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EAN : 9781977563378
46 pages
CreateSpace Independent Publishing Platform (24/09/2017)
4.39/5   18 notes
Résumé :
ATTENTION ! Ce livre fait suite au premier tome "Zombies", et ne peut être lu séparément !Dans "Zombies", la France était assaillie par un problème d'envergure: les morts revenaient à la vie, et mettaient en péril toute l'organisation sociale, morale et économique du pays. Politiciens, journalistes, médecins et citoyens prenaient tour à tour la parole pour se saisir d'un problème qui les dépassaient tous.Dans "Calamity Zombie", c'est cette fois un unique destin que ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
4,39

sur 18 notes
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Calamity Zombie est une sorte de Spin Off de Zombies, autre roman de l'auteur.

Tandis que Zombies était un roman informatif, nous relatant de manière détachée les évènements de cette ingérable pandémie, ( comme le drôlissime 1.2.3… Zombies de Caprez), Calamity Zombie a une approche plus humaine ressemblant au premier abord aux romans de S.G Browne, où nous suivons les revendications d'Andy, le zombie en quête d'affection et d'acceptation.
Et il ressemblera beaucoup au Zombie Nostalgie de Oystein Stene, qui aborde les réflexions d'un zombie emprisonné en quête d'humanité et d'évasion, posant ainsi dans sa forme plus existentialiste la question : qui est le monstre ?
A priori rien d'original…

Mais en fait si,
Car à l'inverse du roman d'Oystein Stene, Cal se souvient parfaitement de son passé, des gens qu'il a aimés, de son infirmité et surtout des conditions dans lesquelles il est devenu un non-mort. Et c'est par ce passé, que notre empathie face à sa souffrance de prisonnier, sera décuplée. Il est également différent des romans de S.G Browne car nous n'aurons pas de passages horrifiques et sanglantes, mais des descriptions de souffrance physique dû à sa condition. Ce qui amplifiera la sensibilité du contenu.
Et Cal a un chien d'aveugle… cette amitié me semble parfaitement exceptionnelle dans un roman de zombies.


Merci à Berni, sans qui je n'aurais pas pu le lire et faire cette chronique.
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Calamity Zombie est la suite de Zombie, pas vraiment une suite d'ailleurs, mais un éclairage différent. On est ici de l'autre coté du miroir.
Je le redis, au cas peu probable, où cela vous aurait échappé, A NE PAS LIRE AVANT ZOMBIE

Dans Zombie, Bouffanges se livrait à une analyse d'une société, la notre, aux réactions peu reluisantes confrontée à une situation inédite et qu'elle ne saura pas gérer; le retour à la vie d'un nombre de plus en plus important de cadavres: les Zombies.

Ici, dans un registre plus intimiste, Bouffanges se glisse dans la peau d'un de ces non morts, et pas forcement le plus apte à tirer son épingle du jeu dans un monde qui deviendra de plus en plus hostile pour eux.

Jacques Lebrun surnommé Cal, diminutif de Calamity Jake est un poissard (il pourrait être le cousin de Édouard Hythlodée, mais en moins gâté par la nature). Heureusement que sa mère était d'un optimisme à toutes épreuves, ce qui lui aura d'ailleurs servi à séduire sa chère et tendre...
Cal est quasiment aveugle et mort d'un infarctus à 27 ans, comme vous voyez ce n'est pas vraiment une vie d'heureux veinard. Alors, oui, il va faire partie de ceux qui reviennent à la vie, mais est-ce vraiment une chance, la suite ne le démontrera pas forcement, Quoique ...

