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EAN : 9782221192665
198 pages
Robert Laffont (07/04/2016)
4.13/5   19 notes
Résumé :
Raphaël, quadra bobo puceau malgré lui, vit reclus dans un vieux manoir sur la Côte d'Albâtre, et n'aime les gens que pour les vider de leur sang. Malheureusement, de plus en plus sujet aux intoxications alimentaires, il passe une nuit sur deux le bide en vrac et les certitudes branlantes. Un soir, après une de ses virées, dans un noir couloir du manoir, il tombe nez à nez avec un vieux lord anglais, Sir Roberts. Attendri par l'humour so british du vieux bonhomme, R... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Je ne sais plus lequel de mes amis lecteurs a apprécié la critique de Srafina lui permettant, de ce fait, d'apparaître sur ma page d'accueil, mais il a été bien inspiré.
Je viens de terminer ce court roman à l'instant et je suis trop enthousiaste pour poster un avis structuré et convaincant. J'ai toujours été plus à l'aise pour exprimer ce qui me déplaît. Vengeance de mauvaise élève, sans doute...

Alors je vais tout déballer en vrac : original, déjanté, tendre, délicieusement gothique, culotté, surprenant, jubilatoire, vachement bien amené, effrontément snob et d'un irrésistible humour so british.

Une réminiscence de révérence culturelle m'interdisait, dans un premier temps, de lui attribuer plus de quatre étoiles. On ne peut décemment pas noter un livre paru en 2016 - qui plus est dont les personnages sont des vampires (va dans l'métro, Satanas !) - au même niveau qu'un Classique unanimement reconnu...
Mais, bien sûr que si, on peut !
Ce sera donc un 5/5 pour tout le plaisir que j'en ai retiré et parce que lire c'est, avant tout, cela : du plaisir, surtout du plaisir.
Le reste : culture, connaissance, ouverture d'esprit... ne sont que des "plus". Des "plus" dont il ne restera rien si on n'a pas, avant tout, trouvé le plaisir.
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« Avant j'étais juste immortel » ou comment avoir un autre regard sur les vampires.
Ils sont comme nous, ils ont besoin de manger bio, et à notre époque ce n'est pas une mince affaire. Entre les substances illicites, ou alors licites mais quand même indigestes, notre pauvre Raphaël, a bien du mal à se nourrir.
Au détour d'une ancienne demeure qu'il a squattée, il découvre Sir Roberts, le légitime propriétaire et comme celui-ci est un rien ronchon mais attachant, il le transforme pour avoir un peu de compagnie dans sa grande solitude. de mésaventures en aventures, le petit groupe se transforme en petite famille, avec de nouveaux petits compagnons ainsi que la famille naturelle (complètement déjantée) de Raphaël, car et bien tenez-vous il est le dernier rejeton de la descendance de Vlad l'empaleur.
Tout le monde compte sur lui pour avoir une descendance, mais lui il a peur de l'amour, de la perte de l'être aimé, mais c'est sans compter avec une très jolie docteure qui va mettre à mal tous ses principes.

A travers son style léger, un rien provocateur, truculent mais si frais, l'auteure m'a bien fait rire mais aussi réfléchir. Et oui, car les travers et paradoxes de notre monde sont bien mis en évidence à la sauce vampiresque. La lecture est une succession de bons mots très truculents, ainsi que de considérations très touchantes sur l'humanité des hommes à travers Raphaël et ses sentiments pratiquement humains.

J'ai beaucoup aimé, malgré le côté parfois un peu grossier de certaines situations, mais je dirais que c'est un petit livre qui fait mouche car on en ressort tout attendri sur le sort de ces pauvres vampires. ;-)

Un grand merci à Babelio et aux Éditions Laffont pour ce bon moment de lecture.
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Peut-être parce que certaines de mes racines trouvent leur lit au pays de Dracula, les histoires de vampires m'ont toujours intriguée. Mais comme elles sont souvent traitées de façon gore ou grand guignolesque, je m'y intéresse peu. Jusqu'à ce livre dont une chronique d'une de mes consoeurs blogueuses m'a mis l'eau à la bouche. Bien m'en a pris. Je me suis beaucoup amusée avec cette famille vraiment très spéciale confrontée aux maux de notre époque.

