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EAN : 9782266137911
317 pages
Pocket (01/07/1995)
3.74/5   204 notes
Résumé :
Sur un fond de guerre civile russe, Mikhaïl Boulgakov dépeint le destin d'une famille, les Tourbine : il y a Alexis le médecin, Nikolka le cadet, leur sœur, la belle Hélène, son mari et quelques autres. Encore une fois, l'auteur part des anecdotes pour aller vers le général, vers les événements que tout le monde connaît. Les canons tonnent sans que personne ne comprennent pourquoi... la confusion est totale ! Les allemands fuient, les hommes abandonnent leurs femmes... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Pendant la révolution russe, à Kiev, l'hetman Pavlo Skoropadsky, un général de l'armée impériale, est au pouvoir à la suite d'un coup d'état. Il résiste aux nationalistes ukrainiens commandés par Petliouria et a autorisé l'occupation allemande de la ville afin de repousser l'invasion bolchévique.

Dans cette ville où affluent tous ceux qui fuient devant l'Armée rouge, les deux frères Alexis et Nicolas Tourbine vivent paisiblement, jusqu'au moment où, pour être fidèles au tsar Nicolas II et défendre le gouvernement provisoire mis en place par la Douma après l'abdication de celui-ci, ils rejoindront l'Armée blanche contre-révolutionnaire.

La Garde Blanche raconte la fin de l'Ukraine tsariste, mêlant l'histoire de la famille Tourbine, proche de celle de Mikhaïl Boulgakov, né à Kiev et médecin comme Alexis, à celle de la guerre civile russe de 1917. Un texte remarquable qui, publié dans une revue avant de devenir une pièce de théâtre, interdite puis autorisée par Staline, devra attendre les années soixante-dix pour être édité dans son intégralité en Union soviétique.

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Une belle et tragique image de la vieille Russie agonisante, attachée au tsar et à l'orthodoxie. J'en garde un souvenir ému, étant donné qu'il s'agissait de mon premier Boulgakov.


D'un point de vue strictement historique, je verrais ce roman comme un frère du Docteur Jivago: même contexte (Révolution et guerre civile russe), mais sur deux fronts différents: en Ukraine pour Boulgakov (le pauvre, il doit se retourner dans sa tombe en voyant ce qui s'y passe en ce moment même...) et en Sibérie pour Pasternak.


Le roman peut désarçonner quelque peu, puisque là où l'on pourrait s'attendre à des grandes batailles épiques, si bien dépeintes par Tolstoï ou Grossman, les protagonistes du roman, les frères Tourbine, n'auront jamais l'occasion de se battre pour le tsar, en dépit de leur enthousiasme, pris qu'ils ont été dans les faisceaux d'intrigues des différentes armées qui se partageaient alors l'Ukraine (l'hetman Skoropadsky, les Allemands, les communistes, les nationalistes ukrainiens de Petlioura...). Cela peut rendre la lecture du roman par moments difficile.


C'est précisément cette impuissance face aux forces décuplées de la grande Histoire qui n'en rend que plus tragique ce roman, qui est d'une certaine manière le récit d'une renonciation se voulant sereine à un passé à jamais perdu (Boulgakov penchait pour une monarchie parlementaire...En d'autres termes, réformes mais non révolution).


Cela étant dit, Boulgakov ne serait pas un grand écrivain s'il dressait une peinture idéalisée des derniers partisans du tsar...On y voit la lâcheté des uns (la fuite du beau-frère, Thalberg), côtoyer la cruauté des autres (une scène relate l'assassinat d'un Juif, commis par pur antisémitisme). le Dieu rencontré dans les songes par Alexis Tourbine est par ailleurs, à bien y regarder...Fort peu orthodoxe, puisqu'il admet tout le monde, y compris les communistes, au paradis...Un humanisme bien éloigné du tsarisme pur et dur...


