AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782379330308
343 pages
Passés/Composés (15/01/2020)
3.79/5   12 notes
Résumé :

Guillotiné le 28 juillet 1794 à l'âge de vingt-six ans, en même temps que Robespierre, Louis-Antoine de Saint-Just a suscité la fascination de tous les historiens de la période révolutionnaire et inspiré de nombreux philosophes, artistes et écrivains. Membre du Comité de salut public, auteur de rapports qui contribuèrent à bouleverser le cours de la Révolution, organisateur de la victoire aux armées, penseur des institutions républicaines et incarnation d'un... >Voir plus
Que lire après Saint-Just : L'Archange de la RévolutionVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Extrêmement déçue par cette biographie, présentée comme un portrait renouvelé d'une figure de la Révolution française.

Compte-rendu de la lecture de la biographie de Saint-Just par Antoine Boulant
Sorti en janvier 2020 aux Editions Passés/Composés : une nouvelle maison d'Edition très intéressante.

Biographie présentée en 5 parties :
1/ Une jeunesse picarde
Premières années.
Le temps des études.
Premières luttes politiques.
Vers le pouvoir.
2/ le benjamin de la Convention
"Tout roi est un rebelle"
Combattre la Gironde
Au sommet du pouvoir
L'homme Saint-Just.
3/ Saint-Just aux Armées
"L'ennemi sera vaincu"
Les conditions de la victoire
Le devoir de punir
Une économie de guerre
Poursuivre les suspects
4/ "Le bonheur est une idée neuve"
La cité nouvelle
"Les malheureux sont les puissances de la terre"
5/ La Révolution ou la mort
Détruire les factions
"La Révolution est glacée"
Thermidor
Le mythe Saint-Just.

C'et une biographie uniquement à charge.

Elle reprend certains passages au mot près de la biographie de Vinot.
Développant sa jeunesse en insistant sur sa fugue en 1786 et en inventant certains faits : ("Sa fréquentation du milieu des prostituées est également fort probable")!
Insistant sur sa volonté de se faire un nom et de se faire élire

Le livre présente surtout un SAINT-JUST atypique avec des contradictions : alors que selon moi c'est seulement un homme du XVIIIe siècle.

VOICI QUELQUES EXTRAITS :
- D'abord partisan de la monarchie constitutionnelle puis vote de la mort du roi ("il devient en quelques mois l'apôtre d'une République intransigeante").
- Indulgent à l'égard des Girondins, qui ont été "plus trompés que coupables" ; il est sans états d'âme lorsqu'il s'agit d'inventer les charges les plus invraisemblables contre eux…
- Présenté comme le théoricien de la Terreur (ce nom figure en majuscules à chaque page, en négation des travaux de J.C. Martin
- Il ressort du personnage une impression de profond isolement et d'inaptitude à s'attacher à ses semblables ( c'est nier son amitié notamment avec Philippe Lebas (dont l'épouse échangera sa robe de mariée contre son portrait !)

Basée sur les mémoires de certains conventionnels comme Barère et Levasseur qui n'appréciaient pas Saint-Just, elle comporte de graves erreurs comme celle prétendant que Saint-Just aurait demandé un vote public sur la mort du roi (alors qu'il s'agit de Marat)...

Les seuls points positifs :
- l'étude de ses missions en Alsace et dans l'armée du Nord
- celle de ses Institutions
- la filmographie



Pour résumer : ce livre reprend la biographie (mot à mot pour certains paragraphes) de la biographie de Bernard Vinot. publiée en 1985...Sans apporter aucune nouvelle recherche.

Un dossier à charge uniquement présentant Saint-Just comme un personnage ayant les contradictions les plus singulières :
- d'abord partisan de la monarchie constitutionnelle, il devient l'apôtre d'une République intransigeante…
- adversaire de la peine de mort, il finit par devenir le théoricien le plus implacable d'un régime de Terreur…

Alors que le personnage et tous les conventionnels de l'époque ont eu le même parcours et sont beaucoup plus complexes.
Les "contradictions" (!?) de tous les hommes de ces temps : qui ne sont pas des contradictions mais l'évolution des idées au fil du temps, en réaction aux mensonges, trahisons entravant l'installation de la République.

Vraiment dommage.

Je vous incite à relire la biographie de Bernard Vinot, ce que je fais.
Commenter  J’apprécie          220
SAINT FRANCK ABED
Docteur en histoire, Antoine Boulant est l'auteur de nombreux travaux relatifs à l'histoire politique, institutionnelle et militaire du XVIIIe siècle, de la Révolution et du Premier Empire. Son dernier ouvrage s'intitule sobrement Saint-Just. le sous-titre indique la mention : « L'archange de la Révolution ».