Parce qu'il n'est pas facile d'être un vampire au 21ème siècle. La préoccupation majeure de Raphaël est de parvenir à se nourrir correctement ce qui n'est pas une mince affaire. Avec toutes les saletés que nous ingurgitons et qui passent directement dans notre sang, il passe son temps à soigner ses indigestions. Tout en surveillant ses arrières puisque, dernier rejeton d'une célèbre lignée de vampire, il attise la jalousie des branches moins pures qui rêvent de l'éliminer. Ajoutons à cela un frère un peu simplet et totalement obsédé sexuel, des parents vieux de cinq cents ans et amoureux comme aux premiers jours, et puis la solitude pas toujours facile à assumer. Alors quand Sir Roberts, le vieux lord anglais propriétaire du manoir normand que squatte Raphaël décide de réinvestir sa propriété, le vampire s'empresse de le transformer et de s'en faire un compagnon de galère. Les deux compères rivalisent d'ingéniosité pour dénicher des nourritures satisfaisantes, n'hésitant pas à dévaliser les poches de sang des hôpitaux en cas de pénurie. Jusqu'à ce que Raphaël, encore puceau à 40 ans tombe raide dingue amoureux d'une femme médecin à la beauté renversante. Serait-il temps de perpétuer la lignée ? Pas si simple quand on est un vampire...

Il y a beaucoup d'humour dans ce roman, des situations finement cocasses et des personnages qui n'ont pas grand-chose à envier à la famille Adams. L'ensemble est très bien traité, les différentes situations sont bien exploitées, on marche à fond. Mais c'est aussi un prétexte pour observer nos moeurs avec un léger décalage qui permet une plus grande lucidité. Enfin, son sujet principal est quand même l'amour. Celui qui réjouit, fait battre les coeurs, gomme les différences et aplanit les obstacles. Celui qui régénère, guérit et ressuscite.

Comment supporter l'immortalité sans amour ?

Ce roman est un joli exercice de style, bien mené et revigorant. En cette période estivale, il a de quoi séduire les amateurs de siestes littéraires intelligentes mais ni tristes ni lourdes. de quoi vous mettre de bonne humeur et vous redonner confiance dans le pouvoir des sentiments (si ce n'est dans la qualité de votre alimentation).
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Un jour que j'étais entre deux livres comme on est entre deux eaux, j'ai rencontré les mots de Juliette Bouchet. J'avais besoin d'un sursaut ou d'un aiguillon. de quelqu'un qui réveille. J'avais envie d'insolence, d'impertinence et de malice.

Le monde est bien trop grave pour qu'on le prenne au sérieux et pour qu'on reste polis. On oublie parfois qu'on lit et qu'on écrit pour le fun. J'ai feuilleté des pages, son premier roman le Double des corps, un truc du ventre, un truc qui m'a pris à la gorge aux premiers mots. Une intensité, quelque chose d'une franchise qui m'a scotché. J'ai commandé le second, Avant j'étais juste immortel (publié chez Robert Laffont en 2016). Parce qu'il était irrévérencieux dès les premières lignes et m'a fait marrer. Parce que c'était du champagne et de l'audace. Et qu'au moment où je l'ai lue, je m'ennuyais un peu. Elle m'a tiré de ce vague à l'âme. Je l'ai adorée pour ça.

Raphael rentre chez lui dans une jolie maison façon château gothique au bord de la mer. Lui, c'est un vampire sans histoires. Il se rend compte que quelqu'un s'est introduit chez lui. Il s'agit du vieux Peters, propriétaire légitime des lieux qui ressemble comme deux gouttes d'eau au Dumbledore de Harry Potter (on le surnommera la plupart du temps ainsi). Ils se bagarrent et il transforme le vieil homme qui devient son compagnon. Il doit lui apprendre à se nourrir. Ensemble ils se mettent en quête de sang bio, à une époque où les humains ingèrent des tas de saloperies et des antibiotiques qui, bien souvent, rend leur sang impropre à la consommation.

« C'est génial ! C'est complètement barré. », me suis-je empressé d'écrire à l'auteure dans ces messages intempestifs que mon enthousiasme m'incite à écrire parfois. Ça m'a fait penser aux Monty Pythons ou à Twilight sous amphètes. Juliette Bouchet ne respecte rien, décrivant la manière dont les compères vont se nourrir dans les couvents ou dans les hospices (pour avoir du sang de l'ancien temps, gardant encore les traces d'un mode de vie sain). Il a un côté garnement ce roman qui m'a infiniment plu, un sourire permanent. Il n'était pas rare que j'éclate de rire ou que je me fende d'un « oooooh » un brin choqué mais ravi. Parce qu'il y a de l'audace et de la satire, un regard, certes malicieux mais très profond, très acéré sur les déviances de notre modernité.

Voyez-vous, Raphael est un pur. Il n'est pas un vieux vampire (il a 40 ans) mais il est toujours puceau car il a voulu se préserver des affres de la passion. Il vit sa vie en demeurant profil bas, en ne faisant pas de vagues. Il est pourtant issu d'une lignée absolument illustre comme on l'apprendra plus tard. Mine de rien, Juliette Bouchet réinterprète toute la mythologie vampirique avec sa gouaille et son insolence à elle. Comme ça, en passant, l'air de rien. Et vous vous dites « mais…mais… elle me refait Dracula, non ? ». Ben oui. Et le pire c'est que tu ne l'as pas vue venir et que ça te donne un sourire encore plus large encore.