Il est de notoriété publique que Staline lui même appréciait passionnément ce roman (plus précisément l'adaptation théâtrale qui en a été faite), pourtant bien peu révolutionnaire...Sans doute existe t-il dans cette oeuvre une part d'universel, auquel l'un des pires tyrans du siècle dernier lui-même n'était pas insensible, dans le sens où elle dit la tragédie de ceux qui sont voués à être les perdants devant L Histoire: la littérature seule leur redonne une place dans cette dernière, outre-tombe.


Ce que ce roman possède par ailleurs de si poignant, avec du recul, ce sont bel et bien ses dernières phrases, envoûtantes et apaisantes, mais cependant si cruellement démenties par les horreurs combinées à venir du stalinisme et de l'invasion nazie en Union Soviétique:
"Tout passe : les souffrances, le sang, la faim, les épidémies. L'épée disparaîtra, mais les étoiles, elles, subsisteront bien après que l'ombre de nos corps et de nos actes aura disparu de la surface de la terre. Il n'est personne qui ne le sache point. Alors, pourquoi ne voulons-nous donc pas lever les yeux vers elles ? Pourquoi ?"


Mais le stalinisme et l'invasion nazie, c'est une autre histoire...Celui de l'incomparable "le Maître et Marguerite" (pour le premier uniquement, Boulgakov étant mort quelques mois avant l'invasion allemande, en 1940), et plus tard encore celui de Vie et Destin, du tout aussi magnifique Vassili Grossman.
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L'enthousiasme n'accompagnera pas ma critique de la Garde blanche ; qu'on se le dise ! J'ai toujours eu du mal avec Mikhail Boulgakov . le Maître et Marguerite avait déjà suscité chez moi un mal pernicieux qui me faisait arrêter la lecture , à chaque reprise, au bout de deux ou trois pages, et se manifestait par un aquoibonisme de mauvais aloi pour un amoureux (mais pas inconditionnel ! ) de la littérature russe. Je n'adhérai tout simplement pas à l'histoire . Ici, dans ce cas de figure, la pagination étant nettement à la baisse ( QUE 350 pages), j'ai fait un effort, pas surhumain du tout, mais dont je savais qu'il me permettrait , une fois ma vingtaine de pages quotidiennes assimilées, de retrouver ma chère Reine Margot, ou ce bon roman de Mathias Menegoz que je suis en train de lire (comme beaucoup je lis plusieurs livres en même temps...).
La Garde blanche est, me semble-t-il, avant tout une oeuvre qui s'adresse prioritairement aux Russes et Ukrainiens. le décor historique étant tellement circonscrit et daté , que nous autres pauvres occidentaux nuls en histoire, et en géographie surtout, avons bien du mal à se situer dans ces évènements compliqués . Dans l'édition de poche "biblio" en ma possession, l'éditeur aurait été bien inspiré d'insérer quelques pages, en post-face par exemple, sur les tenants et les aboutissants des drames qui se sont déroulés fin 1918 et début 1919 à Kiev, et qui sont la trame du roman de Mikhail Boulgakov.
Je suis pourtant, et sans forfanterie aucune, relativement averti des évènements historiques qui se sont déroulés à cette époque et dans ces lieux. Je suis passionné par ces pays qu'on disait "de l'est" avant la chute du Mur. Leur géographie et leur histoire. Je les ai parcourus, aimés, détestés. Mais là , j'ai calé. Au secours Wikipedia !
Quand commence le roman , Kiev, la capitale ukrainienne est aux mains de l' hetman Skoropadsky. Un aristocrate ukrainien, ancien général de l'armée impériale russe, qui est arrivé au pouvoir par un coup d'état contre la "Rada", le parlement ukrainien qui a vu le jour en 1917.
Ce gouvernement nationaliste , assez conservateur, mais néanmoins fragile, est soutenu par les allemands bien qu'ils aient déjà signé la paix de Brest-Litvosk. Ce gouvernement est au goût de la famille Tourbine, des bourgeois kieviens, libéraux et cultivés, mais bourgeois quand même....Les fils, Alexis et Nicolas s'engagent alors dans l'armée hetmaniste de Skoropadsky afin de défendre la ville contre le cosaque Petlioura . En embuscade les bolchéviks attendent leur heure. Mais peut-être les français débarqués à Odessa, reliquat de l'Armée d'Orient de Franchet d'Esperey pourront-ils faire leur jonction avec l'armée de Skoropadsky ? Et pendant ce temps là voilà que les allemands plient bagages avec les plus importants dirigeants hetmanistes ! et que fait Denikine dans la région du Don ? pourquoi ne bouge-t-il pas ?
Je suppose que vous suivez....Personnellement j'ai jeté l'éponge, même, et surtout, avec les infos distillées par Wikipedia. Les Guerres de religion qui ont vu s'affronter en notre beau pays Catholiques et Protestants, sont d'une simplicité biblique comparées aux soubresauts de l'Histoire ukrainienne .
C'est dans ce noeud de vipères slave que Boulgakov fait mouvoir les Tourbine et leurs amis . Les fils Tourbine, Alexis (alter ego de M. Boulgakov), et Nicolas, tout combattants qu'ils soient, sont un peu comme des Fabrice à Waterloo. Des enjeux des combats ils n'en distinguent guère que l'écume. Dans la demeure familiale, Hélène la soeur aînée , dont le mari haut responsable proche de Skoropadsky a fuit avec les allemands, fait "marcher la boutique". C'est avec un ton sarcastique , ironique et grinçant, dont le pendant musical pourrait facilement se trouver dans beaucoup d'oeuvres de Dimitri Chostakovitch (la 9 e symphonie par exemple) , que Boulgakov narre ces épopées dérisoires . Mais pendant que les hommes se livrent à ces jeux guerriers futiles et vains, l'univers continue son expansion et les étoiles n'en brillent pas moins, et continuerons de le faire bien après que le souvenir de ces batailles ait disparu de la mémoire des hommes. Les évènements "historiques", les agitations humaines sont des épiphénomènes dans le long dessein de Dieu. Boulgakov rejoint là les plus belles méditations shakespeariennes. A cet égard révélateur est l'insertion de la narration entre deux courts paragraphes : l'un qui commence le roman, l'autre qui le clôt.