Nous allons revivre avec Cal les événements relatés dans Zombies, mais de l'intérieur d'un de ces centres (D'accueil, ils disaient...) . Sur un ton plein d'un humour féroce (ah ces notes que d'habitude je ne lis jamais) , ce zombie nous relate son expérience, et je vous prie de croire que la vie de Zombie n'est pas de tout repos. Il sera heureusement aidé par son chien d'aveugle, Bone, qui l'a retrouvé et lui sauvera la (non) vie plusieurs fois ainsi que le dit son maitre :
« Avec le recul, et plus prosaïquement, je dois reconnaître que Bone était surement plus dissuasif que mes cinquante kilos, ma cécité, mon bras mort et ma patte folle »
Je n'aurai jamais cru éprouver autant d'empathie pour un zombie
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N'en déplaise à quelques chères amies, Calamity Zombie est un homme, ou du moins un homme non-mort, ce qui n'enlève rien à sa part d'humanité, vous avouerez.
Je sais que vous y pensez toutes et tous chaque matin en vous rasant ou vous maquillant, - peut-être d'ailleurs les deux à la fois, à cette question lancinante et vertigineuse : mais c'est comment d'être dans la peau d'un zombie ?
Eh bien ! Je vais vous raconter ce qu'est être un zombie car un ami très proche en connaît un. Oui, comme le savez, j'ai beaucoup d'amis ayant diverses singularités et d'étonnantes fréquentations. L'un d'entre eux m'a confié un cahier secret, - une sorte de journal intime, écrit justement par un zombie. Cet ami s'appelle Bouffanges. Je crois me rappeler que je vous en ai parlé pas plus tard qu'hier soir. C'est déjà si loin. Depuis j'ai vécu plein de vies... Il était question d'une étrange société en pleine déliquescence, envahie par des zombies... Je vous en parlais comme des "ennemis" de la société.
En voici un qui surgit dans les tourments de cette société à la dérive et nous confie son histoire.
Je vous propose ce soir de vous faire votre propre opinion en traversant le miroir...
Il a vingt-sept ans lorsqu'il meurt dans un accident de voiture. À son bord, il y avait son amour, elle s'appelle Automne. J'aime quand les femmes ressemblent aux saisons, portent leurs noms. Automne pour moi, c'est la plus belle des saisons et je pense qu'il le lui disait. Il a senti une douleur effroyable sur le côté gauche. C'est peut-être le coeur de l'homme qui a lâché alors, entraînant la voiture hors de la route, ce coeur qui aimait Automne, qui aimait Automne à toutes les saisons.
Je ne regarderai plus désormais de la même manière les feuilles jaunes tomber sur le sol des forêts.
Il avait vingt-sept ans, il les aura toujours, l'âge où les rock-stars meurent. Il rejoint ainsi le fameux club des 27 : Brian Jones, Jimi Hendrix, Janis Joplin, Jim Morrison, Jean-Michel Basquiat, Kurt Cobain et Amy Winehouse. Rien que du beau monde...
Oui, mais ils vont attendre un peu avant de se retrouver et faire la fête...
Car...
Car, plus tard il a traversé avec la seule force de ses poings la chape de chêne massif choisi par son père qui avait voulu marquer le coup. Il y avait de la terre. Il a écarté la terre. Heureusement, ils n'avaient pas encore eu le temps de poser la dalle de marbre...
Plus tard il a retrouvé son chien Bone. Mais comme le savez, si vous avez lu ma précédente chronique, les gens comme lui, on les enfermait dans des centres de rétention, qu'on préférait appeler centre d'accueil, c'était plus joli sur le papier. On ne savait pas trop quoi en faire. Certains voulaient les éliminer...
Il aurait voulu retrouver Automne. Moi aussi.
Alors je me suis rapproché de ce non-homme, tout près, déjà il était presque aveugle, l'accident avait malmené son corps, mais ce n'était pas trop ça le problème.
Non, le problème, c'était la société qui ne l'acceptait pas, comme elle n'acceptait pas les gens comme lui, ceux différents de la norme...
Il est zombie, il est quasiment aveugle, il commence à perdre un bras, mais ce n'est pas grave, il veut survivre dans sa différence et son parcours force le respect.
On dit que le coeur des zombies ne bat plus. Alors pourquoi le sien continue de battre pour Automne ?
J'ai pensé alors à une interview inouïe où un journaliste demanda un jour à Ray Charles si le fait d'être aveugle ne l'avait pas gêné dans sa carrière. L'artiste qui avait beaucoup d'humour répondit du tac au tac : « Oh non, cela aurait pu être pire, imaginez un peu si j'avais été noir ! »
Je me suis demandé pourquoi la littérature classique n'avait jamais porté son projecteur sur les zombies. Nous avons raté peut-être des chefs-d'oeuvre, si comme l'imagine Bouffanges nous avions été envahis par les zombies. Imaginez un peu les titres que nous avons ratés : Vingt-quatre heure de la vie d'une zombie, À l'ombre des jeunes zombies en fleurs, Les trois zombies...
Dans une société monstrueuse, comment accepter que la collectivité se soucie si peu des faibles ? N'accepte pas la différence ? La différence n'est pas un gros machin invisible ou hors-sol ? Chacun mettra un nom, un visage peut-être qui lui est familier.
Les sans-abris, les laissés-pour-compte, les déchus, les migrants, les handicapés, les personnes âgées, tous ceux qui ont perdu pied et sont dès lors tenus à l'écart...
Chacun y mettra un nom, un visage, une silhouette croisée ce matin dans la rue...
Comme des zombies...
Cette seconde partie écrite par Bouffanges dans la foulée de Zombies, mais proposée deux ans plus tard aux lecteurs, demeure tout aussi dérangeante, mais bien plus intime et touchante. Et c'est tant mieux !
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Après la lecture de « Zombies », il m'était impossible de passer à côté de la suite imaginée par Bouffanges. Ce n'est pas tout à fait une suite que nous propose l'auteur, car il a choisi de raconter la même histoire mais sous un autre angle de vue.

