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Critique de Fifrildi


Le train zéro (Дон Домино, 1994) est un court roman que j'ai repéré dans la « Bibliographie des textes fantastiques et de science-fiction de Russie et des pays de la CEI traduits en français » de Patrice Lajoye. Il a été nominé pour le prix Booker en 1994.

Voici un texte très dense, je ne sais pas très bien comment en parler...

Pour commencer, j'ai beaucoup aimé l'écriture de Bouïda empreinte d'images très fortes.

« Dites-donc, les gars, il y a quelque chose qui cloche dans vos cerveaux, dans vos âmes grignotées par la moisissure, dans vos nerfs ramollis à force d'avoir servi. »

Ensuite, l'histoire. Une gare au fin fond de la Russie, mais on ne sait pas où. Un train qui passe tous les jours à la même heure. On ne sait pas d'où il vient, où il va, ni ce qu'il transporte.

À mon sens, ce train symbolise le sens de la vie dans sa version pessimiste où l'espoir est un poison.

L'auteur nous invite à suivre Ardabiev (alias Don Domino) et toute une série de personnages qui luttent pour survivre dans un univers brutal et absurde où la mort rôde en permanence.

Pour finir, je ne sais pas très bien comment interpréter la fin quand mais cela reste une très bonne lecture.




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