Une femme de ménage

Si vous n'avez pas peur du trash, du cru.
Si vous n'avez pas peur d'aller, là où vous n'êtes jamais allés (ou alors pas comme ça !) , alors vous pourrez passer quelques temps en compagnie de Sandra mais ne venez pas vous plaindre après, vous aurez étés prévenus : Ames sensibles , écartez vous de ce Bouquin , Jérêmy Bouquin ....
Prénom : Sandra.
Domicile : une vieille ferme à rénover perdue dans la cambrousse, histoire d'assurer la discrétion .
Profession : Femme de ménage , technicienne de surface . Mais pas n'importe quelle surface ! Pour une bonne valise de billet, la belle vous nettoie une scène de crime comme personne .
Mais Sandra ne dort plus beaucoup, trois ans qu'elle fait ce "métier" . Et ce n'est pas son amant occasionnel qui pourra la ramener dans le monde réel, celui des gens normaux. Sandra est "habitée" par des monstres . Monstres qu'elle dessine sur des carnets , illustrations horribles qu'aucun éditeur ne veut publier ...
Sandra enchaîne les contrats, un peu trop nombreux cette semaine, et Sandra n'en peut plus ... d'autant que le dernier contrat était carrément zarbi ...
Commençant dans un genre "roman noir", pour mieux s'enfuir vers le "gore" , l'auteur termine par un autre style, complétement inattendu , mais assez logique quand on le lit ...
Les phrases sont courtes , hachées , ce qui donne du rythme et de la tension .
Je ne vous en dirai pas plus. Juste qu'il faut avoir l'estomac bien accroché, le Jérêmy ne nous épargne rien, question, 'découverte du corps humain "... produits ménager et outillage adéquat, passé dans le lave vaisselle pour ne laisser, surtout, aucun indice à la police ...
L'idée de départ était excellente , j'aurai pu adhérer complétement si j'avais pu me rattraper aux branches de l'humour . Une lecture un peu trop gore pour moi, mais dont je salue l'inventivité .
Amis wégan et végétariens : abstenez vous !
Futurs chirurgiens, amis bouchers, thanatopracteurs... : foncez !

Double et bonne découverte par l'auteur et la maison d'édition qui se revendique éditrice de livres pop qui laisse la place à des histoires passionnantes et pour tous. Cette femme de ménage est particulière et dès les premières lignes, le lecteur est dans l'ambiance, une ambiance peu ragoutante mais qui ne m'a pas laissé indifférente (j'en ai même fait un cauchemar). Malgré le sentiment de malaise, je me suis laissée prendre au fil de l'histoire pour la lire jusqu'au bout. Ames sensibles, s'abstenir et ceux qui aiment se faire peur et le dégueu, allez-y. Moi-même, je me suis surprise ! Jolie manière de compter cette 100è histoire dans ma liste de lectures de l'année 2020.

Sandra, une femme de ménage pas comme les autres, elle nettoie les scènes de crimes… Et oui, parfois, la vie nous emmène sur des chemins inattendus… Un peu comme ce livre qui d'un coup va sur le terrain du fantastique… On aime ou on n'aime pas… Personnellement je trouve cela original, cela fait la particularité de ce roman agréable à lire parfois drôle et léger même si certaines scènes sont un peu gores… En effet, Sandra est un peu la version féminine de Dexter Morgan… Mon seul regret, le roman étant un peu court, il survole le passé des personnages … Néanmoins il m'a donné envie de lire « Une secrétaire » et découvrir l'univers de l'auteur.

Bonjour mes Lecteurs,

Voici une chronique que j'avais longtemps envie de faire, et pour le plaisir d'avoir lu d'une traite ce livre et de vous en faire un retour.

Ce n'est un secret pour personne, vous savez que j'aime ce qu'écrit Jérémy, son style noir, décalé, qui taille dans le lard de sa créativité pour nous sustenter de son ton direct et juste en nous entraînant dans son univers bien noir et déjanté. 

Ici, l'histoire surréaliste de Sandra, cette femme de ménage assez particulière qui découpe au scalpel, tranche au hachoir et dissout à l'acide les victimes des scènes de crime.  Elle est associée depuis trois ans à Greg, l'avocat, qui l'appelle dès qu'il a besoin d'elle. Elle rapplique aussitôt et, aussi froidement que le sont ses "clients", elle fait le job. 

Autant elle est organisée et minutieuse dans son boulot, autant sa maison est un chantier sans une once de propreté ! A la fois paumée dans sa vie personnelle mais tellement sûre d'elle quand elle travaille, Sandra est courageuse et fragile à la fois.

Mais voilà, ces derniers jours, elle enchaîne les contrats, la fatigue se fait sentir, elle exorcise ses démons, ses "monstres" qu'elle dessine sur papier et qu'aucun éditeur ne veut publier tellement ils sont horribles.

Ce n'est pas son boulanger d'amant, Roman, qui ne la comble pas vraiment dans leurs ébats, qui va arranger sa petite vie solitaire. Surtout que la femme du boulanger, Sylvie, veille au grain sur son mari !

Le surmenage la guette, elle va aussi rencontrer des personnes qui n'auraient jamais du croiser sa route et elle va être confrontée à des phénomènes étranges, comme cette rose rouge déposée là, dont elle est la destinataire d'un expéditeur inconnu.