Le premier tome, plutôt détaché et assez impersonnel, avait pour personnage principal notre société dans son ensemble, devenue « Zombie » par tous ses travers, qu'ils soient le fait de l'homme et de ses défauts (individualisme, indifférence, lâcheté) ou de la société elle-même (surconsommation, mode de vie, racisme, régimes politiques).

Dans cette deuxième partie, en adoptant un point de vue plus intérieur et plus intime, le récit gagne en émotions. le narrateur est un zombie, un non-mort que j'ai trouvé particulièrement sympathique. Il nous livre son expérience de la zombification et nous devenons les témoins de ses pensées suite à sa « transformation ».

*
Tout comme dans « Rodden Eiland », ce petit récit plein d'humour et d'autodérision est encore une histoire de poissard. Notre jeune héros-zombie se nomme Jacques Lebrun, mais il est surnommé Cal, diminutif de Calamity Jake, en raison de sa malchance persistante.

Et c'est vrai que la poisse le poursuit. La malchance attire la malchance ; un malheur en amène un autre.
Jacques se réveille, allongé dans un beau cercueil en chêne massif. Pour bien comprendre ce qui lui arrive et apprécié cette histoire, il est important de commencer par le roman « Zombies ».

« Je me félicitais de ce que mon père avait passé tout son budget dans mon cercueil, et qu'il ne lui soit resté suffisamment pour une belle dalle en marbre, qui m'aurait vraisemblablement opposé plus de résistance que quelques quintaux de bonne terre. »

Passé les quelques minutes de panique liées à sa claustrophobie et son nouvel état de mort-vivant, Jacques s'extirpe de sa tombe pour être quelques instants plus tard fauché par une voiture. Quand je vous dis que la poisse le talonne.

*
Le lecteur suit donc les aventures de ce jeune homme dans un très court récit de moins de cinquante pages.
La narration à la première personne permet au lecteur de se glisser dans sa peau et nous ressentons son incompréhension, sa peur, son incapacité à communiquer, son supplice du à son corps meurtri qui se décompose.

« … je refusai de me laisser atteindre par la précarité ponctuelle de ma situation. Je n'en restais pas moins lucide, et l'impossibilité de communiquer avec les autres compliquait tout. »

Car, face à lui, les vivants laissent tomber leur masque et on peut voir toute la laideur et la médiocrité de leur visage.

*
Alors, quel avenir Jacques peut-il avoir dans ce monde déshumanisé et individualiste qui ne veut pas de lui et le parque avec les siens dans des centres d'accueil ?
C'est un roman dérangeant, troublant, qui ne montre pas la laideur des zombies, mais plutôt celle de l'humanité, soulignant notre manque d'empathie, notre attitude intolérante et intransigeante à leur égard.

« … les plus forts, ceux qui tenaient bon, étaient tous mus par une détermination puissante : une femme, un enfant à retrouver ; pour certains, le simple goût de la liberté pouvait être suffisant. Les autres étaient destinés au néant à courte échéance.
Nous nous habituâmes donc à côtoyer des êtres déchus, miroirs de nous-mêmes, comme un avertissement permanent. »

C'est aussi un roman touchant, la situation dans laquelle se trouve Jacques est attristante et poignante.
Le seul être vivant qui fera preuve d'humanité, d'affection et de compassion n'est pas un humain !

*
Pour conclure, l'auteur, avec beaucoup d'humour et une ironie mordante, signe une suite très différente, plus intime et émouvante. Ce deuxième pan de l'histoire est un très bon complément de « Zombies », il m'a beaucoup plu, et je dois en remercier Bouffanges et NicolaK.
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Comme le dit NicolaK : Ne lisez cet ouvrage que si vous avez lu Zombies, du même auteur !!!

Pour cette nouvelle Bouffangerie, nous sommes cette fois-ci dans la peau de nos thanato-résistants et à travers les yeux (même s'ils sont déficients) de notre héros-zombie Jacques Lebrun surnommé Calamity Jake par tous ses amis. Et les amoureux de l'auteur savent déjà pourquoi ce surnom…Eh oui c'est encore un poissard comme Édouard Hythlodée le robinson de Rodden Eiland. On va donc suivre dans cette courte nouvelle, les péripéties du jeune homme victime d'un accident de la circulation qui lui coûtera dans un premier temps sa vie. Il se réveillera quelques jours plus tard dans son cercueil victime de l'épidémie qui empêche nos concitoyens de mourir (voir le livre zombies). Après avoir réussi à s'extraire du caveau, il va se retrouver dans un camp d'internement pour les « résistants » à la mort comme lui.

