Si tu veux être mon amie

L'idée est bonne, le livre réel.

Néanmoins, diverses choses m'ont déplues : les passages historiques de l'auteur coupaient le rythme du livre même s'ils pouvaient s'avérer intéressants et SURTOUT, la fin. Je pense qu'on peut passer outre les coutumes, moeurs et différends des uns et des autres pour connaître les gens ... pour ce qu'ils sont réellement.

Non, le thème m'avait intrigué, le livre m'a déçu !!!

Mervet a 13 ans, Galit 12 ans. La première vit dans le camp palestinien de Dheisheh, la seconde à Jérusalem. En 1988, alors que l'Intifada fait rage, elles commencent à s'écrire. Elles se racontent leur vie, leurs soucis et leurs espoirs. Mais peuvent-elles devenir amies alors qu'autour d'elles deux peuples se déchirent et se battent ? Marquées par les préjugés de leur communauté, leurs lettres sont parfois virulentes, parfois naïves mais toujours pleines d'émotion...

Au moment où se déroule la première Intifada, Litsa Boudalika met en contact Galit, Israélienne de 12 ans et Mervet, Palestinienne de 13 ans. Alors que la région s'enflamme et leurs peuples se déchirent, elles vont échanger des lettres comme de simples amis.
A travers leurs échanges épistolaires, nous découvrons leur quotidien parfois difficile (famille, vie dans les camps, couvre-feu, barrage...) mais aussi leur incompréhension face à ce qu'elles voient et vivent tous les jours.
Nous assistons à la montée de la violence (attentats, répression, représailles...) et le changement de la perception que cela entraîne chez chacune des deux adolescentes. Alors qu'elles deviennent de jeunes femmes, le chemin vers la paix apparaît de plus en plus difficile.
Pour mieux comprendre le contexte, l'auteur insère un rappel des faits qui se sont déroulés quelques jours ou semaines avant l'écriture des lettre.
Deux textes rappelant l'histoire de la région et un glossaire pour expliquer les mots difficiles complètent le livre.
Trente ans après leur rédaction, la lecture de ses lettres vaut encore la peine d'être lu.

C'est l'histoire de Galit et de Mervet. Galit a 12 ans et est israélienne. Mervet 13 ans est palestinienne. Elle vit à Dheisheh en Palestine. Elles commencent a s'écrire des lettres pendant l'intifada. Dans leurs lettres, leur vie, leur soucis, leur espoir, elles savent presque tout de l'autre. Même si leurs pays s'opposent, elles ne se découragent pas, et continuent de s'écrire. Ce livre regroupe leurs lettres et explique ce qui se passe dans leur pays.

Ce livre était captivant car il assez intriguant. On peut également se poser d'autres questions comme continueront-elles à s'écrire ? Resteront-elles amies ?... le suspense m'a plu. Ce livre est bien car d'après moi, il nous fait comprendre que même si nos pays sont en guerre, nous, nous ne sommes pas forcément en guerre quand nos pays le sont. Ce livre nous apprend beaucoup de choses.

Litsa Boudalika est une réalisatrice qui, lors d'un voyage en Israël en 1987, fait la rencontre de Mervet, jeune fille palestinienne qui vit dans un camp, et Galit, une juive qui habite à Jérusalem.

Elle décide alors de les mettre en contact et ce livre est le recueil de leurs échanges épistolaires qui se déroulèrent de 1988 à 1991 pendant la terrible période de l'Intifada.

Ces lettres constituent un témoignage fort du conflit israelo-palestinien vu à travers le regard de deux adolescentes pas si différentes que cela malgré leurs origines respectives.

Elles évoquent leurs peurs, leurs rêves ou leurs espoirs de paix avec des mots naïfs parfois, mais touchants.

Les lettres sont entrecoupées de détails sur le contexte historique qui nous permettent de mieux comprendre la réalité de leur quotidien. Un glossaire est également présent à la fin du livre qui constitue ainsi une approche pédagogique intéressante sur le conflit pour les jeunes lecteurs.

Une belle histoire d'amitié et une ode à la paix avec les correspondances de ces deux jeunes filles qui font abstraction des préjugés et nous montrent l'importance du dialogue et du partage.
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