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Antoine Boulant (Autre)
EAN : 9782379332968
224 pages
Passes Composes (10/02/2021)
3.08/5   6 notes
Résumé :
De la prise de la Bastille à l'invasion de la Convention, en passant par l'attaque de Versailles ou la prise des Tuileries, Antoine Boulant raconte huit journées qui ont fait la Révolution.
Caractérisées par un déroulement similaire - rassemblement puis marche des émeutiers, réaction du pouvoir, attitude des troupes, invasion des lieux de pouvoir, combats, massacres… -, ces journées voient le peuple en armes faire basculer les régimes, les hommes et les hiér... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Un essai intéressant sur le processus des révoltes populaires durant la Révolution française de 1789 à 1795.

L'auteur a délaissé une étude chronologique des évènements au profit d'une démarche comparative, en sélectionnant huit journées révolutionnaires parisiennes :
- la prise de la Bastille (14 juillet 1789)
- l'invasion du château de Versailles (6 octobre 1789)
- l'invasion (20 juin 1792) puis la prise du château des Tuileries (10 août 1792)
- l'encerclement (2 juin 1793) puis l'invasion de la Convention Nationale (5 septembre 1793 - 1er avril et 20 mai 1795)

Un plan détaillé

1- Aux origines de la journée révolutionnaire :
2- La foule révolutionnaire
3- Meneurs et instigateurs
4- Naissance de l'émeute
5- le peuple en marche
6- L'assaut
7- Lendemain d'émeute

De la prise de la Bastille, 14 juillet 1789, en passant par l'invasion du château de Versailles en octobre 1789 à la dernière révolte en mai 1795, l'auteur étudie les différentes émeutes durant la Révolution française.

La journée révolutionnaire, associée à l'émeute, à l'insurrection est l'évènement au cours duquel le peuple prend les armes pour exercer directement sa souveraineté, pouvoir reconnu par la déclaration des droits de l'homme et des Constitutions.

Elle est définie en 1793 par Dominique-Joseph Garat comme "le mouvement par lequel tout un peuple, ou une partie d'un peuple, s'élève contre des pouvoirs établis qui ont violé leurs engagements et franchi leurs limites, pour en obtenir des réparations et de meilleures garanties, pour les détruire et les changer".

Bien que différente de l'émeute frumentaire, la journée révolutionnaire peut débuter par la misère et la faim comme en octobre 1789 et en mai 1795 ; il ne faut pas oublier que le pain absorbait plus de la moitié du salaire d'un artisan et qui devait encore acheter des fruits, légumes, oeufs, vêtements…

La journée révolutionnaire revêt une dimension politique, elle révèle l'hostilité au pouvoir en place : le régime monarchique n'est pas contesté durant les premières années mais le mécontentement du peuple face à l'opposition des mesures prises par la Constituante ou l'Assemblée du roi donne naissance à des mouvements anti-royauté. le roi démit, c'est contre l'Assemblée que le peuple se soulève.

La peur de l'invasion des contre-révolutionnaires à l'intérieur du pays ou à Coblentz, les menaces de ces derniers, les présences de bataillons étrangers, la situation de guerre sont autant de facteurs créant l'émeute.

Le feu aux poudres est mis par une décision ou un évènement : le renvoi de Necker (juillet 1789), le banquet du régiment des Flandres (octobre 1789), le renvoi des ministres girondins (20 juin 1792), le manifeste de Brunswick en juillet 1792...

La foule révolutionnaire est constituée de la petite et moyenne bourgeoisie parisienne des ateliers et des boutiques pour la plupart, issues des Faubourgs pauvres de Paris, le faubourg Saint-Antoine et Saint-Marcel, soutenues dans certains cas par les gardes nationaux.

L'auteur recherche les meneurs et instigateurs dans certains députés, des élus de la municipalité de Paris, les journalistes (Marat, Hébert...), les sections,

A l'occasion de cette étude, on apprend plus sur les Faubourgs, la garde nationale, les sections, les participants et les meneurs de la journée révolutionnaire.
Mais personnellement, je n'ai pas appris grand chose...

Ecrit dans un style clair, cet essai historique est très abordable, mais par la présentation choisie par l'auteur on n'évite pas des répétitions.

De plus, j'ai regretté les sources citées par l'auteur qui partent d'un parti pris comme les mémoires de Madame de Tourzel et ignorent les mémoires de Rosalie Jullien par exemple, qui décrit plusieurs journées.

