AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782070532551
160 pages
Gallimard (24/11/1994)
3.63/5   15 notes
Résumé :
Il y a cinq mille ans, dans une plaine limoneuse et fertile, deux peuples, Akkadiens et Sumériens, ont mis en commun leur génie et leur culture pour jeter les bases d'un empire qui domina tout le Proche Orient antique : la Mésopotamie.
Babylone, cité de Hammurabi puis de Nabuchodonosor, en incarne à jamais la puissance et la gloire. Effacée de notre souvenir, puis miraculeusement et lentement sortie, depuis moins de deux siècles, de son épais linceul de terre... >Voir plus
Que lire après Babylone : A l'aube de notre cultureVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Déçue par cet opus sur Babylone, que j'avais entamé après que ma curiosité fut plus que piquée par l'autre ouvrage de Jean Bottéro dans la collection "Découvertes Gallimard" sur les recherches archéologiques en Mésopotamie : "Il était une fois la Mésopotamie ".
Il faut déjà être bien conscient que ce que Jean Bottéro appelle ici "Babylone", ce n'est pas la cité proprement dite de Babylone, mais sa région. Première déception : moi qui pensais lire des merveilles sur les jardins suspendus, la grande ziggourat et j'en passe, j'en suis restée pour mes frais.
Pour le reste... et bien, pour le reste, Jean Bottéro nous dit tellement souvent qu'on manque d'informations sur cette civilisation (ce que je crois volontiers) qu'on reste franchement sur sa faim. Sans compter qu'il y a un peu d'angélisme dans sa façon d'aborder les Babyloniens, qui, par exemple, préféraient la diplomatie à la guerre contrairement aux vilains (mais vraiment très vilains) Assyriens...
Bref, je ne dis pas que c'est un livre inutile, mais comme j'y ai d'une part retrouvé un certain nombre d'informations auxquelles j'avais déjà eu accès dans "Il était une fois la Mésopotamie", d'autre part peu appris de choses nouvelles, je vais me tourner vers d'autres ouvrages pour satisfaire ma curiosité de novice en la matière et approfondir un peu plus le sujet.
Commenter  J’apprécie          150
Ce documentaire sur la création de Babylone selon les deux peuples fondateurs; les Akkadiens et les sumériens. Durant ma lecture, j'ai appris qu'ils étaient peuple qui aimaient la bonne nourriture car les archéologues ont trouvé des recette écrite sur des tablettes en argile. de plus, ils ont découverts les nombres et les étoiles. Ces peuples créèrent l'écriture ainsi qu'une bureaucratie assez complexe, il y avait aussi des poètes qui étaient pour l'empereur ou le roi. C'est un document très instructif à lire pour ceux qui aime l'histoire en générale.
Commenter  J’apprécie          30

Citations et extraits (2) Ajouter une citation
En revanche, on a, semble-t-il, quasi unanimement adopté la version des origines de l'homme que détaille un lumineux poème mythologique, "Le Supersage", comme nous l'appelons, traduction du non akkadien du héros : Atrahasîs. Selon ce mythe, les dieux, d'abord réduits à besogner par eux-mêmes pour vivre, s'étaient, à la fin, mis en grève, pour être dispensé d'une aussi épuisante corvée et traités sur le même pied sue leurs chefs, qui n'étaient pas astreints au travail. C'est alors que l’astucieux Enki/Ea avait eu l'idée d'une sorte de suppléant : l'homme, fait à la fois d’une argile tirée de la terre et qui le rappellerait un jour à la terre - à sa mort ; et du sang d'un dieu mineur, immolé pour la circonstance, qui lui conférerait quelque chose de l'intelligence, de l'énergie et de la productivité des ouvriers divins. Ce poème résumait les raisons d'être des hommes telles que se les imaginaient les Mésopotamiens : ils ne voyaient pas d’autre sens à leur existence que dans l'exploitation laborieuse et sans fin des matières premières du monde, pour en tirer tous les produits nécessaires, utiles ou agréables, destinés à assurer d'abord aux maîtres de l'univers, aux dieux, une vie insouciante et comblée, quitte à profiter eux-mêmes, subsidiairement, des surplus. La vie humaine n'avait de valeur qu’ordonnée au service-culte des dieux, tant la religiosité dominait tout.
Commenter  J’apprécie          160
Hormis, dans la partie centrale, quelques sources de bitume, et, à peu de distance dans le désert, quelques gisements d'un pauvre calcaire, on ne trouvait, surtout dans le Sud, pas la moindre pierre, pas le moindre minerai. Tous trésors, tant végétaux que minéraux, qui abondaient pourtant, à l'entour du pays.
Dans sa propre constitution géographique, la Mésopotamie portait inscrit son destin : à la fois enclose sur elle-même et vouée à une centiare unité et indépendance politiques, non moins qu'à l’opulence économique ; et fortement attirée vers toutes les richesses de son environnement, oriental et occidental, qui lui faisaient si radicalement défaut.
Commenter  J’apprécie          120

Videos de Jean Bottéro (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean Bottéro
ÉPOPÉE GILGAMESH – Traversée du plus vieux poème de l’humanité (France Culture, 1992) Émission de radio « La Matinée des autres », par Jacqueline Kellen, diffusée le 20 octobre 1992 sur France Culture. Invités : Jean Bottéro, Marguerite Kardos, Florence Malbran-Labat et Pierre Solié.
>Histoire, géographie, sciences auxiliaires de l'histoire>Histoire du monde ancien>Mésopotamie jusqu'à 637 (25)
autres livres classés : histoireVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (60) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3170 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}