Car voilà, Raphael le chaste, à la suite d'une entourloupe destinée à piquer du sang dans un hôpital, va tomber sous le charme d'une doctoresse sublime (Alma Podeba), qui va sacrément le troubler. Il a beau résister, le désir est là, et ça le chamboule un brin.

Mais quel délice, ce roman ! Les registres qui se mélangent, le classique et l'argot, le rythme qui vous emporte comme du Mozart, cette impression de reprendre le livre à chaque fois comme une récréation, avec la joie fébrile de se demander ce que Juliette va bien pouvoir inventer au chapitre d'après. La suivre. Et se sentir bien dans son sourire et dans sa lucidité. Dans son plaisir d'écrire qui éclate à chaque page.

Parce que ça sonne juste, parce que ça questionne tous les travers de notre modernité, la malbouffe, tout ce qui nous empoisonne, notre quête de pureté, notre envie de retour aux sources. Même les vampires sont déboussolés, comme le frère de notre héros qui se chope toutes les MST possibles et imaginables et doit en subir les conséquences pour l'éternité.

Je me suis mis à aimer cette manière de mettre un sourire sur nos turpitudes. En fait, je suis même tombé amoureux de ça. Juliette Bouchet, de ce que je connais et de ce que j'ai aperçu d'elle, m'a toujours irrésistiblement fait rire. de ses statuts sur les réseaux sociaux. Ce qui m'a poussé vers elle, c'est ça. Ce sentiment de se dire qu'elle est géniale cette fille. C'est aussi simple que ça. Rien ne m'obligeait à lire ce roman, paru il y a deux ans, les bouquins plus pressants s'entassent autour de mon bureau et rétrécissent la pièce façon « écume des jours ». Mais je n'avais pas souri autant devant un roman depuis un moment. J'en avais besoin, de retrouver, juste ça, le plaisir de succomber au charme d'un livre. Pas parce qu'il sort, pas parce que je l'ai promis. Juste parce qu'il était ce dont j'avais envie. Je me suis accordé ce plaisir que j'avais un peu perdu de vue. le chocolat qu'on prend alors qu'on est au régime. Rien n'est plus délicieux que ce genre d'incartade.

Je n'ai pas envie de le finir. J'ai ce réflexe puéril, arrivé au bout d'un livre que j'ai aimé, à le prolonger encore un peu. Un jour ou deux. Encore un week-end à se dire que ces personnages vivent encore en soi. S'émerveiller de la rencontre avec un auteur. C'est une bouffée d'air frais, de drôlerie, d'audace et de spontanéité, de fraicheur. C'est extrêmement bien écrit, avec la sincérité d'un coeur qui ne s'interdit rien, avec cet irrespect et cette insolence, ce quelque chose de l'enfance et de sa lumière que Juliette a conservé dans ses mots. Tout ça m'a infiniment touché.

J'ai eu le sentiment de jouer avec elle, de m'amuser avec elle, de la suivre dans ces folles aventures ou la réalité bascule et où l'extraordinaire existe, mâtiné de cette ironie qui salue l'horreur d'un haussement d'épaules et renvoie la réalité à sa triste grisaille. Elle m'a donné le sourire, Juliette Bouchet, comme une rock star ou une caricature de Charlie hebdo. Elle m'a rappelé toute une tradition de sales gamins que j'aime tant et dont je suis.

Qu'elle en soit remerciée.
Lien : http://www.nicolashouguet.co..
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Il est très rare que je lise deux romans à la suite, du même auteur.
Mais la malicieuse Juliette Bouchet est l'exception qui confirme la règle.

Déjà son premier roman « le double des corps » m'avait mis l'eau à la bouche. Son deuxième « Avant j'étais juste immortel », fut tout aussi léger, exaltant et fut pour moi très jubilatoire.

Il confirme aussi que l'auteure a du talent. Juliette m'a séduit une fois de plus, par sa spontanéité, son grand enthousiasme d'écrire et son impertinence qui ne la quitte pas.
Il y a aussi deux choses qui caractérisent cette belle auteure. C'est cette manière de saupoudrer ses récits d'une grande pincée d'érotisme, jamais vulgaire. Et c'est surtout c'est son humour grinçant et constant, avec lequel elle constelle ses romans, permettant ainsi de dédramatiser les situations à les rendre même cocasses et joyeuses.

