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Critique de Apikrus


En 1917, le Docteur Bomgard vient d'être affecté dans un hôpital d'un chef-lieu de canton pour y soigner les maladies infectieuses. Ayant auparavant travaillé comme médecin généraliste pendant plusieurs mois dans un district isolé, il apprécie ces changements. Il reçoit une lettre inquiétante de Serguéï Poliakov, son successeur qui semble désespéré.

La tragique vie de Poliakov, toxicomane, constitue l'élément central de l'ouvrage. le processus d'addiction à la morphine et ses effets sur le psychisme sont particulièrement bien exposés et intéressants. Toutefois, l' "autocensure" dont l'auteur a dû faire preuve ôte à mon avis une grande partie de l'intérêt au récit.

En postface, la traductrice fait référence au caractère autobiographique de ce texte, et montre que pour des raisons politiques l'auteur l'a probablement expurgé de descriptions du contexte de l'époque. de fait, quelques références aux événements politiques survenus en 1917 parsèment son récit sans y être développées.

'Le Maître et Marguerite' est souvent cité comme l'ouvrage le plus important de cet auteur. Je le lirai certainement si le sujet m'inspire.
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