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Le titre du livre m'a interrogé, le dos du livre m'a renseigné juste ce qu'il faut pour que j'emporte avec moi ma première oeuvre de Bernard du Boucheron.
Entre hier et aujourd'hui, j'ai donc été happé par ce récit noir et historique.
J'ai eu froid avec ces voyageurs du petit âge glaciaire! J'ai ressenti cette misère et ces atrocités, cette pestilence et ces moeurs à jamais dissolus d'un peuple abandonné.
Dans ce nord devenu abominablement inhospitalier, rien ne peut advenir de bon ni de simplement vivable, avec un été trop court et infesté de mouches et de moustiques! Rien n'a le temps de vraiment sécher, et tout n'est que plaies, mort et souffrance!
La lumière et le secours qu'est censé amener l' abbé de Joug-Dieu semblent tellement dérisoires, illusoires et provisoires à des êtres depuis trop longtemps livrés à eux-mêmes.
Mais quelle froidure, qui s'insinue au coeur de toute chose!
Bernard du Boucheron n'offre aucune pause ni aucune chaleur au lecteur! C'est noir, dans un monde blanc de mort!
Tellement noir.
J'engage donc les babéliotes qui ne l'ont pas lu et qui ont le coeur bien accroché, à suivre la terrible mission du Court Serpent.
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Nous sommes au XIV ème siècle. Sur ordre du cardinal-archevêque de Nidaros et recommandation de l'Ordre du Joug-Dieu, l'abbé Montanus fait construire un bateau, appareille et met le cap sur la Nouvelle Thulé, une colonie chrétienne plus ou moins oubliée au nord du nord…
Une expédition. Et quelle expédition !
Le Court Serpent arrivera finalement à bon port, si l'on peut dire, pour découvrir une colonie livrée à elle même et au froid intense, aux bassesses et aux comportements déviants, tant sexuellement qu'alimentairement : l'abbé Montanus sera confronté à des pratiques incestueuses, anthropophages et coprophages ; quant à la religion…
Même lui, le Docteur en Théologie, l'inquisiteur, l'exorciste… sera confronté aux amours interdites.

A 76 ans, en 2004, Bernard du Boucheron, après une carrière dans l'aéronautique, publie son premier roman… Un roman âpre comme le climat de ce petit âge glaciaire qui sévit à cette époque sur le nord du Groenland ; âpre comme le tempérament des hommes poussés aux comportements extrêmes face à la misère, la famine, le froid intense.
Ce genre de littérature qui ne manque pas de rappeler certains ouvrages de Jean Teulé – en plus soft – n'est en principe pas vraiment mon créneau. Néanmoins Bernard du Boucheron sait maintenir l'attention du lecteur et la brièveté de l'ouvrage ne nous conduit pas à l'indigestion par excès de description d'humains corrompus, autant dans leur tête que dans leur corps : pus, pustules, gangrène, supplices barbares, amputations, exécutions sommaires…
Malgré tout, une narration maritime dans le grand nord qui ne manque pas d'intérêt.
Pour le reste, j'avoue qu'il était temps que ça se termine…
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A la fin du quatorzième siècle, l'abbé Montanus est chargé de se rendre "au nord du monde", afin de ramener dans le giron de l'Eglise une communauté abandonnée depuis longtemps et livrée à elle même.

Court serpent, est le nom du bateau qui amène Montanus sur ces terres plus qu'inhospitalières.
Les lieux et les temps sont rudes...

Le récit du périple de l'abbé et de ses marins l'est tout autant, et plus encore.

Bernard du Boucheron, signe un roman d'une rare âpreté, qui fut cependant couronné par le prix de l'académie française en 2004.

Les conditions de survie sont incroyablement difficiles, et pour rechristianiser ses ouailles Montanus dont être aussi dur que les calamités qui accablent les malheureux habitants de la "Nouvelle Thulé".
Froid extrême, misère, famine, cruauté, rien n'est épargné à ces pauvres hères !
L'équipage de Court Serpent ne sera guère mieux loti.