Bouffanges commence à nous habituer à sa prose qui mêle à la fois l'humour féroce et l'ironie des situations. Notre héros-zombie d'abord aveugle, puis avec un bras amoché et enfin une jambe cassée va vivre des aventures dignes d'un vrai blockbuster hollywoodien. On ne s'ennuie jamais avec cet écrivain qui sait si bien alterner les moments dramatiques avec les instants de plaisanteries. Si son premier opus nous avait donné une vision différente et décapante des zombies, le deuxième innove également en nous propulsant de l'autre côté du miroir afin de nous mettre à la place de ceux-ci. Bouffanges va ainsi plus loin que Lewis Caroll, il met en retrait son Alice et nous demande d'endosser le costume du lapin blanc en redingote. On rentre ainsi dans les sentiments, les sensations, les états d'âme d'un mort-vivant. En 46 pages et sous la forme d'un journal intime, le narrateur va réussir le tour de force de nous les humaniser afin de mieux les comprendre et voire de les aimer…

Après le guide de survie en territoire zombie de Max Broocks, Bouffanges nous affuble d'un autre guide celui de la survie en territoire humain qui va devenir je le pense, d'une grande utilité pour nos nouveaux et étonnants « amis ».

« Excusez-moi… Je suis désolée…Je voulais juste vous rendre ceci ; ça avait l'air important pour vous. Je… Désolée.
Elle devait me tendre quelque chose, mais puisque je ne je prenais pas, elle le laissa tomber à mes pieds. Puis, ayant épuisé tout son courage, elle s'enfuit sans demander son reste.
Je me baissai et ramassai un sac, dans lequel je trouvai le cahier et deux stylos. J'étais ébahi de ce geste encourageant. Malgré le carnage que j'avais dû perpétrer dans leur cuisine, malgré la terreur que ma vue lui avait inspirée, elle avait cherché à comprendre. »
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Mon infirmière, dont j’appris plus tard qu’elle se prénommait Gisèle, était très appliquée, très professionnelle ; mais elle semblait s’évertuer à ne jamais croiser mon regard. Je m’appliquais, en retour, à essayer d’accrocher le sien. Mon regard n’est pas particulièrement perçant, ce n’est pas une première nouvelle ; aussi ne saurais-je lui tenir rigueur de n’avoir pas compris que j’essayais désespérément d’établir un contact. Je faisais de même avec tous ceux qui entraient dans ma chambre. Si j’avais eu ne fut-ce qu’un stylo-bille, j’aurais couvert la chambre, les murs, les draps, et jusqu’à la lunette des toilette de cette interrogation lancinante : « Dites-moi ce qu’est devenue ma femme ! »
Et mon chien.
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Je m’appelle Jacques Lebrun, je suis né à Toulouse le 20 février 1989, mais j’habitais encore récemment au 8 rue des Cerisiers, à L’Isle-d’Abeau. Si vous trouvez ce journal, c’est que je suis probablement mort ; alors, si je peux me permettre de vous demander un coup de main : pourriez-vous le faire parvenir à Mlle Automne Germain, à la même adresse ?
Tout le monde me surnomme Cal. Diminutif de Calamity Jake. Blague d’enfants tenace. Parce qu’il paraît que je suis ce qu’on appelle poissard. Sur le sujet, je reste partagé.
Maman disait : « il n’y a pas de difficultés, il n’y a que des rebondissements. » Sans vouloir geindre, je ne serais pas contre une petite pause dans les rebondissements.

(Incipit)
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Pour mes douze ans, convaincue que j'avais toutes les qualités pour y exceller, ma mère m'inscrivit au judo. Après dix minutes, j'avais le nez en sang. L'entraîneur répondit à mes plaintes : « quand tu te seras pris des coups cent fois, tu ne t'en rendras même plus compte. » À la quatre-vingt-dix-neuvième fois, je parvins à convaincre ma mère que le judo déformait plus mon nez qu'il ne formait ma virilité. C'était peut-être dommage, en fin de compte : aussi bien, avec une mandale de plus, je devenais invulnérable.
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Je ne sais pas trop combien de temps a duré l’entracte, peut-être quelques heures, peut-être quelques jours. Quand le rideau se rouvre, je suis allongé entre six planches. Enfin, entre six planches… Si seulement ! Les cercueils modernes n’ont rien de ceux des westerns. Prouver son amour au défunt par la densité de l’essence de bois du cercueil me semble grandement discutable. Mais au moins suis-je à présent tranquillisé sur ce point qui me causait jusqu’alors quelque inquiétude : mon père m’aime. Il m’aime très fort, même, parce que j’ai eu droit à du chêne massif.
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Évidemment, être né presque aveugle n'est pas particulièrement une chance.Mais, toujours pour reprendre les sermons maternels, un dixième à chaque œil, c'est infiniment mieux que zéro. Et puis, j'ai eu la chance d'avoir d'excellents chiens, autant compagnons que guides. Je n'aurais probablement pas connu de telles amitiés sans mon infirmité.
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