Dans « Avant j'étais juste immortel », Juliette a repris, avec une grande maitrise, le « mythe des vampires », qu'elle a traité avec une belle autodérision et de l'insolence. Elle s'est faite une nouvelle fois narratrice et s'est glissée dans la peau de Raphaël, un très jeune vampire de quarante ans.
Raphaël, beau mec ténébreux, qui est de la descendance de Vlad III Barasab, de la dynastie Draculescu, mène une vie sobre et de reclus dans sa propriété du « Castelet ». Soucieux de pouvoir perpétuer sa race et son nom, Il a choisi de rester puceau en attendant de rencontrer la femme-vampire de sa vie.

Souffrant de plusieurs allergies, Raphaël s'est donné cette rigueur de garder un corps, le plus sain possible. Ce souci obsessionnel l'oblige donc à trouver une nourriture non polluée par toutes les saloperies et OGM que mangent les humains. Et cette mission est souvent périlleuse et aventureuse pour lui, en ce 21e siècle.
C'est donc dans les couvents que le jeune vampire ira très souvent chercher sa pitance, en croquant le cou fragile pour sucer le sang de jeunes nones, vierges et saines de corps comme d'esprit.

C'est au cours d'une excursion dans un hôpital, à la recherche de poches de sang avec son ami Sir Peter Robert, que les deux compères vont tomber sur l'éblouissante docteur Alma Pobeda.
Devant une aussi belle créature humaine, le choc émotionnel est tel que Raphaël s'évanouit. Il se réveillera plus tard dans une chambre de l'hôpital, dans le service d'Alma. La plantureuse docteur va s'occuper de lui de très très près, intriguée par les radios et le bizarre des analyses de sang de son patient.
Un patient pas tout à fait comme les autres, d'autant plus qu'il entre en grande érection à chaque fois qu'Alma pousse la porte de sa chambre.
S'en suivront alors et encore des situations invraisemblables et délicieuses, des quiproquos, où d'autres personnages et d'autres vampires farfelus envahiront la vie de Raphaël, désormais pétri d'amour.

« Avant j'étais juste immortel » est un roman sang pour sang naturel et très euphorisant,
Il m'a apporté une grande lame de fraicheur et cela fait un énorme bien en ces temps si moroses.

Un grand merci à vous Juliette Bouchet !
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
"Elle me sourit, redresse sa lourde poitrine et quitte la chambre en traînant ses Crocs en plastique blanches à l'autre bout du couloir, où d'autres pouls l'attendent, palpitant à l'ide de sentir quelques instants sa chair tendre contre la leur. Un contact humain. Tactile. Un souffle, un effluve chargé de sueur et vanille bon marché. Un rempart bien fragile contre une solitude de toutes les heures. Quatre minutes, peut-être cinq, dix s'il y a une toilette à faire. L'infantilisation de l'humain face au déclin. Comme un petit cherche le sein de sa mère, le mourant cherche des yeux une main à serrer. N'importe laquelle. Si je tiens ta main, je ne vais pas tomber. Si je croise tes yeux, je continuerai de voir dans les ténèbres. Si je sens ta chaleur, peut-être aurais-je moins froid au moment de disparaître. Mais alors....je suis puisque je meurs. J'ai enfin la certitude d'avoir vécu quelque chose, puisqu'en voilà le terme."
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Sir Peter Roberts, captivé par mon charisme naturel et ma bonhomie légendaire, se surprend à ébaucher un demi-sourire. J'ai néanmoins du mal à me concentrer sur la conversation pour une raison bien précise.
- Et c'était quoi la séance "Nuit des morts-vivants" avec votre tunique noir corbeau et votre gueule de zombie ? Ça m'avait tout l'air d'une attaque !
- Je suis navré que la vue d'un sexagénaire en peignoir sortant de sa salle de bains éveille chez vous de telles pulsions barbares. Il faudrait en parler à votre psy. Parce que rassurez-moi... vous êtes bien suivi, n'est-ce pas ? Monsieur...?
[...]
- Je m'appelle Raphaël. Je suis navré de la confusion occasionnée. J'ai réellement cru que la maison était abandonnée avant de m'y installer. Ça fait environ une heure que vous vous videz de votre sang. Pourtant c'est votre jour de chance, je vous propose un marché.
- On ne négocie pas avec les voleurs, jeune homme.
- J'accepte que vous restiez ici avec moi et que vous vous occupiez de l'intendance, en échange de quoi vous pouvez garder Médor.
Soudain secoué de soubresauts spasmodiques, sir Peter Roberts me fixe entre deux éclats de rire nerveux.
- Go fuck yourself, mister.
Il jette sa tête en arrière et repart d'un rire tonitruant en se laissant choir sur l'accoudoir du canapé. Hilare et sanglant. Je crois que j'ai trouvé un copain.
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Videos de Juliette Bouchet (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Juliette Bouchet
Deuxième partie de notre rencontre avec Juliette Bouchet pour la sortie de "Avant j'étais juste immortel" (Robert Laffont)
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