Un tel roman pourrait être déprimant ou révoltant tant il est une suite de scènes horribles et tragiques.
C'est là que l'art de l'auteur fait la différence.
La plume de Bernard du Boucheron est riche, précise et puissamment évocatrice...

Je conclue en précisant que ce premier roman, fut publié par un auteur alors âgé de...76 ans !
De quoi laisser de l'espoir à toutes celles et ceux qui écrivent et craignent de ne jamais être publié !
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Vraie bonne surprise à la lecture de ce roman sorti il y a dix ans, bien loin de mon petit radar bibliophile. Il y a encore deux mois, l'auteur m'était totalement inconnu et je dois remercier Babelio et ses contributeurs d'ouvrir encore une fois mes horizons...

Au Moyen-Age, un prêtre scandinave est mandaté vers la Nouvelle Thulé (au sud de l'actuel Groenland), à des fins prosélytes et mercantiles, afin de ramener sur le droit chemin une ancienne colonie ne donnant plus signe de vie depuis plusieurs dizaines d'années.

C'est court (133 pages), ça s'embarrasse peu de fioritures et de personnages à la psychologie complexe, ça file droit vers une conclusion à double face, d'une sécheresse glacée.

L'abbé Montanus se rêvant en pilier de la foi finira en monstre d'hypocrisie et partie prenante dans l'échec de son utopie évangélisatrice.

L'auteur a une plume pour le moins élégante en nous dressant pourtant un inventaire de pas mal de bassesses et de perversions humaines.
Il crée une langue paraissant d'époque sans être passéiste et ramène cette épopée glauque vers un récit d'anthropologue.
Pire, ou mieux, c'est sa précision d'entomologiste détaillant une colonie de fourmis sans but qui fait froid dans le dos et fait tout le prix de Court Serpent.

C'est cruel, très cruel, ceci n'excluant pas une certaine délectation dans le détail. Mais cette cruauté se trouve moins dans l'accumulation des actes (même si cela peut apparemment heurter les plus sensibles) que dans le constat de l'échec d'une civilisation en plein délitement.

Pour ma part totalement convaincu, piqué au vif par cette froideur gracieuse et vicieuse, je continue ma découverte de du Boucheron avec Chien des os.


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Une histoire noire mais bien racontée. Nous sommes au XIVe siècle quand l'Abbé de Joug-Dieu, Montanus, un Norvégien et inquisiteur ordinaire et extraordinaire, est envoyé en mission. Il doit visiter une colonie chrétienne de Nouvelle Thulé dans l'extrême Nord du Groenland avec laquelle on a perdu le contact. Sa mission est simple ; enquérir de l'état du peuple chrétien, faire un rapport sur la situation locale et restaurer la foi et l'ordre.

Le Court Serpent est le nom du bateau avec lequel Montanus fait le voyage. C'est un voyage effrayant, le temps est terrible et il fait froid. Après son arrivée en retard, après une traversée dégoûtante, il découvre le destin triste de la colonie. C'est la déchéance totale : les gens ont perdu la foi chrétienne, mais, plus important, leurs fermes ont échoué, on a faim, on a froid, ils n'ont rien à perdre, bref, ils sont désespérés. Alors, l'inquisiteur, il va essayer de reconstruire la colonie et de rétablir la foi.

C'est une histoire noire sans un quelconque élément positif. Les colons et l'équipage du Court Serpent, les deux se trouvent dans une position impossible dans laquelle ils ont recours au cannibalisme. En lisant ce livre, on n'oublie jamais que l'histoire se déroule au XIVe siècle, c'est toujours le Moyen Âge barbare. Les punitions sont affreuses, même si le bois manque pour les bûchers. L'inquisiteur cherche d'une façon créative des nouvelles punitions pour discipliner ses ouailles. Par exemple, il se demande comment il devrait punir quelques enfants. Finalement, il décide de leur prendre un oeil, au lieu de leur trancher une main ou un pied de sorte qu'ils puissent encore travailler la terre.