Saint-Just reste l'une des figures majeures de la Révolution dite française, même si, comme Boulant l'explique très bien, il semble moins (re)connu que Robespierre, Danton, Marat ou Carnot. En effet, la dernière biographique qui lui a été consacrée fut publiée il y a plus de trente ans. L'auteur se base sur les travaux les plus récents et les nombreuses sources d'archives pour analyser le parcours de cet homme guillotiné le 28 juillet 1794 à l'âge de vingt-six ans seulement.



Il fut, comme chacun sait, très impliqué dans le processus révolutionnaire qui mit à bas la royauté : « de fait, nul peut contester son rôle de premier plan au cours de la période qui s'étend de l'abolition de la monarchie à la chute de Robespierre. Vingt-deux mois d'une exceptionnelle intensité dans l'histoire de la Révolution, au cours desquels son action fut déterminante en de multiples occasions ».



Boulant prend le soin de revenir sur les origines de Saint-Just. Nous apprenons qu'il est issu d'une famille aisée habitant le Nivernais. Louis Antoine est né le 25 août 1767 à Decize. Il est baptisé le même jour dans l'église du village : son parrain est Jean Antoine Robinot, curé de Verneuil. le futur conventionnel a pour père « messire Louis-Jean de Saint Just de Richebourg, chevalier de l'ordre Royal et militaire de Saint-Louis, capitaine de cavalerie, ancien maréchal des logis de gendarmerie, compagnie d'ordonnance de monseigneur le duc de Berry », comme l'indique son acte de baptême. En définitive, rien ne semble le prédestiner à sa future carrière qui le fera entrer dans l'Histoire… Mais cette dernière étant le théâtre de l'imprévu, tout est possible !



De son vivant, et même après sa mort, Louis-Antoine n'a laissé personne ou presque indifférent : « le jeune conventionnel a en effet suscité un nombre de travaux particulièrement élevé, une cinquantaine d'études à caractère général et plus quatre-vingts ouvrages relatifs à ses idées politiques et à sa pensée littéraire, sans compter ceux consacrés à sa famille, à ses missions aux armées et à divers aspects plus personnels, comme ses portraits, ses domiciles parisiens, son appartenance supposée à la franc-maçonnerie ou le contenu de sa bibliothèque ».



Ecrire sur ce personnage historique ne constitue pas en soi un exercice aisé, tant les passions et les émotions restent fortes quand il s'agit d'étudier les événements qui ont frappé notre pays à partir de 1789. Boulant précise « qu'au-delà de la nécessaire démarche documentaire, nous avons surtout souhaité proposer une biographie critique, entendue comme libérée de la gangue idéologique et du jugement définitif dans lesquels se sont enfermés nombre de travaux consacrés à Saint-Just ». Nous estimons que l'objectif est atteint, car Boulant ne se départit jamais de son rôle d'historien pour se comporter en accusateur public ou en militant politique.



L'auteur étudie tous les aspects de la vie de Saint-Just pour en brosser le portrait le plus complet possible. Nous lisons avec intérêt que « Louis-Antoine a développé un goût pour la solitude et l'écriture, et l'on peut déduire de quelques témoignages qu'il était cultivé, sensible et doté d'une étonnante mémoire, mais également orgueilleux, susceptible et intransigeant ». Il était très exigeant dans ses amitiés.



Lors des différentes joutes parlementaires, il montre également un talent d'orateur indéniable, sachant retourner l'Assemblée par la puissance du verbe et déployer un sens inné de la mise en scène. Passionné par l'Antiquité, notamment romaine, il puise ses références chez les classiques latins. Il s'inspire de leurs modèles pour concevoir ses pensées politiques et se compare volontiers à Brutus. Précisons également qu'il a suivi une partie de sa scolarité au collège Saint-Nicolas des Oratoriens de Soissons. Nombreux sont les révolutionnaires à avoir reçu leurs premiers enseignements sur les bancs de l'Eglise…



Cet homme, que l'histoire retient comme l'archange de la Terreur ou l'archange de la Révolution, fut « témoin des excès ayant suivi la prise de la Bastille. Il affiche sa méfiance à l'égard du peuple effréné, qui jouait avec les lambeaux de chair du gouverneur de la forteresse massacré par la foule, éternelle enfant devant nécessairement être dirigée ». Il est piquant de lire les propos écrits par Saint-Just quand on connaît la suite de son histoire et les idées politiques qu'il a défendues. Au commencement de la Révolution, il reste pourtant « attaché au principe monarchique », même s'il pense déjà - selon sa vision de l'égalité - que « chaque individu doit avoir une portion égale de la souveraineté ». Il estime également que la République ne saurait convenir à la France à cause de la grandeur du pays.



