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EAN : 9781730999253
84 pages
Auto édition (21/11/2018)
4.46/5   14 notes
Résumé :
Gabriel Whitaker, chef d’entreprise accompli, s’est mis en tête de racheter et de faire fructifier une entreprise ancestrale : les ateliers du Père Noël.Dans ce conte de Noël capitaliste destiné à être lu durant la période de l’Avent, le lecteur aura 25 chapitres à découvrir, d’environ 3 pages chacun, comme ces chocolats que l’on grignote pour attendre la venue du vieux monsieur rougeaud.Ce conte aux accents cyniques explore les rouages d’un capitalisme débridé, et ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Si vous cherchez un conte original racontant la naissance de Noël et du Père Noël, de cette fête pleine d'amour et de magie, je vous conseille « le quatrième roi mage » d'Antonio Exposito, une aventure de 500 pages d'une fantasy remarquable.
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Mais si vous cherchez un conte moderne expliquant avec humour et lucidité l'émergence et le développement des Noëls commerciaux que vous déplorez peut-être, alors plongez-vous dans le tendre cynisme de Bouffange et de sa petite entreprise qui ne connaît pas la crise : Père Noël, Inc.
.
Le Père Noël en effet est dépassé et s'essouffle, montre des signes d'inadaptation complète aux marchés actuels : travail des enfants, massacre écologique, jouets démodés et pas aux normes ; Surtout, il souffre d'une maladie qui pourrait bien l'empêcher de réaliser ses futures tournées… Il devient temps de passer la main !
.
Gabriel Whitaker est le chef d'entreprise qui visualise tout le potentiel des portes que ça lui ouvre : A lui l'entreprise du Père Noël, nul doute qu'il saura la rentabiliser mieux que personne à l'aide de son réseau de communication, de ses idées révolutionnaires mâtinées de traditions ancestrales.
.
Nous voici dès-lors entraînés dans les affres des négociations, magouilles financières et commerciales, publicitaires etc, pour reprendre les… rennes du vrai Père Noël en remplaçant la magie par la technologie. Et witaker ne manque pas d'idées, à tel point qu'on se demande s'il ne se prendrait pas au jeu du vieux bonhomme !
.
Alors Noël, vulgaire entreprise commerciale, ou Witaker aurait-il finalement un bon fonds même s'il est de commerce…?
.
« Ma petite entreprise, connaît pas la crise
Épanouie, elle exhibe des trésors satinés
Dorés à souhait
J'ordonne une expertise mais la vérité m'épuise
Inlassablement se dévoile
(…)
Le lundi, le mardi, le mercredi, le jeudi, le vendredi
De l'aube à l'aube
Une partie de la matinée
Et les vacances abstinence
Ma petite entreprise, ma locomotive
Avance au mépris des sémaphores
Me tire du néant
Qu'importe l'amour importe
Qu'importe l'amour s'exporte
Qu'importe le porte à porte
En Crimée au sud de la Birmanie
Les lobbies en Libye au Laos
L'Asie coule à mes oreilles
Ma petite entreprise ne connaît pas la crise
S'expose au firmament
Suggère la reprise
Embauche, débauche
Inlassablement se dévoile
(…)
Qui fait que je toque
À chaque palier
Escalier C, bâtiment B
(…)
Le lundi, le mardi, le mercredi, le jeudi, le vendredi
De l'aube à l'aube
De l'aube à l'aube » (Bashung)
.
Vite lu, vite oublié je ne sais pas mais en tout cas plaisant à lire comme intermède de saison à mon pavé en cours.
.