C'est une histoire effrayante, mais c'est aussi une histoire vraiment fascinante. le style du texte est original et authentique, par exemple par l'utilisation des formes de politesse démodées. Bien que les phrases soient longues et le vocabulaire est riche, le texte reste toujours facile à lire. J'ai aimé surtout ce sens de l'humour noir et subtil.

J'ai lu le livre avec beaucoup de plaisir. Malgré la sauvagerie et malgré toutes les choses épouvantes, pour moi, le texte ne dégénère jamais. Je crois que l'auteur ne présente pas les horreurs pour choquer les lecteurs d'une façon facile. C'est une histoire sur un temps impitoyable, le Moyen Âge, et sur un endroit lamentable, Groenland au début d'un petit âge glaciaire. Alors, c'est un roman réaliste qui n'a rien d'un conte de fées.
Le livre a gagné le Grand Prix du roman de l'Académie française en 2004

Lien : http://nebulas-nl.blogspot.n..
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Étonnant roman.
Ce récit assez court est principalement écrit à la première personne sous la forme d'un rapport que l'abbé inquisiteur Montanus adresse à son évêque .
Court Serpent est le nom du bateau construit pour mener une expédition à la fin du XIVème siècle en Nouvelle Thulé, pays situé au Nord de l'Islande au Groenland pour retrouver les colonies évangélisées de nombreuses années auparavant.
Le climat plus que hostile avec une période glaciaire inhabituelle rend l'expédition plus périlleuse et éprouvante , certains colons ont survécu dans un dénuement extrême autant dans leur subsistance que dans leurs moeurs, côtoyant les rares indigènes et rejetant les publicains , les sangs mêlés.
La sauvagerie est de tout bord , l'oeuvre du Malin, dont sont forcément atteints les autochtones autant que les méthodes inspirées de l'inquisition, c'est cette confrontation qui fait l'intérêt principal de ce livre ...
Le cannibalisme permet de survivre et ce qui apparait comme abject aux membres de l'expédition devient finalement salutaire .
L'expédition sera un fiasco et finira en fuite inavouée.
J'ai été soulagée de finir ce livre à l'atmosphère si noire et pesante et aux descriptions si horribles.
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Ce roman a pour cadre la fin de la colonie scandinave du Groenland au XVe siècle, un événement historique dont Bernard de Boucheron a imaginé les causes et les conséquences tragiques.


Le Groenland, ou Nouvelle Thulé, a été colonisé au Xe siècle par des Vikings norvégiens au moment du Petit Optimum climatique médiéval. Les Groenlandais, devenus chrétiens au XIe siècle, disposaient d'une cathédrale et de plusieurs églises. Pendant trois cents ans, ils ont vécu comme leurs frères scandinaves pratiquant l'élevage dans deux régions fertiles du sud de l'île. Durant cette période, les Groenlandais, sont, semble-t-il, restés dépendants du commerce avec la Norvège qui leur fournissait des objets de première nécessité. Au début du Petit Age glaciaire, les traversées en bateau depuis la Scandinavie deviennent quasiment impossibles et l'économie de production doit être abandonnée . Les Groenlandais ont eu progressivement recours à d'autres modes de subsistance et ont pratiqué notamment la pêche aux phoques. Il n'ont jamais renoncé à leur culture ni adopté le mode de vie des Inuits, qui aurait pu éviter leur perte.