Autre paradoxe – ou incohérence – que nous décelons chez cet homme, Saint-Just se montre véritablement hostile à la peine de mort et « il ne pardonne pas à Rousseau d'avoir justifié le droit de mort ». Pourtant, il vote la mort de Louis XVI sans aucun remords, ni le moindre état d'âme, sans parler de la chute des Hébertistes, puis celle des Dantonistes, auxquelles il participe pleinement. Il défend la liberté de la presse, mais justifie la censure des journaux hostiles à son camp, avec son fameux « pas de liberté, pour les ennemis de la liberté ».



Boulant analyse avec précision son parcours politique et nous comprenons comment, devant les hésitations et les nombreuses erreurs du gouvernement royal, Saint-Just bascule totalement dans le camp révolutionnaire. Ses premiers pas en politique, il les accomplit à Blérancourt où sa famille est désormais installée. Etant donné qu'il est mêlé à la population rurale, il s'implique fortement dans la vie locale. Il comprend les aspirations des plus faibles et prend leur défense face à un régisseur qui selon lui « entretient des formes désuètes de féodalité ». A cette occasion, il écrit une lettre à Robespierre pour lui faire part de son combat. Il s'agit du premier contact entre les deux hommes.



Sa vie s'accélère parce que la Révolution prend également sa pleine stature. Grâce à la pédagogie de l'auteur, nous suivons Saint-Just à Paris et lors de ses nombreuses missions aux armées, où il se révèle excellent administrateur et meneur d'hommes : « Louis Blanc le présente comme l'incarnation du génie révolutionnaire ». Boulant convoque Taine qui « qualifie Saint-Just de jeune monstre au visage calme et beau, sorte de Sylla précoce, possédant un orgueil colossal, une conscience hors des gonds, une imagination emphatique, sombre, hantée par les souvenirs sanglants de Rome et Sparte ». L'Antiquité toujours l'Antiquité…



Boulant nous propose ainsi une étude passionnante dédiée à Saint-Just qui fut membre du Comité de Salut Public et dont les rapports enflammés changèrent le cours de la Révolution. Certains le considèrent comme « l'organisateur de la victoire aux armées » car il sut galvaniser des troupes démoralisées. Pour d'autres, il est aussi le « penseur des institutions républicaines » ou « l'incarnation d'une terreur fanatique ». Saint-Just avait proclamé : « On ne peut régner innocemment. Tout roi est un rebelle et un conspirateur ». Lire cet ouvrage permet de comprendre pour quelles raisons il a embrassé sans réserve la Révolution, au point de dire que « le bonheur est une idée neuve en Europe ».







Franck ABED
Lien : http://franckabed.unblog.fr/..
Commenter  J’apprécie          40
Saint-Just l'homme de son époque, mais que les époques ont un peu délaissé au regard de Marat, Robespierre ou encore Danton qui possèdent pléthore de référence. Saint-Just c'est pourtant un nom assez important de la Révolution française, c'est le plus jeune de la Convention nationale, c'est un proche (très proche) de Robespierre et c'est lui qui théorise la terreur. Enfin, sans faire retomber entièrement la Terreur sur ses épaules, il est indéniable qu'il y a participé activement tant dans les gestes que dans les idées. Saint Just c'est l'homme qui veut des citoyens révolutionnaires irréprochables, qui ne goûte guère les oppositions et possède tout de même des idées bien arrêtées.

Mais avant cela Saint-Just fut un enfant, et nous allons voir grâce à l'auteur, comment cette enfance a pu marquer Saint Just en lui donnant cette force d'avoir raison en s'engageant dans la lutte révolutionnaire. En effet, contrairement à Robespierre et d'autres Saint Just a vécu dans un milieu rural, il a par conséquent vu les abus seigneuriaux, l'iniquité des impôts, la misère paysanne… Évidemment, il n'a pas connu cela directement, Saint-Just vient d'un milieu relativement aisé, néanmoins ceci marquera l'homme et l'influencera dans ses prises de positions. Ça fera de cet homme, l'homme qui a vu.
De l'adolescence de Saint-Just il peut ressortir encore quelques autres traits de caractères, il peut apparaitre déjà antireligieux bien que pas athée, possédant un talent pour l'écriture même s'il ne faut sans doute pas grossir l'importance de ses écrits, et aussi déjà révolté. Tellement révolté qu'il fugue de chez-lui, non sans oublier de prendre quelques objets d'argenterie...
De sa jeunesse nous remarquons que Saint-Just possède déjà un fort caractère, avec le temps nous allons découvrir qu'il se montre de plus en plus sévère, froid et aussi possédant une grande soif de pouvoir. Au point de tricher sur son âge pour embrasser cette carrière politique dont il rêve tant et où il se brûlera les ailes.