"Grande -grande et terrible - fut cette année là , mil neuf cent dix-huitième depuis la naissance du Christ, et seconde depuis le début de la Révolution. L'été regorgea de soleil, l'hiver fut enseveli sous la neige, et dans le ciel, à une hauteur insolite, étaient suspendues deux étoiles : l'étoile du Berger -la Vénus vespérale - , et la lueur rouge et vacillante de Mars. "

Puis, maintenant, les dernières lignes du roman.

"Tout passera. Les souffrances, les tourments, le sang, la faim, la peste. le glaive disparaîtra, et seules les étoiles demeureront, quand il n'y aura plus trace sur la terre de nos corps et de nos efforts. Il n'est personne au monde qui ne sache cela. Alors pourquoi ne voulons-nous pas tourner nos regards vers elles ? "

Il est bien certain que ce ne sont pas ces belles hauteurs de vue qui ont réjoui Staline dans la pièce de théâtre, "Jours des Tourbine" que Boulgakov a tirée de son roman (pour contourner la censure bien sûr) , mais le fait que ce sont les Bolcheviks qui ramassent la mise. Preuve s'il en était de la justesse d'analyse de Karl Marx, et accessoirement de Vladimir Ilitch....Boulgakov devait bien rire ! et goûter l'ironie de la situation. Il en aurait ri davantage s'il avait pu voir la déconfiture à venir de l'empire soviètique et le renouveau des vieux démons nationalistes...



