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Laide, déçue, empli d'aigreur, "j'étais prise de la même nausée....", voilà un début « prometteur » qui donne le ton de ce qui va suivre. C'est une jeune femme qui va prochainement publier son premier roman. Elle vit seule et déambule dans un Paris gris et laid, qui suinte de solitude, y traînant son propre spleen. Son éditrice lui a demandé de dédicacer son livre. Elle qui n'aime personne y compris sa mère, est face à une rude tâche. Elle n'a que trois jours pour cette "dédicace" qui l'oblige à confronter sa misère affective, "une dédicace" qui pourrait éventuellement la sauver de sa propre insignifiance.

Ça aurait pu être une idée de sujet intéressante, mais à force de s'acharner à la rendre intéressante, d'un style forcé et d'un humour douteux ( du genre, " je me sentais aussi proche de lui que d'un cafard mort dans un évier" ou, être enceinte " me fait autant envie que des trombones ou des pauses cafés "), en résulte un texte fade qui baigne dans une morosité qui ne donne qu'une envie, s'en s'échapper au plus vite possible.
La “nausée “, le mot clé du livre, répété à gogo, a finit aussi par m'attraper.
"Je suis sortie de son bureau nauséeuse, comme si j'avais trop bu", dit-elle, et bien pareille pour moi, «  Je suis sortie de son livre nauséeuse...... ». Surtout ce mépris pour sa propre mère agrémenté d'un humour véreux ( pour ne pas répéter douteux ), m'a achevée......

Comme l'auteur a le même âge que la jeune écrivaine du livre, la trentaine, je suppose qu'il y a beaucoup d'elle dans ce personnage. Je trouve dommage qu'on soit aussi pessimiste, aussi dénué d'amour au sens large, aussi cynique ( même avec le désir sexuel), déjà si tôt sur un chemin aussi long que celui de la Vie où les épreuves et les aléas deviennent de plus en plus nombreux et difficiles. Et que dire de son pseudo d'écrivaine ?, je vous laisse le découvrir.......
Un livre dont je ne déconseillerais pas la lecture, car les sensibilités sont différentes, et j'aimerais vraiment retenter ma chance avec son prochain livre, car un premier roman est toujours difficile et celui-ci n'est pas totalement dénué d'intérêt. Mon seul conseil serait d'éviter cette lecture dégoulinante de solitude, par des temps moroses, et surtout par ces temps de fêtes........

Un grand merci aux éditions Allary et NetGalley, pour l'envoie de ce livre.
#La Dédicace #NetGalleyFrance
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J'étais ravie d'avoir reçu ce livre lors de la dernière opération Masse Critique, je remercie donc les Éditions ALLARY, et le site de BABELIO.

Le titre était prometteur, original, voire aguicheur. le sujet d'un auteur de premier roman cherchant à qui le dédicacer était audacieux.

J'ai été séduite durant les 50 premières pages environ, mais très vite la déception a pris le dessus. Je ne voyais pas où l'auteure voulait m'emmener, entre ses vomissements répétés et ses errances urbaines. Je n'ai pas tellement accroché non plus avec son humour, noir le plus souvent. Malgré la satire du monde de l'édition, et de la société parisienne avec son indifférence à l'autre, l'ensemble m'a juste laissé un goût de déprime intense. J'ai même trouvé des passages vulgaires et surtout amenés de manière inopportune, à mon avis.

La lecture doit procurer du plaisir, ce ne fut pas le cas, j'ai failli arrêter avant la fin, mais par respect pour l'auteure de ce premier roman, j'ai poursuivi.
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Lorsque son éditrice demande à la narratrice de prévoir une dédicace, ultime étape avant la publication de son roman, un profond désarroi s'installe en elle. Et le monde entier, ou plutôt le microcosme dans lequel elle évolue, devient un paysage nouveau vu à travers le prisme de cet impératif incongru. C'est ainsi que défilent une galerie de portraits tendres, délicats et souvent drôles de la famille, des amis, ou des voisins , quand ce ne sont pas des inconnus.

Que ce soit sur son palier, dans le hall de son immeuble, dans un vernissage d'art contemporain ou au salon du livre de Brives la gaillarde, c'est avec un regard sans complaisance mais jamais amer que celle qui considère comme une marque de reconnaissance d'être appelée par son prénom et qui se languit derrière un téléphone qui ne vibre jamais, dresse un portrait en demi teinte des solitudes urbaines.