Enfin, certaines affirmations énoncées par l'auteur (sans référence) m'a laissée perplexe : les journées d'octobre 1789 préparées par le Club de Valois (La Fayette, Sieyès), Robespierre convaincu par la nécessité d'une insurrection…

Finalement, depuis 1789, les émeutes n'ont pas changé : contre un pouvoir qui a usurpé sa souveraineté, et qui réclame plus de justice fiscale et sociale !
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"Oh, un livre d'histoire qui fait moins de 500 pages !" Oui, parfois, je suis encore une élève de troisième dans ma tête. Et pourtant je devrais savoir qu'un livre court n'est pas un livre facile. Et une lecture laborieuse ne signifie pas qu'elle n'est pas riche et intéressante.
Le postulat de départ, c'est que j'ai préjugé de la fraîcheur de la Revolution française dans ma tête. Disons que la dernière confrontation remonte à Ça ira de Joël Pommerat. Et qu'il m'a fallu un petit moment pour me remettre en tête la chronologie des événements.
Mais commençons par l'essentiel : une journée révolutionnaire, qu'est-ce donc ? Elles sont au nombre de 8 : la prise de la Bastille (le 14 juillet 1789, oui, celle-ci ça va), l'invasion du château de Versailles (le 6 octobre 1789), l'invasion et la prise du palais des Tuileries (les 20 juin et 10 août 1792), l'encerclement et l'invasion de la Convention nationale (les 2 juin et 5 septembre 1793 et les 1er avril et 20 mai 1795, voyez, ça se complique). Une journée révolutionnaire est politique et populaire et elle est dirigée contre un pouvoir établi. Les journées révolutionnaires font la Révolution. En tout cas, l'image forte qui marque nos esprits quand on nous parle de la Révolution.
L'originalité de ce livre réside dans sa manière de croiser les journées et de proposer des entrées thématiques. Parce que finalement certaines se ressemblent, elles sont toujours liées par les mêmes motivations et souvent aussi par les mêmes meneurs. Si cette construction est intellectuellement plus satisfaisante, elle est aussi plus exigeante. Et c'est là que je mets un bémol. J'aurais aimé une présentation succincte, une introduction, en huit courts paragraphes de ses journées. Juste pour replacer les principaux protagonistes, le contexte en quelques mots. Quelque chose de synthétique avant de plonger dans l'analyse comparative.
Parce que l'analyse est une vraie plus-value et met en avant des données précieuses, notamment sur la prise de la Bastille qui a pour nous tous une telle symbolique et qui est finalement une reddition plus qu'une prise, mais aussi sur les différents profils qui se cachent sous l'entité du peuple. Et sur les conséquences de ces journées, cruciales dans l'histoire républicaine.
Un livre érudit, qui ravira les amateurs d'histoire dans le fond comme dans la forme.
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La Révolution, cette fameuse Révolution bien française qui a inspiré nombre de personne à travers le monde, est régulièrement source de fantasme. On imagine un peuple entier bataillant contre l'oppression royale. On songe à des mouvements spontanés où tout est accepté. On croit encore qu'elle se résumé à une journée, le 14 juillet 1789. Que nenni ! Rien de cela n'est exact.
Après avoir comptabilisé huit journées révolutionnaires, nous voilà embarqué dans la réalité de ces journées révolutionnaires entre 1789-1795. Mais déjà qu'est-ce qu'une journée révolutionnaire ? C'est une insurrection populaire dans un lieu de pouvoir où une partie du peuple réclame des mesures sociales, politiques, économiques…


A travers ce livre l'auteur nous propose donc une autopsie des journées révolutionnaires, en remontant aux sources de ces mécontentements : la crise frumentaire, les menaces des armées extérieures, le mécontentement de l'évolution politique, etc., et en retraçant la sociologie des acteurs. Acteurs eux-mêmes divers, il y a des femmes, des militaires mécontents de leur solde, les ouvriers des faubourgs, des artisans, des commerçants, des petits bourgeois, mais finalement peu de pauvre. Oubliez la foule en guenille, elle nous vient de l'imaginaire...

Oubliez également la spontanéité. Excepté la reddition de la Bastille le 14 juillet, toutes ces journées révolutionnaires n'ont rien de spontanées. Comme va l'indiquer Antoine Boulant elles sont toutes façonnées en amont, entretenues et soufflées par les journaux comme celui du Père Duchesne qui lançait des appels à l'insurrection contre Brissot. Elles sont encore encouragées par des fausses nouvelles ou des politiciens comme les députés afin de servir leurs intérêts. le plus étonnant d'entre eux étant Louis-Philippe duc d'Orléans cousin du roi, qui d'après les dires de l'époque rêvait de détrôner la branche régnante pour y instaurer la sienne.
D'accord elles sont encouragées. Pour autant ne croyons pas que tout le monde les valide. En effet, beaucoup de parisiens sont horrifiés ou indifférents à ces journées, de plus beaucoup de personnes participent aux mouvements sans pour autant savoir ce qu'elles font là, entrainées qu'elles sont par l'effervescence ou la foule. Encore un peu plus, l'image d'Epinal, d'un peuple entier en révolte, s'effrite...