Joyeux bientôt Noël à tous !
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Ils m'ont fait entrer dans une pièce sombre et humide. Ils n'avaient pas forcément un air à fêter le réveillon de la Saint-Sylvestre. J'ai senti qu'il faudrait jouer serré avec eux. Un seul de mes geôliers est resté pour l'interrogatoire.
- Alors c'est vous le fameux Berni ? Celui qui amuse la galerie le mercredi sur Babelio ?
- Oui Monsieur.
- Appelez-moi capitaine, je vous prie. Que faisiez-vous dans la nuit du 1er au 25 décembre ?
- J'étais en Laponie, monsieur le divisionnaire.
- Où en Laponie ?
- Précisément avec Joulupukki.
- C'est qui celui-là ?
- C'est l'autre nom du père Noël, en finnois, monsieur le substitut.
- Jouez pas au plus fin avec moi.
- Oui, mon père.
- Et que faisiez-vous avec Joulupukki ?
- Je jouais du ukulélé.
Je sentais qu'il allait perdre son calme si cet interrogatoire continuait. Il fallait que je sorte de ce mauvais pas... L'homme s'est levé et a commencé à tourner autour de moi d'un air menaçant.
- Vous savez au moins pourquoi vous êtes ici ?
- Non, mon brave. J'aimerais connaître le chef d'accusation.
L'homme est revenu vers son bureau et a appuyé sur la petite touche d'un interphone : « Faites entrer le chef d'accusation. »
Le chef d'accusation est entré et a lu le réquisitoire d'une voix monocorde. « Berni_29, lecteur de son état, présent dans le groupuscule Babelio depuis 4 ans où il dévoierait les élèves d'une classe de CE2 tous les mercredis matin. En outre, il écrit des critiques subversives.
- Et primesautières aussi, si je puis me permettre, monsieur le caporal-chef.
- N'interrompez pas l'accusation je vous prie, répliqua mon interlocuteur principal, les charges contre vous sont déjà suffisamment graves. Veuillez poursuivre, chef d'accusation...
- Vous êtes accusé d'avoir lu d'une traite le récit qui s'intitule Père Noël, Inc. d'un certain Bouffanges sans respecter l'Avent.
- Avant ? Mais avant quoi ?
- le calendrier de l'Avent. Il y a 25 chapitres et chaque chapitre doit se lire l'un après l'autre, un par jour jusqu'à Noël... Ne pas respecter cette règle contrevient à la loi.
Puis il s'est tourné vers le chef d'accusation.
- Merci chef d'accusation, vous pouvez disposer.
Il y eut un silence glaçant. C'était donc ça leur leitmotiv. Ils n'avaient donc pas grand-chose de solide contre moi. Et moi, au contraire j'avais toutes les bonnes raisons du monde d'espérer m'échapper de ce mauvais pas.
- D'ailleurs, vous n'êtes pas le seul. Deux autres personnes, une certaine Sylvie et un certain Arimbo, sont appelés à comparaître pour les mêmes chefs d'inculpation. On essaiera d'examiner s'il n'y a pas de complicité entre vous trois. Mais pour l'heure, qu'avez-vous à dire pour votre défense ?
Alors j'ai parlé tranquillement, je m'en suis tenu aux faits, strictement aux seuls faits.
Si je n'avais pas eu le temps de lire chapitre par chapitre dans la nuit du 1er au 25 décembre, c'est que j'étais occupé à aider le père Noël, ou du moins à éviter un drame.
- Un drame, mais quel drame ?