L'histoire est racontée selon les différents points de vue d'hommes qui ne sont pas natifs de l'île : le cardinal-archevêque de Nidaros, l'évêque Montanus et le capitaine du navire "Court serpent" sur lequel a été réalisée la traversée depuis la Norvège. le lecteur ne perce jamais les pensées et les sentiments des autochtones qui restent aussi insaisissables et silencieux que des fantômes. Montanus, le narrateur principal, est un homme du XVe siècle qui pense, s'apitoie et punit comme on le faisait de son temps. Il reçoit pour mission la reconquête spirituelle des habitants de Thulé, privés d'évêque depuis plus de 50 ans, au moment où la famine frappe cruellement la population de l'île. Les méthodes de l'homme d'Eglise illustrent les excès du christianisme médiéval mais ont pour but d'extirper la barbarie qui sévit sous l'effet d'une pauvreté extrême. Même si les châtiments utilisés paraissent injustes, absurdes et inhumains au lecteur du XXIe siècle, Montanus éprouve une compassion sincère pour "son petit peuple" et ne ménage pas ses efforts pour rétablir l'ordre moral et civil en tentant d'apporter des solutions concrètes à ces hommes qui meurent de faim.

Les conséquences du changement climatique, telles qu'elles sont racontées dans le roman, sont terribles : les insectes, la vermine, la famine, le froid intense, l'isolement, les épidémies, les razzias des Inuits sont autant de fléaux qui s'abattent sur les Groenlandais et l'équipage de l'abbé. Dans ces conditions extrêmes, la barbarie s'installe et se diffuse : superstition, sorcellerie, lâcheté, cruauté, luxure, impiété, inceste, crime, lapidation, infanticide, parricide, anthropophagie sont les derniers sursauts d'un monde qui se meurt. Ni l'homme, ni l'Eglise, ni Dieu n'y peuvent rien. La nature reprend ses droits et l'évêque échoue dans sa mission. Lui-même, miné par les privations et le spectacle d'atroces souffrances, ne saura bientôt plus distinguer le bien du mal, tant les nuits polaires sont longues et froides.



Il faut avoir le coeur bien accroché pour suivre la descente aux enfers de ces hommes condamnés. Mais ce récit, sans complaisance, est sans doute très proche de la réalité historique. Il donne à voir ce que signifie "mourir de faim et de froid", mieux qu'aucun essai historique ne pourrait le dire. Il soulève de nombreuses questions sur la relativité du bien et du mal face à la souffrance et à la mort. "Mon coeur saigne" dira Montanus "à l'incertitude qui ne donne d'autre choix qu'entre la mort et l'impiété".
Le roman révèle finalement les limites de Dieu et surtout de l'homme.
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Au XIVème siècle, l'abbé Montanus est chargé par sa hiérarchie de rejoindre la Nouvelle Thulé pour aller évangéliser, "reconquérir", réconforter, remettre sur le droit chemin les habitants isolés de cette région, qui n'ont vu d'homme d'Eglise depuis trop longtemps. C'est à bord du bateau nommé Court Serpent que l'abbé s'en va. Outre la galère des maladies, de la faim, les hommes vont devoir affronter la neige, les glaces synonymes de pièges. Arrivés enfin sur place, les premiers hommes rencontrés sont.......morts. Massacrés. Au-delà de cette ferme et en atteignant un village, l'abbé va aller de déconvenues en déconvenues. L'abbé qui restaure la messe, qui donne ses vêtements est aussi capable de décapiter, de tuer.
Tout n'est que pestilence, faim, misère intellectuelle, pauvreté, inceste, massacre, furoncle, dégoût, glace, engelure, membres sacrifiés...



Mon avis : j'ai bien aimé ce court roman (150 pages). Il n'en aurait pas fallu plus et l'auteur a trouvé la bonne proportion à donner à ses idées. Beaucoup de points communs avec "Les vikings de Novgorod" que j'avais lu cet été. Bien que le roman de Bernard du Boucheron se passe bien plus tard, il y a énormément de similitude dans la façon qu'ont les hommes de se traiter entre eux, de traiter les femmes et les enfants et dans la façon de rendre compte de la dureté du climat et des conditions de "vie" sous ces latitudes.
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Au quatorzième siècle, au début du petit âge glaciaire, L'Abbé Montanus reçoit l'instruction du Cardinal-Archevêque de Nidaros (dans l'actuelle Norvège) de se rendre en Nouvelle-Thulé (au nord du Groenland), pour ramener vers l'église les habitants de cette lointaine contrée, et pour y pourchasser «l'hérésie, l'apostasie, l'incroyance, l'abandon de pratique, le parjure, la gloutonnerie, la luxure simple et la sodomitique.» Pour entreprendre ce périlleux voyage, sa première mission est de construire son navire qu'il baptisera Court Serpent.

