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L'Empire de Poussière tome 2 sur 3
EAN : 9782915159004
450 pages
Mnémos (15/05/2003)
4.05/5   20 notes
Résumé :
Rien ne va plus dans la cité pirate de Nassau : Mechtilde la Rouge a rapporté un vaisseau en piteux état de sa dernière campagne, et elle doit affronter la terrible confrérie des flibustiers. Quant à Heimir, il va être vendu aux enchères comme prise de guerre… Eïla et Falko, les deux jumeaux poursuivis par le terrible Poutre de Mimir, ont finalement été recueillis par un vaisseau ami. Sont-ils les Parfaits tant attendus, ceux qui doivent succéder à la grande déesse ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Va falloir que je fasse gaffe en livrant mes impressions ici, car les plus fortes sont liées aux révélations qu'il n'est même pas question d'évoquer en rêve (ce serait gâcher).

Je rappelle pour les canaillous qui débarquent que l'empire de poussière est un ovni sur le plan du décor : un univers où la verticale est la direction principale ; d'énormes rocs supportant ports et villes tombent lentement, on se déplace d'un roc à l'autre à bord de nacelles portées par des ballons de gaz légers où d'énormes bestiaux ressemblant à des abeilles ou des coléoptères (voir la magnifique couverture de Marc Simonetti pour la version poche chez Hélios-Mnémos). La civilisation est imprégnée par la religion et les mythes germano-scandinaves et semble tout droit issue de l'empire austro-hongrois de la fin du XIXème siècle, sauf qu'elle est composée d'elfes : en haut du monde et de la hiérarchie sociale : les dökkalfars ou elfes sombres, au milieu les ljosalfars ou elfes brillants, en bas les rebuts, mutants et autres pirates.

L'histoire est simple a priori. Je simplifie à l'extrême : les dökkalfars tiennent la déesse Freyja prisonnière et veulent éliminer les ljosalfars adorateurs de la déesse. Seulement les successeurs de Freyja annoncés dans les prophéties, après bien des péripéties, se sont révélés aux ljosalfars. La résistance aux maîtres dökkalfars de l'empire s'organise autour des jeunes demi-dieux.

Chaque volume de la trilogie est décomposé en livres qui privilégient chacun un point de vue et permet de cerner ce monde sous plusieurs angles. Les rebondissements de l'histoire sont très nombreux. J'avoue avoir été happé par cet univers exotique et les aventures épiques de ses personnages.

Bien que l'on baigne dans une atmosphère de mythologie nordique bien plus aigüe que celle du Thor de Marvel, d'autres influences se font sentir, par exemple Star Wars (les jumeaux destinés à détruire l'Empire) mais peut-être aussi Narnia. Cette dernière association que je fais est due au tournant totalement imprévu que prend l'histoire sur le dernier tiers du tome 2. Pour suivre son fil, l'auteur m'a littéralement arraché à mon corps défendant de son univers et même à présent je ne suis pas sûr d'apprécier cette tournure d'évènements (c'est là que je dois faire gaffe à ne pas spoiler). Cela explique bien des choses, conserve une logique certaine ouvre cette magnifique construction vers quelque chose de trop… concret.

Arrivé à la fin du tome 2, j'ai tendance à cataloguer cette trilogie dans la catégorie jeunesse (ce qu'elle n'est pas officiellement), à cause de son manichéisme (les personnages sont blancs ou noirs), de ses nombreux héros adolescents (les jumeaux, Wilhelmine, Dieter), des caractères tranchés et loin de tout conflit intérieur et des relations amoureuses (timidité, amour éternel juré à une image vue en rêve, rejet entraînant une haine insatiable). Ceci n'est en rien un défaut ; on se rapproche là encore de Star Wars mais cela me permet de signaler qu'on est loin d'une psychologie de personnages à la Trône de Fer.

« On se rapproche de Star Wars ». C'est peut-être ça qu'il faut retenir. Une plongée dans un imaginaire puissant, des aventures épiques palpitantes, des héros que l'on aimerait avoir comme ami, des méchants que l'on adorerait voir étalé une balle dans la tête. On s'éclate.

