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EAN : 9781549822759
201 pages
Auto édition (24/09/2017)
4.01/5   34 notes
Résumé :
Le corps meurtri d’une enfant de 9 ans vient d’être découvert à l’institut psychiatrique où elle séjournait. La porte de la chambre était verrouillée, les vigiles n’ont rien vu, le personnel soignant n’a rien entendu. Cette affaire complexe et nébuleuse est une mission toute désignée pour Dan Kieffer. Il va devoir s’y coller, pas le choix. Il devra taire ses préjugés en matière de psychologie et ravaler ses diatribes car une nouvelle équipière va lui être attribuée,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Deux étoiles pour l'indéniable fluidité de l'écriture. Hormis ceci, aucun personnage n'est creusé, des révélations tombent d'un coup, comme si elles venaient subitement à l'esprit de l'auteure, ce qui entraîne des situations granguignolesques dignes d'une mauvaise série B américaine. D'ailleurs, le rythme des rebondissements se prêterait davantage à une adaptation télévisée qu'à un livre un tant soit peu sérieux. Quant aux émotions qui pourraient s'en dégager, je n'en ai ressenti aucune. Passons sur les scènes "osées"... plus que ridicules telles que décrites.
Parmi les incohérences qui m'ont choquée :
J'attendais beaucoup de ce roman, j'en ressors plus que déçue.
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Institut psychiatrique Victor Broussail : une petite fille de 9 ans a été assassinée d'une manière atroce. Son corps et son visage ont été mutilés.
On y envoie le commissaire Dan Kiefer, un policier au franc-parler et aux réactions parfois un peu trop violentes. Sa ressemblance avec Jean Reno dans « Léon » ne lui permet pas de passer inaperçu ! Les hommes le craignent et les femmes tombent sous son charme. Mais dès lors qu'il pose ses larges paluches sur votre bureau, vous n'avez qu'une envie : lui donner satisfaction pour qu'il vous laisse tranquille !

Le voilà donc qui déboule dans l'institut, accompagné de Stéphanie, une psychiatre de la criminelle qu'on lui a imposé en haut-lieu. Les indices sont très pauvres et Dan sent que cette affaire va être délicate. Il interroge le personnel soignant à tour de bras mais rien ne filtre. Au contraire, une chappe de plomb et de silence semble s'être posée aux quatre coins de l'établissement de soin.

C'est alors que les péripéties et les retournements de situation vont s'enchainer à une vitesse folle. Qui est vraiment Stéphanie, cette psychiatre de la criminelle que des personnes de l'institut semblent reconnaître alors qu'elle dit ne jamais y avoir exercé ? Et Kiefer, ce rustre, que cache-t-il sous couvert de ses terribles migraines ? Est-il vraiment celui qu'il dit être ? Que veulent dire ses terribles visions qui le mettent à mal ?
Les assassinats d'enfants dans l'institut, tous soumis au même mode opératoire horrible, vont être réitérés. Mais Dan ne trouve pas l'identité de l'assassin… Son passé, lui, le rattrape d'une manière violente et inattendue.

La perversité humaine va se profiler d'une manière abjecte et déclencher de nombreux questionnements chez notre enquêteur : « Quel plaisir l'homme pouvait-il tirer du fait de tant salir, pervertir, humilier, blesser de jeunes proies sans défense ? Était-il si lâche pour ne pas affronter des adultes tels que lui ? Comment pouvait-on propager la peur, le stress et l'angoisse sans éprouver une once de culpabilité ? » Comment Kiefer, père de famille, peut-il réagir?