La quête d'une dédicace est un prétexte à épingler les travers de notre société contemporaine mais l'auteur manie l'auto dérision avec adresse , de telle sorte que l'on reste avec une impression de légèreté plutôt que de déprime.

Malgré quelques imperfections dans l'écriture , ce premier roman tout en sensibilité est une réussite, et plaisant à lire, tout en gardant à l'esprit que derrière l'humour se cache parfois les tourments anciens que les adultes ont relégués au chapitre des enfantillages et enfouis sous des attitudes conventionnelles policées.

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Je remercie Allary Editions pour l'envoi, via net galley du roman La dédicace de Leila Bouherrafa.
Son premier roman part à l'imprimerie, et la narratrice ne sait pas à qui le dédicacer... Elle vit seule, son téléphone ne vibre pas, elle a de plus en plus de mal à aimer sa mère.
À qui pourrait-elle dédicacer son livre ?
Son éditrice lui donne trois jours pour trouver alors elle cherche à qui elle peut le dédicacer....
La dédicace est un roman que j'essaye de lire depuis facilement un mois voir un peu plus. Je le commence et je décroche. J'ai tenté de le lire plusieurs fois, sans succès..
Et puis ce matin je me suis réveillée motivée et j'ai décidé de le lire, coûte que coûte ! J'ai bien fait de m'accrocher car après des débuts un peu difficiles, dans l'ensemble j'ai apprécié ma lecture.
La narratrice a écrit son premier roman et s'il y a bien quelque chose à laquelle elle n'avait pas pensé c'est à la dédicace. Pour moi, cela me parait super facile, si j'écris un roman un jour je saurais à qui le dédicacer ! D'ailleurs quand elle en parle avec des gens ils ont leurs opinions. Notre narratrice, elle, galère !
La dédicace est un roman dont le sujet me tentait, j'étais curieuse de lire ce que cela pouvait donner. Malheureusement j'ai eu du mal à accrocher au début. Et par moment, je trouve qu'il y a des longueurs. La narratrice dit beaucoup de choses, et parfois elle suit le cours de ses pensées.. qui ne sont pas les miennes. Comme je n'ai pas forcément le même résonnement qu'elle, je me suis parfois perdue dans ce qu'elle raconte.
Il y a des passages qui m'ont beaucoup plu. J'ai apprécié la fin. Mais je dois avouer que j'ai moyennement été convaincue par ce roman.
Intéressant certes, mais je ne suis pas certaine d'en garder un grand souvenir.
Ma note : trois étoiles.
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À Paris au petit matin, une jeune femme erre dans les rues, un peu nauséeuse. Elle aurait pourtant toutes les raisons de se réjouir car son éditrice l'attend pour mettre la dernière main à son premier roman prêt à partir à l'imprimerie! Elle n'est guère plus à l'aise en arrivant dans les bureaux de la prestigieuse maison, rue Saint-Denis. Elle sait que la réceptionniste la jalouse un peu, car a publié un recueil de nouvelles aussitôt oublié et tente de faire son trou comme pigiste. Et puis Hortense, son éditrice qui lui fait signer les derniers papiers lui rappelle qu'elle doit encore lui fournir une dédicace. Simple formalité? Non, car sa petite fille trouve que c'est le plus important dans un roman!
La voilà repartie, tout aussi nauséeuse, à la recherche de ces quelques lignes qui ne l'inspirent guère. Son amie Yvette, prostituée, ne peut pas l'aider malgré son bagout, pas davantage que ses voisins, occupés par une inscription énigmatique peinte dans le hall «Michel Sardou a le sida». Après avoir déjeuné avec sa mère – ce qui termine de la convaincre qu'elle ne mérite pas qu'elle lui dédie son livre – elle va essayer de se changer les idées dans un cinéma rue Rambuteau. Mais quand une idée fixe vous tenaille, il devient difficile de se concentrer sur autre chose.
Leïla Bouherrafa a eu l'idée originale de publier un premier roman qui met en scène une jeune romancière… qui publie un premier roman. Il ne lui manque plus que cette dédicace qui devient vite une obsession. Passant devant une librairie, elle va feuilleter des dizaines d'ouvrages et collectionner autant de dédicaces qui ne lui serviront finalement à rien.
On s'amuse de ses pérégrinations, des anecdotes qui parsèment son récit et qui débouchent sur un constat plutôt brutal: il lui faut trouver au plus vite possible quelqu'un qu'elle aime pour lui dédicacer son livre!
Vous croiserez ensuite un SDF, le cadavre d'un voisin, Vanessa, la vendeuse noire de chez Sephora, sa copine Alice qui chasse les hommes car son horloge biologique tourne ou encore un chien mort. Sans oublier l'escapade au salon du livre de Brive-la-Gaillarde qui va aussi lui réserver quelques surprises et quelques rencontres. Et au moment où l'échéance se rapproche, on aura passablement ri de ces épisodes truculents, parsemés de jolies formules telles que «le matin vous maudissez, le soir vous périssez» et de cette inspiration qui la pousse vers une galerie d'art pour rencontrer la fille de son éditrice. Mais je n'en dirais pas davantage, sinon que ce premier roman vous ravira. Quoi de mieux pour débuter une nouvelle année littéraire?