- Une tentative d'OPA contre le père Noël. Et pour éviter cette OPA, un grand magnat de la finance, un certain Gabriel Whitaker, un vrai requin en affaires, ne trouve rien de mieux que de proposer au père Noël de s'associer dans une entreprise où tous les coups sont permis. Je me suis fait passer pour un auditeur de l'entreprise concurrente, je me suis rendu en Laponie. Et là j'ai découvert l'envers du décor, la noirceur des coulisses de Noël : un père Noël qui avait la tuberculose, des rennes dont la moitié avait la maladie de la vache folle, des usines polluantes, des jouets qui ne respectaient pas les normes de sécurité, mais surtout, surtout, des lutins âgés à peine de treize ans, exploités dans des conditions ne respectant pas les conventions de l'Organisation Internationale du Travail.
Mes rêves d'enfant se sont alors brisés. Où était la magie de Noël quand tous les coups étaient permis, entre campagnes de publicités racoleuses et mensongères et chausse-trappes entre concurrents sans foi ni loi... ? Où était l'enfant dans tout cela, ses désirs, ses étonnements, son besoin d'émerveillement
Alors j'ai décidé de prendre les rênes de cette histoire.
- Les rennes ? Mais pour quoi faire ? N'étaient-ils pas déjà malades ?
- Je voulais faire renaître la magie de Noël, même si au fond de moi je n'y croyais plus depuis des lustres.
Je dois vous avouer que je n'ai pas attendu ce conte lucide et grinçant de Bouffanges pour m'en convaincre... Je n'ai pas attendu de me rendre chez Joulupukki et voir l'envers du décor pour me faire une opinion...
Mais voilà ! Je viens de prendre une claque, je viens de rire jaune dans cette manière qu'a Bouffanges de dénoncer sur un ton truculent et merveilleusement impertinent les miroirs aux alouettes, les faux-semblants, les aberrations de notre société, la folie mercantile de notre monde, où chaque Noël qui vient apporte encore plus son lot de peine, efface encore un peu plus à chaque fois la capacité des enfants à rejoindre l'étonnement et l'imaginaire...
L'homme s'est alors levé, s'est approché de moi. Je n'avais plus envie de me défendre, je n'avais plus la force de me battre... Il m'a fait me lever, je n'avais plus peur... Il m'a amené vers la fenêtre, l'unique fenêtre étroite de la pièce où la lumière d'un pâle soleil d'hiver venait se déverser...
Alors il s'est mis à chanter en posant son bras sur mon épaule :
♫ Prendre un enfant par la main
Pour l'emmener vers demain ♬
♫ Pour lui donner la confiance en son pas
Prendre un enfant pour un roi ♩ ♩ ♩
Le chef d'accusation est alors entré précipitamment dans la pièce pour annoncer : « capitaine ! ô mon capitaine ! les deux détenus prénommés Sylvie et Arimbo se sont évadés. »
Mon interlocuteur a fait comme s'il n'entendait rien. Alors il a continué de chanter d'une voix émue en me serrant fort contre lui comme pour me protéger :
♫ Prendre un enfant dans ses bras
Et pour la première fois ♬
♫ Sécher ses larmes en étouffant de joie
Prendre un enfant dans ses bras ♩ ♩ ♩
Nous avons alors vu un traîneau traverser le ciel, tiré par quatre magnifiques rennes et depuis ce traîneau Sylvie et Arimbo nous ont salués d'un geste amical et empli de chaleur.
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Alors, les calendriers de l'Avent,même avec les petits chocolats, j'ai du mal à résister ( je suis sûre que tu me comprends Doriane). Donc vous pensez bien, un livre de Bouffanges... Et pourtant, je n'ai commencé que Dimanche, je me disais, comme cela je peux lire trois chapitres d'un coup, et poser la liseuse. Bon, quand je l'ai posée, le livre était terminé...