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Pour comprendre ce roman il faut réaliser qu'en 1918 Kiev a été le théâtre d'affrontements entre de nombreux combattants, la ville a été prise et reprise plusieurs fois, parfois en très peu de temps. Il y avait l'Armée de Petlioura, l'Armée rouge, l'Armée blanche, l'Armée de la Triple-Entente (les Allemands), l'Armée de Pilsudski (Pologne) et l'Armée de l'anarchiste Nestor Makhno.
Un ancien hetman au service de l'armée impériale, Skoropadsky, a pris le pouvoir contre le gouvernement ukrainien (la Rada, instaurée en 1917), il est soutenu par l'Allemagne et résiste à l'Armée de Petlioura qui sème la terreur. Les réfugiés affluent à Kiev, fuyant l'Armée rouge, celle de Petlioura et celle de Makhno. Petlioura va prendre la ville. Avant la bataille, Skoropadsky, les Allemands et le chef de la Garde blanche s'enfuient, abandonnant leurs troupes et leurs officiers. Les uns résistent et se font tuer, les autres se cachent, se terrent comme la population. Quelques mois plus tard Petlioura est battu et l'Armée rouge rentre dans Kiev. Voilà pour le décor historique du roman qui lui est avant tout centré sur l'histoire de la famille Tourbine, famille de l'intelligentsia, d'un milieu proche de celui de Boulgakov. Il y a Nicolas, 17 ans, jeune officier qui veut faire son devoir jusqu'au bout, contraint de s'enfuir. Il y a son frère, Alexis, 27 ans, médecin comme Boulgakov, grièvement blessé, secouru par la mystérieuse Julia. Et puis il y a leur soeur, Hélène, que son mari a abandonné en fuyant avec les Allemands. Au début du roman, c'est l'enterrement de leur mère, qui symbolise la sainte Russie. Les deux frères vivaient jusque là sans soucis, pris dans la tourmente, ils se sentent obligés de s'engager auprès de l'Armée blanche, mais sans jamais combattre tant la ville de Kiev est ballottée d'un camp à l'autre. Tout chez eux reflète un passé à jamais révolu, en particulier leur appartement qui semble un havre de paix au milieu de la tourmente. Mais on est fort loin d'une description idéalisée du camp pro-tsariste : il y a des lâches, on y voit des actes de pur antisémitisme gratuit, la vision de la religion des frères Tourbine est fort peu orthodoxe. La morale de l'histoire à laquelle tout conduit est formulée et résumée dans les dernières lignes : "Tout passera. Les souffrances, les tourments, le sang, la faim, la peste. le glaive disparaîtra, et seules les étoiles demeureront, quand il n'y aura plus trace sur la terre de nos corps et de nos efforts. Il n'est personne au monde qui ne sache cela. Alors pourquoi ne voulons-nous pas tourner nos regards vers elles ? "
Ironie de l'histoire : Boulgakov, ne pouvant faire publier son roman, en a tiré une pièce, « Les journées des Tourbine », qui, bien qu'interdite aussi dans un premier temps par la censure, a fini par être autorisée, Staline l'ayant appréciée lors de la première. C'est un très beau roman que la complexité des événements historiques rend un peu difficile à lire.
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Fin décembre 1918, Kiev, « mère de toutes les villes russes », est le siège d'escarmouches entre Allemands en déroute, forces blanches (dernier bastion dédié au tsarisme), insurgés nationalistes favorables à la république d'Ukraine et bolcheviks. La famille Tourbine (Alexis l'aîné, sa soeur Hélène et son frère Nikolka) vivent retranchés dans leur appartement, « arche battue par la tempête de l'Histoire ». Au gré des événements évoluant de minute en minute, les allégeances changent de camp et nombre de fuites éperdues se multiplient parmi les officiers de la garde blanche.
Dans une mise en scène théâtrale, oscillant entre songes délirants, dialogues piquants et échauffourées dans les rues de Kiev, Mikhaïl Boulgakov fait ressurgir les tourments de la révolution bolchevique, amorcée un an plus tôt à Moscou. Onomatopées, chants révolutionnaires, interpellations dans la foule, l'écriture est hautement descriptive, contribuant ainsi à la vivacité du récit.