Au final, Sylvie Bougeot signe un thriller qui emmène son lecteur à 200km/h dans les méandres de la psychologie humaine la plus noire. Les évènements et découvertes s'accélèrent dans les dernières pages et j'avoue que parfois, j'aurais eu besoin d'un peu plus d'explications quant aux révélations finales. Mais dans l'ensemble, on reste vraiment en apnée dans un univers qui s'assombrit, qui étouffe et questionne, au fur et à mesure que l'on tourne les pages.
Une auteure à suivre. Indubitablement.
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Chronique d'une flingueuse : L'avis de Sylvie K la polardeuse pour Collectif Polar
Dès la première ligne c'est l'horreur une petite fille qui perd la vie en souffrant le martyre. Cela se passe dans sa chambre dans l'institut psychiatrique où la petite fille est soignée.
Dan Kiefer dont le frère à séjourné dans cet institut veut se charger de l'enquête. C'est un bon flic mais violent et brut dans ses paroles comme dans ses actes. Son homologue ne veut pas le laisser seul sur cette enquête, Dan est obligé d'avoir comme co-équipière la psy du département Stéphanie Boileau.
Dan ne trouve un intérêt dans la vie que pour son métier pour ne pas affronter ses souvenirs et vivre, il se plonge dans les enquêtes les plus sordides.
Leur duo démarre avec des joutes verbales, Dan n'aime pas les psy, Stéphanie sent et devine sa colère, elle est intriguée par son côté sombre. Ils vont devoir apprendre à communiquer pour avancer dans l'enquête. Un second meurtre très violent est commis. Dan est victime de migraines atroces et a des hallucinations. Stéphanie dissimule une partie de son passé elle est reconnue dans l'institut mais nie y avoir travaillé. Ils ont des secrets qui les relient à cet institut et se soupçonnent mutuellement d'avoir pu commettre l'impensable malgré une attirance latente. Les pistes s'intensifient abus, mensonges, sévices, corruption dans l'institut en passant du directeur à la psychiatre. Dans la perversité éclatera la vérité…..
L'auteur met en avant les personnages complexes des enquêteurs qui se retrouvent confrontés à leur histoire personnelle mêlée à l'enquête.
Mais aussi la violence des meurtres qui, très réaliste dans sa description, apporte la touche d'atrocité qu'il faut pour trouver l'être abject capable de telle monstruosité. Tous ont un profil de coupable. Qui s'est introduit dans cette chambre 312 ?
Sylvie Bougeot nous décrit parfaitement l'univers psychiatrique. On est en vase clos dans cet institut où des enfants se meuvent en silence. Il pourrait s'y passer nombre de méfaits, ces enfants à part sont sans défense. Cette histoire pourrait allumer une alerte chez le lecteur ?
Tous les éléments sont réunis pour faire de cette histoire un thriller efficace le lieu, l'intrigue, les personnages. Je mettrai juste un bé mol sur la fin -car le dénouement des intrigues ou les épilogues sont un de mes points de lecture important-. J'aurais aimé que le tueur soit peu être plus présent au cours de l'histoire, qu'on le sente vraiment rôder dans cet institut, à l'affût…
Mais je vous laisse entrez si vous osez dans cet institut et découvrir la Chambre 312. Vous y passerez comme moi un bon moment !
Merci à Marc Duteil et à M+ Editions pour leur confiance.
Pour en savoir plus sur ce titre c'est ci-dessous :


Lien : https://collectifpolar.wordp..
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« Ce n'est pas le moment de dormir »

Dès le début commencement d'une enquête, des indices, des témoignages, des doutes mais pas de suspects en vue. L'histoire continue, un retournement de situation inattendu donne une dynamique supplémentaire au roman. le récit est tellement prenant que je ne laisse plus le livre au point de manger plus tard pour connaître la fin et je ne suis pas restée sur ma faim !
Fin du 4ème chapitre je suis totalement prise par l'histoire. le roman m'accroche au point de vouloir devenir un personnage du récit. Je n'ai pas lâché ce livre lu en moins de deux jours. Même s'il y a un élément qui me paraît exagéré et un ou deux éléments qui pourraient être approfondi pour accentuer le suspense, c'est un bon thriller.
J'apprécie les références aux BD. J'aime lorsque les personnages fictifs lisent et que l'écrivain-e cite des titres de livres. Je recommande cette lecture. Bravo à l'écrivaine.
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Oh la la, mes amis, comme j'ai aimé ce bouquin ! Un thriller psychologique comme je les aime. Une enquête captivante, des crimes odieux et sanglants, des jeux de pistes, tous les éléments sont là pour que je me régale et quel festin !

Le point fort de cette histoire est pour moi la relation vraiment ambiguë entre Dan et sa partenaire. Entre les non-dits et les secrets, on se creuse vraiment la tête jusqu'à pratiquement la perdre... C'est magnifiquement mené alors je ne peux dire que bien joué à l'auteure. Franchement, c'est du lourd ! Et il y a même un jeu de séduction qui s'installe pour nous torturer les méninges encore plus. Vrai ou faux? Rien n'est jamais tout blanc, rien n'est jamais tout noir... sauf Salem.