Plus étonnant, ces journées révolutionnaires sont en outre encouragées par le comportement du pouvoir en place. Que ça soit clair, toutes les journées révolutionnaires ne sont pas dirigées contre la monarchie et Louis XVI, la mise en danger de la personne royale scandalise même et conduit à une enquête après la journée d'octobre 1789.

« L'invasion du château de Versailles, le 6 octobre 1789, et plus encore celle du palais de Tuileries, le 20 juin 1792, furent en revanche interprétées par une grandes partie de la population comme une atteinte insupportable à la dignité du monarque, dont l'intégrité physique avait été directement menacée. Dans les jours qui suivirent cette dernière journée, départements, districts, municipalités, tribunaux et simples particuliers adressèrent à l'Assemblée législative des centaines d'adresses et de pétitions pour protester contre le « forfait », les « attentats » et les « excès abominables », commis par les « scélérats », les « factieux » et la « corporation anarchistes ». p.177

Pour autant, la faiblesse de Louis XVI, son manque de volonté à se défendre et d'employer la force, ainsi que la difficulté de l'armée à se montrer strict sous peine de voir ses soldats faire défection, encouragent ces révolutionnaires à aller toujours plus loin et à revendiquer le pouvoir. Un roi faible ne méritant pas d'être roi. le lien affectif qui pouvait encore rester, disparaît...
Mais ce peuple est problématique car trop remuant et jamais content, ça sera finalement la Convention après son invasion en avril et mai 1795 qui lui ôtera les armes, comme dans le faubourg Saint-Antoine le 23 mai 1795.


Dans l'imaginaire ces journées révolutionnaires sont sanglantes, c'est en partie vrai. Sur les huit journées que l'auteur comptabilise, quatre sont sanglantes comme celles du 14 juillet ou du 10 août 1792 la prise des Tuileries, et quatre autres comme celle du 20 juin 1792 ne le sont pas. Massacre ou non, cela ne va cependant pas sans quelques exactions comme le pillage, les détériorations…


Comme on le voit, ce livre rétablit la vérité sur les journées révolutionnaires. Toutes les journées ne se retournent pas contre le pouvoir royale, toutes les journées ne sont pas meurtrières, toutes les journées n'enflamment pas un peuple parisien entier. Grâce à la remise en contexte, grâce à la description des acteurs, l'auteur examine ces journées révolutionnaires par le détail afin d'en faire ressortir les particularités, non sans faire tomber quelques idées tenaces en passant. Une lecture enrichissante.
Lien : http://encreenpapier.canalbl..
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J'ai reçu ce livre par le biais de la masse critique de Babelio. Je remercie donc Babelio et les éditions Passés composés pour m'avoir permis de lire cet ouvrage.

L'auteur cherche à faire le lien entre 5 grandes journées de la période révolutionnaire.
Cette approche comparée permet de porter un regard différent sur cette période et d'acquérir une vision globale.
Loin d'avoir été une période semée de ruptures et de périodes distinctes, on perçoit ainsi une certaine continuité entre toutes ces insurrections.

Grâce à cette lecture innovante, l'auteur nous permet également de mieux saisir quels ont été les acteurs de ces évènements.

A côté de cela, ce livre permet l'étude du phénomène révolutionnaire de manière générale : quelles sont les motivations et les déclencheurs qui peuvent provoquer un tel soulèvement? le récit du déroulement type des journées révolutionnaires nous fait nous questionner sur l'effet de foule (bien que l'auteur ne le développe pas beaucoup, mais l'auteur est historien et non sociologue donc cela n'est pas étonnant).

Quant au style de l'auteur, il reste accessible. (Bien que cela n'en fasse pas un livre rapide à lire, du fait de pauses fréquentes nécessaires pour que cela ne devienne pas indigeste).

Quelques bémols cependant, un livre à lire en prenant tout son temps. En effet, l'auteur traite un point expose les généralités et traits communs sur ce point pour les 5 journées, puis il précise parfois quelques différences pour chaque journée. Cette approche est souhaitée! Mais au bout de quelques points abordés, cela peut devenir un peu rébarbatif.

Pour une fois, je ne reprocherais pas le manque de développement de certains points car il me semble que ce livre sert de "synthèse" et de comparatif, il n'a donc pas pour vocation d'être exhaustif, ni de présenter une vue complète.

