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Citations sur Les pervers narcissiques (22)

Nombre de pervers ont subi des actes de maltraitance évidents, mais nombre d'entre eux aussi, sont des enfants gâtés qui n'ont pas rencontré de limites ni de frustrations, ce qui ne leur a pas permis de se structurer.
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Le pervers doit absolument contrôler sa victime et dénigrer sa parole, sous peine de la perdre et d'avoir à faire face à ses propres angoisses de deuil ou d'être mis en accusation par son souffre-douleur. Pour cela, il nous accuse très souvent de choses dont nous ne sommes pas coupables, nous emmène dans un flou artistique brouillant nos repères relationnels. On n'est pas loin de la tentative d'hypnose. Il nous adresse des injonctions paradoxales, nous assaille de fausses accusations …Jusqu'au moment où notre cerveau démissionne. Nous ne savons alors plus où nous en sommes, nous ne savons plus qui nous sommes. Et là, il nous tient à sa merci.
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Il existe plusieurs types de pervers : des personnes en grande souffrance qui utilisent des mécanismes pervers narcissiques pour tenter de s'en sortir, des pervers accomplis qui ne souffrent ni ne culpabilisent, et une catégorie capable en plus de mimer de l'empathie et de simuler une fausse conscience, puis de passer froidement à l'acte.
Donald Winnicott les nomme "as if".
Ils peuvent adoucir leurs voix, faire référence à de belles théories et mimer dans certains cas de la sympathie envers leurs victimes.
Certains peuvent même endosser un rôle parfaitement au point (protecteur, défendeur de grandes causes...), voire rendre malade puis soigner ou faire soigner leurs victimes.
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Pierrette, petite fille, sait qu'elle était mal venue car on le lui a dit.

Alors, pourquoi sa mère a préféré lui dire qu'on ne l'attendait pas, si ce n'est pour lui faire volontairement du mal, pour l'amoindrir ?
Elle gardera l'enfant car il est bien pratique pour elle de pouvoir donner un coup de pied dans le berceau : on se décharge et on crée ainsi un enfant symptôme de la famille, c'est lui qui tombera malade.

Enfant, Pierrette refuse de manger, elle devient anormalement maigre. Elle devient l'enfant symptôme.
L'enfant symptôme est sommé de devenir fou à la place des autres.

Le verdict est tombé. Il sera sans appel.
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Il se pourrait que, dans certains cas, la relation bourreau-victime soit une sorte de bras de fer sadomasochiste où chacun, à sa façon, voudrait démontrer son pouvoir. On le sait bien, la dépendance est fondée sur un manque.

Or, si la victime est souvent quelqu'un de bon, c'est également la plupart du temps une personne qui accorde facilement sa confiance, quelqu'un de suggestible ; c'est quelqu'un qui n'a pas très bien trouvé non plus ses limites quand il était enfant, peut-être qu'on ne lui en a pas donné.

Si la demande de la victime est d'être remplie, complétée, voire unifiée par l'autre, qu'adviendrait-il si cet autre accédait à cette demande ? Le risque ne serait-il pas de devenir un en étant deux ? La victime l'accepterait-elle ou bien ne finirait-elle pas par partir ?
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(p.91)

Le pervers narcissique a besoin d'une proximité, ses victimes sont donc des proches (un parent, un employeur, un collègue, un conjoint,...). Il peut y avoir d'uatres exemples comme un professeur avec son élève, une relation hiérarchique dans l'armée. Le pervers narcissique a besoin de proximité et d'un lien difficile à rompre : lien de subordination, lien parental, lien filial, ou encore lien amoureux. Il englue sa victime en s'appuyant sur ce lien, sur cette proximité initiale.
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Le pervers fantasme peu, il passe à l'acte. Il est peu dans le ressenti, ce que vit sa victime n'est pas son problème, au contraire, cela peut même être source de jouissance pour lui.
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Paul-Claude Racamier dit du pervers : « Tuez-le, il s'en fout. Humiliez-le, il en crève ! »
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Parfois, nous confondons le symptôme et la maladie.
Par exemple, si nous ingérons un poison, notre corps va peut-être nous faire vomir. Si mous considérons le vomissement comme la maladie, nous prendrons un anti-vomitif. Si nous prenons le poisons origine du mal, au contraire, nous prendrons un vomitif.
Peut-être que la pathologie pourrait être une rupture du lien. Si notre corps ne reconnaît pas le poison, il ne nous fera pas vomir et nous tomberons malades.
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[Annexe]

La personnalité antisociale ou psychopathe était considérée comme plutôt masculine, mais il semble que, comme pour l'hystérie qui a longtemps été attribuée aux femmes, ces personnalités tendent vers la parité.
Les psychopathes sont incapables de retarder l'accomplissement et la satisfaction d'un désir. Ils ne supportent pas la frustration et ne connaissent ni remords ni culpabilité.

Souvent même, au contraire, il n'est pas rare de les entendre se vanter d'avoir volé, détourné, manipulé. Il y a un aspect pervers chez le psychopathe en ce qu'il éprouve du plaisir à faire mal.

À la différence du pervers qui, lui, connait la loi mais la dénie, le psychopathe a intégré des valeurs erronées, il a pris le mauvais pour le bon. Ses relations sont superficielles, utilitaires.
C'est un jouisseur. Ce qu'il recherche, c'est la satisfaction immédiate.

On trouve souvent chez les psychopathes des conduites addictives. Ce sont généralement des personnes en marge de la société.
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