Étrange alors que ce roman, lu il y a plusieurs années, ne m'ait laissé aucun souvenir précis. Vive la relecture!
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Grande et terrible fut cette année-là, mil neuf cent dix-huitième depuis la naissance du Christ, et seconde depuis le début de la Révolution. L'été regorgea de soleil, l'hiver fut enseveli sous la neige, et dans le ciel, à une hauteur insolite, étaient suspendues deux étoiles : l'étoile du berger - la Vénus vespérale -, et la lueur rouge et vacillante de Mars.
Mais,dans les années de paix comme dans les années de sang, les jours passent comme des flèches, et les jeunes Tourbine ne virent pas arriver, dans le gel rigoureux qui durcissait la terre, le blanc et chenu décembre. Ô notre père Noël, étincelant de neige et de bonheur ! Maman, radieuse reine? où es-tu ?
(incipit)
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« Oui, on voyait le brouillard. Il se levait sur le gel aux mille aiguilles, sur les pattes velues de grands arbres, sur la neige sombre des nuits sans lune qui déjà blanchissait à l'approche de l'aube, sur les coupoles bleues semées d'étoiles d'or des églises au loin, et, brillant jusqu'au jour qui montait de la rive moscovite du Dniepr, à une hauteur vertigineuse au-dessus de la Ville, la croix de Saint-Vladimir. »
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Oui, sans tarder, la mort continua son œuvre. Elle passa sur les routes automnales de l'Ukraine, puis sur les chemins d'hiver balayés par une neige aride. Elle entra dans les bois, où elle frappa à coups de mitrailleuses. Elle-même était invisible, mais elle était précédé par quelque chose que chacun pouvait voir : la rude colère des moujiks. Colère qui, par le froid et les bourrasques de neige, courait en savates de tilleul, renversant sa tête nue aux cheveux mêlés de foin, et hurlait. Dans ses mains, elle tenait cet énorme gourdin sans lequel rie ne peut commencer en Russie.
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L’aîné des Tourbine est revenu est revenu dans sa ville natale juste après que le premier choc eut ébranlées collines qui dominent le Dniepr. Bon, se disait-il, cela va bientôt s’arrêter, et alors commencera cette vie qui est décrite dans les livres à l’odeur chocolat , or, non seulement elle ne commence pas, mais tout alentour devient de plus en plus terrible. Au nord, la tourmente de neige tourbillonne et hurle, et ici, on sent le sol trembler et gronder sourdement : la terre, inquiète, gémit de toutes ses entrailles. L’année 1918 touche à sa fin, et chaque jour qui vient se hérisse de menaces.

Pendant vingt ans de suite, un homme accomplit une tâche quelconque – par exemple, enseigner le droit romain -, et la vingt-et-unième année, il s’aperçoit soudain qu’il n’a que faire du droit romain, qu’il n’y a même jamais rien compris et qu’il n’aime pas ça, et qu’en réalité, il est un fin jardinier et brûle d’amour pour les fleurs. Cela vient, probablement, de l’imperfection de notre organisation sociale, qui fait que bien souvent, c’est souvent vers la fin de leur vie que les gens trouvent leur véritable place.
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Tout passe : les souffrances, le sang, la faim, les épidémies. L'épée disparaîtra, mais les étoiles, elles, subsisteront bien après que l'ombre de nos corps et de nos actes aura disparu de la surface de la terre. Il n'est personne qui ne le sache point. Alors, pourquoi ne voulons-nous donc pas lever les yeux vers elles ? Pourquoi ?
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« le Maître et Marguerite » de Mikhaïl Boulgakov, dans une nouvelle traduction d'André Marcowicz et Françoise Morvan, c'est aux éditions Inculte.
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