Un regret cependant : j'aurais souhaité que l'auteur présente un court résumé comparatif à la fin de chaque chapitre, avec (idéalement) des tableaux (oui j'adore les tableaux synthétiques! et sincèrement les tableaux sont souvent nécessaires pour réellement saisir des comparaisons).

Une lecture que je recommande aux passionnés de cette période révolutionnaire et aux curieux.

A compléter avec :
- Un livre sur la révolution française relatant les évènements de manière chronologique (pour bien situer les évènements)
- Un livre sur la manipulation et la psychologie des foules pour bien comprendre les mécanismes révolutionnaires.
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critiques presse (1)
LeFigaro
04 mars 2021
Étude de sept journées révolutionnaires où le peuple a pris d'assaut le pouvoir
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Désormais libérée de la contrainte du véto royal, l'Assemblée vota près de huit cents décrets en l'espace de cinq semaines, allant de la création du camp de fédérés sous Paris à la mise en place d'un tribunal extraordinaire, en passant par la vente des terres appartenant aux émigrés, la laïcisation de l'état civil, l'instauration du divorce, la destruction des statues royales ou la déportation des prêtres réfractaires.
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Ainsi le tocsin est-il indissociable de toutes les insurrections : utilisé depuis le Moyen Age pour alerter la population d'un danger imminent, sonné par les églises ou le beffroi de l'Hôtel de Ville, il donna notamment le signal de l'insurrection aux premières heures du 10 août 1792, le baron Hüe, alors présent aux Tuileries, évoquant un son "lugubre et sinistre" qui suscitait "l'effroi dans les âmes".
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L'invasion du château de Versailles, le 6 octobre 1789, et plus encore celle du palais de Tuileries, le 20 juin 1792, furent en revanche interprétées par une grandes partie de la population comme une atteinte insupportable à la dignité du monarque, dont l'intégrité physique avait été directement menacée. Dans les jours qui suivirent cette dernière journée, départements, districts, municipalités, tribunaux et simples particuliers adressèrent à l'Assemblée législative des centaines d'adresses et de pétitions pour protester contre le « forfait », les « attentats » et les « excès abominables », commis par les « scélérats », les « factieux » et la « corporation anarchistes ».

p.177
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Le remplacement d'une administration jusqu'alors soumise au roi par un comité permanent, illégalement installé à l'Hôtel de Ville, et composé d'électeurs qui avaient été réunis quelques mois plus tôt pour désigner les députés parisiens aux Etats généraux, marque une étape essentielle dans cette "révolution municipale" qui vit Paris échapper à la tutelle de l'Etat, révolution couronnée par le remplacement du prévôt des marchands, Jacques de Flesselles, par un maire élu en la personne de Jean-Sylvain Bailly, puis par la mise en place d'une assemblée générale des représentants de la Commune élus par les districts.
Commenter  J’apprécie          10
Institués en avril 1789, les soixante districts de la capitale, remplacés par quarante-huit sections en mai 1790, avaient mis en place comités, délégués et assemblées qui se réunissaient sans véritable contrôle de la Commune et contribuaient progressivement à faire émerger le concept de souveraineté populaire.
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Videos de Antoine Boulant (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Antoine Boulant
Storia Voce - 12 mars 2021 Le peuple à l'assaut du pouvoir (1789-1795) Christophe Dickès reçoit Antoine Boulant.
Dans ses mémoires consacrées à la Révolution française, le baron Paul-Charles Thiébault disait de la capitale qu’elle était un « sol volcanique dont les torrents de feu s’échappaient à la moindre secousse. » Or, une des expressions de ces torrents de feu est la fameuse journée révolutionnaire. Nous connaissons tous ce moment si particulier de la prise de la Bastille qui fu dans les faits une reddition… Il n’empêche, la prise de la Bastille est devenue un symbole dès les premiers jours mais est-elle pour autant l’archétype de la journée révolutionnaire ? D’ailleurs, combien existe-t-il de journées révolutionnaires et comment naissent ces moments si particuliers de cette période? Qui en sont les meneurs et qui en sont les organisateurs ? Comment les autorités, les élus, le pouvoir réagissent-ils ? Quels sont enfin les conséquences de ces journées ?
L'invité: Docteur en histoire, Antoine Boulant est l’auteur de nombreux travaux relatifs à l’histoire politique, institutionnelle et militaire du XVIIIe siècle, de la Révolution et du Premier Empire. Il a notamment publié une biographie de Saint-Just. L’archange de la Révolution, saluée par la critique, et La Journée révolutionnaire. Le peuple à l'assaut du pouvoir, 1789-1795 (Passés / Composés, 224 pages, 18€).
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