Pour moi le voyage n'est pas fini.
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Salut les Babelionautes
Je continue ma découverte de L'Empire de Poussière avec un immense plaisir.
Les Jumeaux se sont enfin retrouvés mais ils leur restent tout a apprendre pour exercer leur don et lutter contre les dökkalfars mais ils seront aidés par une foule de personnages picaresques, telle que Mechtilde la Rousse Capitaine Pirate, et bien sur les ljosalfars dont ils doivent se méfier.
C'est bien écris, avec beaucoup de rebondissement, qui vous tiennent en haleine tout au long du récit.
Au deux tiers de ce tome arrive un nouveau personnage très brutalement, au point que j'ai cru un moment a une erreur de l'éditeur, mais les explications arriveront et vous comprendrez.
le retour dans l'Empire de Poussière est la aussi d'une brutalité sans précédant mais la aussi c'est voulu par Nicolas Bouchard qui ouvre ainsi la porte au troisième tome que je vais m'empresser de découvrir.

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Ah mais quelle suite !!!

La magie du premier tome fonctionne tout autant dans ce deuxième et même probablement plus encore. La surprise de ce monde étant passée (quoique…), on entre plus facilement encore dans cette fabuleuse histoire. Tout s'enchaîne avec précision. Les temps morts sont quasiment inexistant. Et avec tous les personnages que l'on suit, rares sont ceux auxquels on ne s'intéresse pas ou peu. Pour ma part, tous font l'affaire, avec, toujours et plus encore, une grande préférence pour Mechtilde. Chaque personnage a son utilité et a son passé ou ambition bien travaillés. Cela reste agréable à lire, pas moyen de s'arrêter avant la fin du tome. L'action est prenante et les pointes d'humour se mêlent bien aux évènements.

Et quel dernier chapitre ! Totalement inattendu. Et pas moyen d'écrire quoique ce soit sans dévoiler une partie de l'histoire. Je ne dirai que peu de choses : c'est surprenant, on se demande ce que ça vient faire dans cette histoire avant de commencer à comprendre. Et la magie reprend ses droits avant de nous laisser sur une chute, une fin nous qui laisse entièrement intrigués et dans le besoin de savoir ce qu'il va arriver dans le tome 3.
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Ce second volet nous replonge dans les méandres de cet Empire poussiéreux. Nous y retrouvons nos différents héros où nous les avions laissé à la fin du premier tome. A chacun est dédié un livre « à l'intérieur du livre ». Leurs histoires se poursuivent donc sans se croiser. Enfin presque car, dans la première partie, nous retrouvons Mechtilde la rouge, femme pirate au sang et au coeur froids, aux prises avec la flibuste dans sa presque totalité. Pour s'en sortir, elle se voit obligée d'acheter Heimir, réduit en esclavage suite à l'échec de la capture d'Eïla. Ces deux personnages partagent donc les mêmes pages mais, pour le reste, ce sont presque des histoires séparées les unes des autres. Ce n'est pas mal même si le récit aurait peut-être gagné en vivacité et en rebondissements efficaces en entrecroisant les différentes destinées.

L'un de ces livres est dédié à l'enseignement d'une Mundilfoeri. L'auteur nous présente sa vie de recluse et explique quels moyens sont mis en oeuvre pour qu'elle et ses compagnes magiciennes soient totalement dédiées à leur vocation sans poser ni question, ni problème. Pour les enseignants, bien entendu. Et donc pour Odmar, le cruel régent et le premier bénéficiaire des pouvoirs de maîtrise du temps et de l'espace de ces ignorantes prisonnières. Ce texte aurait pu être long et lent car décrire la vie d'une recluse n'a pas le côté romanesque et haletant que peuvent avoir, par exemple, les combats entre les vassaux pirates et les bâtiments de l'Empire. Cependant, on ne s'y ennuie pas même si la naïveté de notre magicienne, recherchée par l'auteur, agace parfois.