Ce ne sera pas mon Bouffantes préféré, même si j'ai apprécié cette lecture. Peut-être suis je trop réfractaire à Noël, maintenant qu'il n'y a plus de petits dans la famille et que les obligations que l'on s'impose à cette époque me semblent de moins en moins justifiées, et puis certaines personnes me manquent particulièrement à ce moment.

Arrêtons de parler de moi et revenons à Gabriel. Gabriel est un homme d'affaires aux dents qui rayent le parquet, alors pourquoi pas racheter le père Noël, surtout qu'un concurrent Santa s'est mis sur les rangs. Mais l'entreprise du père Noël est une catastrophe écologique ( il faut beaucoup chauffer en Finlande et le soleil n'est pas là pour des panneaux photovoltaïques) et sociale (faire travailler les lutins pour rien...) Alors comment tirer parti de tout cela ....

Vous aurez hâte de savoir (raté pour le calendrier) et Bouffanges pointe du doigt avec l'humour au second degré qui le caractérise toutes les dérives de ce qui est devenu un énorme enjeu commercial.
Sans oublier des personnages secondaires attachants ou désopilants ( ah les avocats du père Noël)

Un conte de Noël qui saura quand même nous offrir un peu de cette magie qui est encore, malgré tout, associée à ce mot : Noël

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(L)a consigne donnée pour cette lecture est de lire un chapitre par jour comme pour un calendrier de l'avent.
(E)nsuite la mayonnaise à la bouffangite peut enfin prendre et nous livrer un petit chef-d'oeuvre sous la forme d'un conte de Noël à déguster sans aucune modération.

(P)our Gabriel Whitaker, célibataire et déjà multimilliardaire, une seule idée en tête, le rachat de l'entreprise du Père Noël qui est à vendre, vu l'âge avancé du petit bonhomme rouge.
(E)t pour arriver à ses fins tous les coups du capitalisme libéral et des profits à tout prix seront permis.
(R)oman feuilleton que l'on aura du mal à abandonner dès la lecture commencée. Les rouages des mécanismes financiers qui font face à la magie de l'esprit de Noël, les traders de Wall Street aux lutins de Laponie.
(E)n fait une histoire bien construite avec des personnages riches en couleur comme on les aime chez cet écrivain…

(N)ous voyageons beaucoup dans ce petit conte, des bureaux de la City londonienne,
(O)n visite les ateliers de Joulupukki (Père Noël en finnois),
(E)n passant par Annecy où la mère de Gabriel vit.
(L)a maman qui sera l'élément marquant de cette histoire…

(E)t même les Femen sont de la partie, comme les réseaux
(S)ociaux, les drones et autres produits high-tech.
(T)out est dans le sens des affaires.

(U)ne fable sur la reprise d'une entreprise pas comme les autres,
(N)ul honte à lire ce contre-conte qui met en avant l'appât du gain,
(E)ntaché par des campagnes publicitaires dures et parfois mensongères.

(O)n aime son humour décapant mais on aime aussi
(R)etrouver cette humanité propre à cette période de fêtes.
(D)u grand art pour Monsieur Bouffanges qui sait jongler avec ces deux sentiments.
(U)ne fin enfin comme on aime voir et
(R)evoir…
(E)ncore merci à mon amie NicolaK pour cette belle découverte trouvée au pied du sapin !!!

Pat l'Acrostiche.
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Mon fils de 4 ans m'avait prévenu un jour, avec sérieux et perspicacité :

- le Père Noël avait les chaussures du maitre.

Des années après, Bouffanges enfonce le clou, en dénonçant l'emploi, non pas fictif, mais bien réel, de petits lutins en Laponie, travaillant pour rien dans une usine de jouets en bois, elle-même chauffée au bois et au fioul. 300 tonnes, quand même.
Un charmant homme d'affaire, après audit, décide non pas d'acheter une affaire aussi peu politiquement convenable, mais de faire du vieil homme aviné son associé, en d'autres termes dont la fortune serait virtuelle. Il devrait en outre abandonner « l'oeil de la peluche qui pourrait boucher une trachée, la vis de la petite voiture qui pourrait crever un oeil, et le verre du kaléidoscope qui pourrait couper un doigt ».

Avec toujours l'image surannée « des bonheurs simples d'antan » d'un Père Noël en rouge continuant à distribuer des jouets modernes, eux, l'image de marque s'accompagnant de l'emploi de drones. Finies les cheminées poussiéreuses.

Voilà, le piranhas de la finance, suivant le dicton qui dit que l'on s'enrichit en donnant, s'allie, enfin, achète certains journaux, la BBC, les réseaux sociaux, se sert des Femen qui viennent les seins nus envahir la Laponie, pas trop longtemps à cause du froid, ridiculisant ainsi les féministes voulant être elles mêmes des Mères Noël, et enfin, homme de son temps bien que se servant de symboles moyenâgeux, donne dans l'humanitaire en faisant bien attention au choix des receveurs de ses cadeaux.
Et s'enrichit fabuleusement.

