'efficacité."
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Spirituellement enfin, on a découvert à travers moult expériences diverses avariées que s'il y a un dieu quelque part, on ne l'intéresse pas.
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Pourquoi les adultes imaginent-ils si souvent qu'enfance rime plus avec déficience qu'avec intelligence?
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Lorsque je lâche ma pioche, je suis en nage mais l'Élémentaire a cessé de gigoter.
Bon, j'en vois parmi vous qui secouent la tête (je n'aime pas l'expression branler du chef, je vous ai dit que j'avais un problème avec l'autorité), l'air d'insinuer que j'ai une drôle de façon de gérer les Anormaux et qu'à ce rythme-là il ne restera bientôt plus personne à gérer...
Que les choses soient claires :
Un, les Élémentaires ne sont pas à proprement parler des Anormaux puisque, créés par la magie à partir d'un élément, ils n'ont pas d'existence propre.
Deux, je fais ce que je veux.
Et pour l'instant, ce que je veux, c'est achever ma mission et me tirer de là. Accessoirement, je veux aussi mettre la main sur Jasper et lui demander des comptes. À coups de boule si nécessaire. « Il faut l'arroser d'eau. » Abruti, va !
Bon. Chaque chose en son temps. Je m'occuperai de Jasper plus tard.
J'essuie la sueur qui a coulé sur mon visage, je fais jouer les articulations de mon cou, celles de mes épaules, puis j'entre dans le lycée à la recherche des gobelins.
Les hurlements qui proviennent du troisième étage me guident avec l'efficacité d'un GPS. Ils sont là, occupés à terroriser une dizaine de lycéens coincés au fond de la salle polyvalente.
Et vas-y que je grogne, vas-y que je gesticule, que je montre les dents, que je renverse les tables... des gosses mal élevés dont la pantomime est toutefois assez efficace pour qu'en face d'eux il n'y ait que claquements de dents, pleurs et cris d'angoisse.
J'attrape le gob le plus proche par le collet et je le soulève pour le regarder dans les yeux. Beurk, qu'il est laid !
- Ça suffiaïe !
« Ça suffiaïe », mélange explicite de « ça suffit » et de « aïe ». « Ça suffit » parce que j'en ai ras le pompon, « aïe » parce que ce maudit cancrelat m'a mordue.
Un réflexe, par définition, ne se contrôle pas. Je balance le mordeur le plus loin possible. Manque de bol pour lui, la fenêtre est ouverte, ce qui permet de vérifier l'ancien adage selon lequel la différence entre un oiseau et un gobelin ne réside pas dans leur façon de chanter. Il s'écrase douze mètres plus bas et trouve logique de mourir sur le coup.
Et un gobelin de moins, un.
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- Tue-la! crie Siyah. Tue-la!
Un rugissement dans mon dos transforme mon ultime bond en volte-face.
Arghh!
Par les fesses de Lucifer, qu’est ce que c’est que ce monstre?
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- Est-ce que ça va Mademoiselle ? Répète le Troll
Sa voix est basse, rauque, mais parfaitement intelligible.
- Au top, boule de poils, je réponds en me retenant pour ne pas me montrer plus incisive.
Tu m'as juste bousillé un bras et tu as failli me défigurer, à part ça je vais super bien.
- Je me permets de vous faire remarquer que, de votre côté, vous avez joué au football avec mes gonades, ce qui chez les trolls, n'est pas considéré comme un geste d'amitié.
- Tu ne m'as pas laissé le choix.
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- Qui est le fils de bâtard qui a pris cette putain de photo ? Qui, quand et où ?
J'obtiens ma réponse sous la forme d'un nom placé en bas à droite du cliché : Dylan Martin ! Deux jours plus tôt, ce blaireau s'est approché de moi sous prétexte de me montrer son nouveau téléphone. Si j'avais compris qu'il me photographiait, je le lui aurais fait bouffer, son Samsung. Il ne perd rien pour attendre. Si un jour sa route recroise la mienne, la lignée des Martin embranchement Dylan risque fort de s'éteindre.
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Je... je...
Autre particularité de mademoisselle Rose, elle me fait perdre mes moyens. face à elle, je bafouille, je rougis, comme si je redevenais la petite fille timide que je n'ai jamais été. C'est terrible, mais malgré mes efforts, je bascule à chaque fois.
Bon. Je me reprends :
- La mission est achevée. Les gobs renoncent à leurs visées sur le lycée.
- Les gobs ?
- Euh... les gobelins.
- Parfait.
- Euh... mademoiselle Rose ?
- Oui, Ombe ?
Par tous les diables, je ne vais quand même pas me mettre à pleurnicher.
- Je...euh...question discretion, j'ai...euh...un peu foiré.
- Un peu ou beaucoup ?
La voix de mademoisselle Rose n'a pas varié d'un iota et il serait vain d'y chercher trace d'une quelconque émotion, pourtant je tremble.
- Euh... Beaucoup.
- D'accord. Je lance la procédure d'effacement.
Et voilà une autre particularité de mademoisselle Rose : avec elle il n'y a pas de problèmes. Que des solutions. Un poids non négligeable quitte mes épaules tandis que je pousse un soupir de soulagement... qui se coince dans ma gorge.
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