Bref, tout se déroule plus ou moins comme prévu. Les parfaits se retrouvent en compagnie de leur oncle, principal ennemi du régent, et se voient rapidement confrontés à leur destin. Heimir s'associe à la plus célèbre femme pirate. Ses cousins essayent de s'en sortir parmi les tâches, ingrates, que leurs supérieurs daignent bien leur confier. Notre Mundilfoeri s'adapte. Et puis, paf. Comme un choc, le lecteur est, de mon avis, confronté à une incohérence. Qui occupe le dernier tiers du livre. J'en suis encore étonné et, à tout dire, assez déboussolé. Bien entendu, cette trilogie, même si elle est originale par son univers et son ambiance en quasi vase clos, ne révolutionne pas le genre. Mais elle est agréable à suivre et à lire. Enfin, elle l'était jusqu'à cet étrange développement. Je n'en dirai pas plus de façon à ne pas révéler d'éléments de l'histoire à ceux ou celles qui voudraient lire cet ouvrage. Cependant, je peux déjà affirmer que la crédibilité, toute relative, nous sommes d'accord, vu qu'il s'agit de littérature de l'imaginaire, en prend un coup et me laisse un peu froid à l'idée de prolonger la lecture de ces aventures. Nous verrons bien. D'ici quelques jours, vous aurez réponse à cette question. Aurai-je clôturer cette trilogie ? A voir…
Lien : https://unecertaineculture.w..
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La saga continue sur un rythme soutenu, qui vous tient en haleine sur le sort des jumeaux parfaits. La narration par "livre" dédié à chaque personnage principal est très dynamique, mais vous force à aller toujours plus loin dans le livre. C'est addictif. D'autant qu'un évènement troublant et très original en fin de volume va venir corser le scénario. La réponse dans le troisième tome!!
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
"Tu sais comment a été créé l'univers, Dieter, n'est-ce pas?"
Il réfléchit et se rappela les Eddas de Snorri Sturlussonn...
"A l'origine, il y avait le chaos, récita-t-il, Ginnungagap, un abîme sans fond, s'étendant entre le pays des brumes, Niflheimr, et le pays du feu, le Muspelsheimr. Ce sont les fleuves s'écoulant du Niflheimr qui en gelant ont fini par remplir Ginnungagap, mais les vents du sud firent fondre petit à petit la glace et les gouttelettes d'eau entraînées par le vent s'assemblèrent bientôt pour former le géant Mimir.
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[Hardmod, seigneur des pirates de Nassau]
Je n'ai rien à faire d'un héritier. Il faut être un idiot de paysan pour vouloir transmettre un quelconque héritage à quelqu'un de son sang. Que m'importe à qui reviendront mes richesses après ma mort! Si mes lieutenants doivent s'entretuer autour de mon cadavre, ce sera tant mieux! Je rirai bien en rejoignant le Niflheimr.
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Et il y avait cette histoire de Biofar qui se dissimulait derrière le Comité de protection de la cathédrale. Aucun tract ni écriteau ne mentionnait la participation du conglomérat industriel, ce qui était étonnant : d’habitude, ce type de société ne manquait pas de se vanter de leurs opérations de « sponsoring » (si le mot anglais lui faisait horreur, le terme de « mécénat » pour qualifier de telles opérations mercantiles constituait à ses yeux une injure à la mémoire de Caius Cilnius Maecenas, protecteur de Virgile, Horace et Varius…).
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Lentement, il déballa ses livres : "Le Seigneur des Anneaux" de Tolkien, bien sûr. "Tshaï" de Vance, et "Le Château de Lord Valentin", de Silverberg. Il sortit également le "Kavela", les "Ednas" de Snorri Sturluson, ainsi que la "Nibelungensagä". C'était ses six livres de chevet : les autres viendraient après.
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« Je te rappelle que tu es composé de matière vivante sur lequel mes dons ne peuvent rien !
- Justement, je l’ai recouvert de matière inerte : cette combinaison…
- Et qui est composé en grande partie de matière organique : d’où crois-tu que vient le duvet à l’intérieur ?
- D’abord c’est sans doute du synthétique et ensuite, si nous n’essayons pas, nous ne le saurons jamais, insista-t-il. Je t’en prie, Anna, fait un effort et essaye de nous soulever.
-J’aimerais que tu arrêtes de me considérer comme un ascenseur. La magie ne consiste pas uniquement à transférer des charges d’un point à un autre ! »
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