Comme son héros, Bouffanges, en 25 chapitres, utilise le discours d'un as de la finance, allié à un humour acerbe, réjouissant, nous réconciliant presque avec le personnage bouffon du Père Noël.
La conclusion de mon fils, tout de même, était que le maitre s'était déguisé, et que c'était une imposture, cette histoire.

Nicky, comme je veux te remercier d'avoir insisté pour que je lise ce livre, un ami à moi pourrait venir te visiter dans quelques jours.
Tu le reconnaitras, il a une petite clochette sur son bonnet.

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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Gabriel s'en voulait encore de n'avoir pas pu dire un mot. Nombreux étaient ceux qui avaient dû s'attendre à ce qu'il le fìt. Mais il en avait été incapable. Alors les témoignages s'étaient accumulés sans lui, et le puzzle s'était dessiné sous ses yeux. Sa mère, orpheline à vingt-cinq ans, veuve à vingt-huit, n'avait rapidement eu plus que lui au monde. Elle avait tout fait pour qu'il puisse accomplir sa vie, tracer sa voie. Sa réussite, il la devait aux sacrifices concédés par sa mère durant vingt ans. Une vieille dame s'était présentée à l'autel pour préciser: «Un sacrifice, c'est renoncer à ce qu'on aurait préféré faire pour ce qu'on doit faire. Marlène disait toujours : je ne me sacrifie pas, puisque ce que je préfère faire, c'est rendre heureux mon fils.»
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Qui avait bien pu confier à un dodo la responsabilité de porter le quatrième courrier ? Allez savoir. Les dodos ne sont pas très fiables. Ils ont un petit pois pour cerveau et ne font que rarement l’effort de le solliciter. Pour être tout à fait honnête, ils ne s’occupent jamais d’autre chose que de faire, à chaque instant, ce qui leur passe par les pattes. Par ailleurs, leurs ailes ridicules ne leur permettent pas de voler. Tout au plus peuvent-ils courir, leur bedaine duveteuse bondissant de droite à gauche. Choisir un dodo comme messager d’une lettre si importante pouvait donc sembler inopportun. Mais peut-être l’expéditeur comptait-il moins sur le dodo que sur le simple hasard ?
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Les chênes auraient perdu leurs feuilles, délicates touches verdâtres parsemées de rousseur, les dernières fleurs auraient fané paresseusement, le somptueux tapis multicolore de l'automne se serait dessiné peu à peu sous les efforts de la nature, si celle-ci n'avait été depuis longtemps enfouie avec acharnement sous des mètres cubes de béton, de bitume et de pavés qui n'avaient cure des caprices des saisons.
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— C’est ce que me dit mon médecin… Il faudra que j’aille faire des examens, dès que je vous aurai transmis les rênes.
— Des examens… Est-ce qu’il a une idée de ce qui vous arrive, Père Noël ?
— Il parle de tuberculose, rien que de bien courant, en somme…
— Courante, la tuberculose ? Mais plus personne n’a la tuberculose, de nos jours, Père Noël ?! Vous n’êtes pas vacciné ?
— Je n’ai jamais pris le temps… Et puis, vous savez, je ne croise jamais la moindre vache, alors à quoi bon… Au début, encore, j’allais jusqu’en Inde et au Pakistan, ça aurait pu se discuter, mais à présent je ne dépasse guère la Belgique…
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— C’est ce que me dit mon médecin… Il faudra que j’aille faire des examens, dès que je vous aurai transmis les rênes.

— Des examens… Est-ce qu’il a une idée de ce qui vous arrive, Père Noël ?

— Il parle de tuberculose, rien que de bien courant, en somme…

— Courante, la tuberculose ? Mais plus personne n’a la tuberculose, de nos jours, Père Noël ?! Vous n’êtes pas vacciné ?

— Je n’ai jamais pris le temps… Et puis, vous savez, je ne croise jamais la moindre vache, alors à quoi bon… Au début, encore, j’allais jusqu’en Inde et au Pakistan, ça aurait pu se discuter, mais à présent je ne dépasse guère la Belgique…
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