Lien : https://collectiondelivres.w..
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Lancée en mai 2014, Allary Éditions, jeune maison d'édition indépendante et fière de l'être, une maison d'édition dont on découvre avec grand enthousiasme certains de ces jeunes auteurs (comme Florent Oiseau en 2016) fête ses 5 ans en 2019.. dans les nouveaux jeunes auteurs qui frappent à la porte de cette maison d'édition, saluons la sortie du premier roman de Leila Bouherrafa, justement intitulé " La Dédicace"

L'histoire simple mais efficace d'une quête d'une dédicace pour une primo romancière donne lieu à une introspection assez féroce et cruelles, et une série d'instantanés et de portraits joliment épinglés.

On pense- en moins cinglant et moins hilarant évidemment au récent Discours de Fabrice Caro qui prenait peu ou prou le même prétexte de départ- , et comme chez l'auteur de Zai Zai Zai, mais Leila Bouherrafa stigmatise avec acuité les travers de notre société contemporaine avec une certaine légèreté .

La narratrice, peu sympathique au départ, apparait au fil de notre lectures, pétrie de doutes et de questionnements, et on l'accompagne avec
plaisir tout au long de sa quête intime.
Une jeune auteure prometteuse dont on espère... qu'elle soit là toujours chez Allary pour féter les 10 ans de la boite , c'est tout le mal qu'on lui souhaite !!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Il y a des livres qu'on a envie de trouver sympathiques, parce que l'idée est bonne, intrigante, parce que l'héroïne a quelques côté touchants, parce que ces solitudes urbaines qui peuplent le récit on aurait envie de les accompagner. Oui, il y a des livres qu'on voudrait aimer et pourtant... la déception gagne au fil de la narration, qui tourne un peu (beaucoup) en rond et que les dernières pages assez émouvantes ne suffisent pas à rattraper. Peut-être l'idée de départ est-elle trop mince ? S'apercevoir, au moment de donner à son éditeur la dédicace de son premier roman qu'on n'aime personne suffisamment pour lui dédier son oeuvre ouvre pourtant la voie à de subtiles interrogations. Qui restent ici traitées de façon très superficielles, dans une langue qui m'a semblé surjouée dans la recherche d'effets, de traits humoristiques ou au contraire provocants. Comme je le disais, la fin devient plus intéressante, les personnages prennent de l'épaisseur et l'émotion affleure enfin. Alors je me dis qu'il aurait peut-être fallu moins de milieu et plus de fin... J'en suis sortie avec une sensation de regret, d'avoir eu en mains un potentiel mal exploité. Il n'en reste pas moins une curiosité à découvrir dans l'impressionnante livraison de premiers romans de cette rentrée.
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Le premier roman d'une jeune femme va être publié. Elle a trois jours pour trouver la dédicace de son livre, avant qu'il parte à l'imprimerie. Or, elle ne sait pas à qui dédier son ouvrage.


Le thème du livre m'attirait énormément et les premiers chapitres m'ont laissé penser que j'allais aimer La dédicace. Or, c'est le contraire qui s'est produit.


En effet, j'en suis arrivée à détester l'héroïne, à ne plus la supporter. Elle porte un regard très négatif sur son environnement et les gens, qui m'a même semblé souvent méprisant. J'ai trouvé ce roman très noir, alors que la situation ne s'y prêtait pas vraiment.