Deuxième point bonus, l'auteure traite d'un sujet x que je ne veux pas nommer mais lorsque vous lirez vous comprendrez mon point de vue. Donc, ce sujet x n'est que très rarement abordé dans les livres et encore moins par une femme. J'ai trouvé cela franchement malin d'aborder cette thématique tabou. Bon, ok, j'ai conscience que c'est très flou comme deuxième point mais je n'ai pas envie de spoiler et ça m'a franchement bouleversée... Revenez vers moi une fois que vous aurez lu. Je veux connaître votre feeling, je suis encore perturbée !

L'auteure possède une plume fluide et elle entretient un rythme endiablé tout en posant un atmosphère complètement anxiogène. Pari réussi sur toute la ligne ! Foncez, achetez-le, lisez-le... excellent moment de lecture à venir pour vous!
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Commissaire à la criminelle depuis vingt-cinq ans, Dan Kiefer luttait chaque jour pour ne pas sombrer dans la psychose. Des images traumatisantes s’imprimaient sur sa rétine à chacune de ses découvertes macabres. Des corps violentés, torturés et retrouvés dans d’improbables postures. Des hommes, des femmes, des adolescents, des enfants et même des nourrissons qui payaient de leur vie, la folie meurtrière.
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Dan Kiefer luttait avec ses propres armes et la violence en faisait partie. Elle était devenue une maîtresse incontrôlable, envahissante et pourtant nécessaire. Face à un dément, pensait-il, il fallait pouvoir se préparer à la riposte. S’adapter à son mode de pensée, à son mode de fonctionnement, adopter les mêmes codes et le même langage que lui, c’était la clef pour obtenir arrestation et aveux.
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Dan Kiefer ignora l’intervention de la psychiatre et continua à griffonner son bloc-notes.
- Les parents de la petite victime ont-ils été prévenus ?
- Les parents… Le père est en prison et la mère en cure de désintoxication…
- Beau tableau ! Mais les avez-vous tout de même contactés ?
- Non… J’ai pensé que peut-être vous pourriez…
- M’en charger ? On se repasse la patate chaude, hein… ? Kiefer tapota du bout de son stylo
le bloc sur lequel il était en train de noircir les pages. Il réclama les coordonnées des parents et les inscrivit en silence. L’image de cette femme éventrée dans la forêt lui revint en mémoire comme un cauchemar récurrent. Une véritable obsession.
- Je crois savoir que vous disposez également d’une section adultes, n’est-ce pas ?
- Oui, ils sont plus loin et séparés des enfants et des adolescents !
- C’est heureux ! Séparés par quoi ? Un mur de trois mètres, une clôture électrifiée...?
- Non, enfin... Par... une haie dans un souci d’harmonie et de bien-être !
- Dans un souci d’harmonie ? répéta-t-il en serrant les dents. Il inspira une grande bouffée d’air afin de poursuivre plus sereinement son interrogatoire. Mais enfin, Monsieur le Directeur, vous rendez-vous compte que vous exposez de jeunes proies à de dangereux criminels, je suis pratiquement sûr que, parmi vos pensionnaires, vous avez plusieurs prédateurs sexuels !
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derrière ses orbites, un épais nuage noirâtre se liquéfia soudain, entraînant l’alerte générale. Des silhouettes en blouses blanches s’agitaient de façon frénétique pour tenter de rapatrier les enfants à l’intérieur des pavillons, tandis que la pluie commençait ses ravages, lacérant les vitres de la voiture
avec une violence hors du commun. Les essuie-glaces s’affolaient sur le pare-brise qui luttait pour ne pas se briser sous la pression des trombes d’eau.
Stéphanie Boisleau poussa un hurlement qui fit tressaillir Kiefer. Une jeune enfant à peine âgée de quatre ans avait surgi de nulle part, se jetant sous les roues de la voiture, obligeant l’enquêteur à
freiner brusquement. Par chance, Dan maîtrisait parfaitement l’aquaplaning. La gamine, trempée jusqu’aux os, restait prostrée devant eux, le visage marqué par de sombres cernes qui auréolaient de profondes pupilles noires. Le visage cireux, le regard menaçant, elle continuait d’observer la
psychiatre et le commissaire encore ébranlés par l’incident.
Quelques secondes plus tard, une jeune infirmière s’était précipitée pour récupérer l’enfant.
- Alors la psy, on y va ? On se jette à l’eau ?
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Quel plaisir l'homme pouvait-il tirer du fait de tant salir, pervertir, humilier, blesser de jeunes proies sans défense? Était-il si lâche pour ne pas affronter des adultes tels que lui? Comment pouvait-on propager la peur, le stress et l'angoisse sans éprouver une once de culpabilité?
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