De son engagement politique, outre ses tricheries, nous allons découvrir qu'avant d'être un révolutionnaire acharné qui encourage la terreur – une des particularités de Saint-Just est d'être pas mal complotiste -, nous allons découvrir les premiers pas politique de ce dernier et découvrir ainsi qu'il ne fut pas le révolutionnaire acharné que l'histoire connaît. En effet, Saint-Just avant la fuite à Varennes de la famille royale, soutient d'avantage une monarchie constitutionnelle comme l'indique son écrit L'esprit de la Révolution. Ce n'est qu'une fois la trahison royale (suite BLOG)

Lien : http://encreenpapier.canalbl..
Commenter  J’apprécie          30
Cette biographie est certainement la meilleure de celles que j'ai pu lire sur Saint-Just. Outre qu'elle est très bien écrite, dans un style à la fois clair et maîtrisé, elle a recours à de nombreuses sources nouvelles (notamment des mémoires de conventionnels et des documents d'archives), développe des aspects jusqu'à présent négligés (le caractère de Saint-Just, ses fameux décrets de ventôse qui font l'objet d'un chapitre spécifique) et apporte enfin un regard dépassionné sur les succès - mais aussi les échecs - de cette figure importante du Comité de salut public.
Commenter  J’apprécie          30
Saint-Just est sans doute le nom qui revient après Danton et Robespierre à propos de la Révolution. Pourtant ce livre est le premier depuis plus de 2 décennies à s'intéresser à cette figure Révolutionnaire.
Suivant sans surprise un parcours chronologique, il montre l'évolution de ses idées (qui comme d'autres, au début de la période révolutionnaire n'étaient pas radicale: Saint Just n'était pas foncièrement hostile à la Monarchie.)
La période militaire fait l'objet d'un chapitre plus "thématique" digne d'intérêt car il permet de quitter les luttes politiques de la capitale et de donner un aperçu des manoeuvres sur le front de l'An II.
Commenter  J’apprécie          20


critiques presse (1)
Actualitte
25 avril 2023
Autant vous le dire tout de suite, Antoine Boulant ne prétend pas ici être le psychothérapeute de Saint-Just, ni l’avoir compris. Non, en bon historien, il se base sur les sources toujours en notre possession. C’est ce qui en fait une passionnante étude.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Le 2 décembre, Saint-Just écrivait à l'accusateur public Claude Joseph Bruat une lettre qui laisse peu de doutes sur le rôle qu'il tint personnellement dans le fonctionnement de la commission :
"Nous apprenons que vos procédures languissent. Vous êtes trop longtemps à attendre les prévenus et vous laissez pressentir vos jugements. Vous êtes institués pour être justes, promps et sévères, mais souvenez-vous que la mort est sous le siège des juges iniques, comme sous celui des coupables."Bruat lui répondit qu'il croyait "devoir laisser à l'homme qui va mourir tous les moyens de se justifier".
Commenter  J’apprécie          30
Son attachement à la terre, sa condamnation de la loi agraire et sa volonté de créer une société de petits propriétaires étaient le lot de tous les Montagnards.
Commenter  J’apprécie          120
il n'y a point de prospérité à espérer, tant que le dernier ennemi de la liberté respirera. Vous avez à punir non seulement les traîtres, mais les indifférents même ; vous avez à punir quiconque est passif dans la République, et ne fait rien pour elle.

p. 96.
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Antoine Boulant (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Antoine Boulant
Storia Voce - 12 mars 2021 Le peuple à l'assaut du pouvoir (1789-1795) Christophe Dickès reçoit Antoine Boulant.
Dans ses mémoires consacrées à la Révolution française, le baron Paul-Charles Thiébault disait de la capitale qu’elle était un « sol volcanique dont les torrents de feu s’échappaient à la moindre secousse. » Or, une des expressions de ces torrents de feu est la fameuse journée révolutionnaire. Nous connaissons tous ce moment si particulier de la prise de la Bastille qui fu dans les faits une reddition… Il n’empêche, la prise de la Bastille est devenue un symbole dès les premiers jours mais est-elle pour autant l’archétype de la journée révolutionnaire ? D’ailleurs, combien existe-t-il de journées révolutionnaires et comment naissent ces moments si particuliers de cette période? Qui en sont les meneurs et qui en sont les organisateurs ? Comment les autorités, les élus, le pouvoir réagissent-ils ? Quels sont enfin les conséquences de ces journées ?
L'invité: Docteur en histoire, Antoine Boulant est l’auteur de nombreux travaux relatifs à l’histoire politique, institutionnelle et militaire du XVIIIe siècle, de la Révolution et du Premier Empire. Il a notamment publié une biographie de Saint-Just. L’archange de la Révolution, saluée par la critique, et La Journée révolutionnaire. Le peuple à l'assaut du pouvoir, 1789-1795 (Passés / Composés, 224 pages, 18€).
+ Lire la suite
autres livres classés : révolution françaiseVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (32) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3178 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..