Certains passages m'ont dérangée. Lorsque la jeune femme dit qu'elle estime avoir eu l'enfance la plus chaotique qu'un enfant puisse avoir, elle m'a mise en colère. Les raisons invoquées m'ont donné envie de lui expliquer ce qu'était une enfance vraiment chaotique. Une scène m'a donné littéralement des hauts de coeur et je me suis interrogée sur la nécessité d'une description aussi détaillée. Certains mots crus m'ont donné la sensation de ne rien apporter à l'histoire et de gâcher la narration.


Par contre, je dois reconnaître que j'ai aimé certains passages. Une conférence au salon du livre de Brive m'a amusée. J'ai aussi aimé la fin qui m'a parue réussie.


Peut-être n'ai-je pas compris un second degré ou l'objectif de l'auteure, mais malheureusement, malgré un thème intéressant, un début qui semblait prometteur et une fin réussie, La dédicace est une déception pour moi. Je n'ai pas aimé l'angle choisi par Leïla Bouherrafa.


Je remercie NetGalleyFrance et les Éditions Allary pour ce service presse.


Lien : http://www.valmyvoyoulit.com..
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« La dédicace » est à classer dans les romans feel-good. Alors attention, je ne parle pas de ceux qui transpirent les bons sentiments mais plutôt de ceux dans lesquels on se sent bien et qu'on aime retrouver ! En effet, participer aux aventures de la narratrice a été pour moi un vrai plaisir. Pour peu que comme moi, vous aimiez l'humour noir, vous aurez le même sentiment.

On suit l'héroïne dans ses pérégrinations parisiennes et provinciales à la rencontre de personnages hauts en couleur. Son quotidien pourtant insipide est assaisonné par ces relations souvent drôles. Les scènes se succèdent et elles sont toutes aussi cocasses les unes que les autres.

A travers son métier d'écrivain, elle nous ouvre aussi les portes des maisons d'édition et des salons. L'auteure en profite pour planter sa plume acérée sur ce monde à part et sur la société en général. Elle s'attarde sur la maladie actuelle qui ronge notre système: la solitude. La population ne cesse de croitre et de se concentrer, mais l'individu n'a jamais été aussi seul et indifférent à l'autre.

Alors oui, ce livre va déranger certains lecteurs parce qu'il est assez pessimiste. Seulement cette mélancolie est inhérente à la jeunesse qui voit toujours le verre à moitié vide. C'est l'histoire immature d'une jeune fille moderne, donc sans espoir ! Mais comme elle raconte ses déboires avec beaucoup d'humour, rien n'est vraiment démoralisant. Les pages sont un enchaînement de moments amusants où le rire est le remède la mélancolie.

Grâce au parcours de son héroïne, Leïla Bouherrafa aborde avec une certaine légèreté la déprime qui touche les personnes seules. Elle manie le cynisme avec beaucoup de talent pour nous offrir une satire grinçante du monde actuel. Je suis ressorti de cette lecture, avec le sourire, enchanté par ce premier roman réaliste, émouvante et drôle. A suivre…
Lien : http://leslivresdek79.com/20..
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La dédicace Leila Bouherrafa Editions Allary janvier 2019#LaDedicace #NetGalleyFrance
Trois jours, elle a trois jours pour trouver à qui dédicacer son premier roman! Mais à qui peut elle bien dédicacer ce roman? Sa mère, certainement pas, à qui d'autre?
Commence alors une longue quête...Qu'elle est antipathique! pas étonnant qu'elle se retrouve seule, isolée au milieu de la foule. Cela a été mon premier ressenti et puis page après page mon regard a changé. Je ne l'ai plus trouvée odieuse mais engluée dans une solitude infinie; Qu'elle est cherché à se retrouver dans cette situation sans doute mais le fait est là. Et puis Diable à qui peut elle bien dédicacer ce roman? .. J'ai suivi ses déambulations, je l'ai accompagnée dans ses questionnements et finalement je m'y suis attaché, incroyable non?
Leile Bouherrafa signe ici un premier roman original. La quête d'une dédicace donne lieu à une série d'instantanés et de portraits souvent "croquignolets". Son écriture ne peut que gagner en force et puissance. Au final une bien belle découverte , un grand merci aux Editions Allary pour ce partage.
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