Au terme d'un voyage qui est déjà une succession de souffrances et d'abominations, l'Abbé et ses compagnons rescapés de ce périple atroce, vont découvrir un peuple qui avec les souffrances du froid, de la misère et de la faim, retourne dans les ténèbres de l'infâme et de la barbarie.

Ce livre est fascinant par la langue sublime, par la justesse des mots parfaitement choisis pour dépeindre un voyage dans les tréfonds de l'horreur, par la trajectoire de l'Abbé et de ses hommes qui n'ont pas d'autre choix pour tenter de survivre que de suivre la trajectoire et les pratiques infâmes des quelques survivants dans ce pays hostile, et enfin par ce que la narration laisse apercevoir du manque de fiabilité du narrateur, l'Abbé, qui par ce récit de son périple à celui qui l'a missionné, souhaite visiblement tout autant se confesser que d'éviter d'être condamné par l'église.

«Einar Sokkason m'instruisit du seul prêtre survivant ; encore faut-il un mélange inouï d'audace et de foi pour persévérer, sur la seule force de l'ordination, à parer du beau titre de prêtre le monstre porcin qu'il traina à mes pieds. Je remerciai le ciel que ce misérable ne fut plus en état de célébrer le Saint Sacrifice qu'aurait profané son abjection. Couvert de poux, la bouche encombrée d'une mousse glaireuse aux émanations impures, et tenant par la main une petite publicaine à peine pubère, il vomit cent blasphèmes que l'absence de toute boisson forte dans cette extrémité du monde privait des excuses de l'ébriété.»
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Ce court premier roman d'un débutant de 76 ans est un des textes les plus horribles qu'il m'ait été donné de lire ...
L'abbé Montanus est missionné par son évèque pour aller réévangéliser une petite communauté chrétienne isolée très loin dans le Grand Nord , la Nouvelle Thulé . Ces colons surpris par un froid de plus en plus mordant au fil des ans ont perdu tout contact avec la civilisation et se trouvent dans une misère noire en proie aux pires tourments : le froid intense , la famine et les maladies . Ils se sont mélangés avec les "publicains" sortes de sauvages qui se nourrissent de viande crue . Ils ont oublié toutes leurs valeurs évangéliques aux profit de pratiques paiennes bien proches de la barbarie : parricide , infanticide , cannibalisme , sodomie , pédomanie etc... Rien n'est épargné au pauvre lecteur !
Montano se comporte en inquisiteur sans pitié . Il traque le mal au plus profond . Il taille , tranche , exécute sans état d'âme .
Cette fable ou "parabole" bizarre ne laisse pas indifférent . On comprend bien que l'auteur ait voulu illustrer la célèbre maxime : "L'homme est un loup pour l'homme" , de même qu'il ait voulu prouver que plus les conditions de vie s'aggravent et plus l'homme devient sauvage et se rapproche de l'animal .
Mais sur 130 pages , quel concentré , quel torrent de saletés .!!! Il faut avoir le coeur bien accroché pour tenir jusqu'au bout . D'autant plus qu'on n'est pas aidé par un style qui se veut d'époque c'est à dire plutôt "compact ", sans aucun dialogue et qu'on n'arrive pas à vraiment s'intéresser au moindre personnage .
Méritait-il le prestigieux Prix de l'Académie Française 2004 ? J'en doute très fort ...
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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