Un gros bordel dans sa vie qui va trouver une issue déroutante et remettre en question sa situation : Vaut-il mieux fuir ou affronter ses démons ? 

Dans l'ensemble, le récit se tient, la narration nous transporte assez facilement dans ce monde fou, violent même. 

Le style assez cru par moment de certaines scènes pourrait choquer les plus puritains d'entre vous. 

Tout comme son personnage, ce livre décape, incise et acidifie le genre littéraire du roman noir dont l'auteur s'est fait le spécialiste. 

Vous pourrez vous faire une idée de la grande perversité de Jérémy qui transparaît dans les descriptions des scènes de crime et de leur "nettoyage" tant le gore et le sanguinolent coulent comme de la soude caustique au fil des pages : Vous vous liquéfiez autant que les victimes.

Pour les futur thanatopracteurs en devenir, lisez ce livre. Vous en apprendrez bien plus ici, certainement en complément de vos cours. Je soupçonne même la patte complice d'un maître en la matière... 

Bonne lecture, mes lecteurs !

Purée que ce roman fait du bien.
Il est résolument original, drôle parfois et à chaque page complètement addictif.
Imaginez un roman noir, très noir, à l'humour caustique. Un roman qui, l'air de rien, sans que vous vous en rendiez compte, glisse dans le fantastique sans quitter le côté roman noir que vous affectionnez.
C'est ingénieux, très bien amené, ce qui lui conserve une cohérence parfaite.
Ajoutez-y une touche pimentée avec un boulanger volage et vous aurez une recette à déguster sans modération.
Sandra est parfaite dans son imperfection, elle est la majorité des femmes. Courageuse, volontaire mais peu sûre d'elle.
C'est une solitaire pleine d'antagonismes. Elle est une nettoyeuse hors pair mais chez elle, pas une once de ménage, la vaisselle sale s'empile dans la cuisine. C'est une solitaire qui ne pense qu'à son boulanger et leurs moments intimes ;
Greg est l'avocat aussi véreux qu'on pourrait se l'imaginer. Un trouillard qui fait faire le sale boulot par Sandra et se contente d'empocher l'argent.
J'avais déjà fait connaissance avec le talent d'écriture et de conteur de Jeremy en lisant « Soit Belle et T'Es Toi » paru l'an dernier aux Editions Lajouanie. Quand j'ai vu que French Pulp éditait « une Femme de Ménage », je n'ai pas hésité une seconde. Et j'ai retrouvé avec un grand plaisir son humour décalé et son écriture rythmée. Samantha/Sam dans son précédent roman et Sandra dans celui-ci, sont deux personnages uniques.
Et je vous conseille de faire pareil, lisez-le sans hésitation.

Lien : http://atelierdelaulo.canalb..

Sandra a un métier particulier: elle est femme de ménage. Néanmoins, elle ne nettoie pas les maisons mais les cadavres. Elle est femme de ménage pour les scènes de crime. À chaque fois, c'est la même chose. Les clients l'appellent et elle sort son attirail (scie, couteaux, acide...) Elle n'a aucune émotion, elle ne pose pas de questions. Elle fait son job point. Elle est disponible 24h sur 24, elle a nettoyé des centaines de corps contre des milliers d'euros (prostituées, rixes, victimes de tueurs en série...). Son associé Grégory est avocat, il lui trouve les clients et ils se partagent l'argent. Mais ce n'est pas sans conséquence: Sandra est une femme tourmentée, elle a des insomnies... Elle vit dans une maison isolée et en mauvaise état et ses seules passions sont de faire des dessins pour les enfants mais aucune maison d'édition n'en veut car ils font trop peur et sont peuplés de monstres sanguinaires et de voir son amant Roman le boulanger.

Cependant, elle n'en peut plus de tous ces cadavres et on l'appelle pour un nettoyage qu'elle accepte malgré tout. Elle découvre des victimes vidées de leur sang. N'est-elle pas tombée sur le pire des monstres? "Sandra est fatiguée, dégoûtée... Elle ne dort plus, porte un fardeau, celui d'un monde qui sombre." Elle se sent observée et mal à l'aise. Deux hommes planquent devant chez elle, qui sont-ils? Des roses sont déposées partout où elle se rend, de qui proviennent-elles? Tout va alors dégénérer dans sa vie. Va-t-elle devenir à son tour un monstre à force de les côtoyer?

Alors, l'histoire de ce livre est vraiment bien. C'est une histoire qui change et que l'on a pas l'habitude de voir. Sandra me rappelle le personnage de Monsieur Kaplan dans la série Blacklist pour ceux qui connaissent. Ce qui m'a dérangée est la violence des mots et des actes. C'est cru, détaillé et l'auteur ne mâche pas ses mots pour décrire les scènes de son livre. J'aurais aimé moins de violence ou qu'elle soit suggérée. Donc pour moi la trame de fond est vraiment bonne mais l'écriture est beaucoup trop trash même si je comprends bien que c'est pour donner du mordant et de la virulence à l'histoire. Et cette fin, on en parle? Non je vous laisse la découvrir mais j'ai été extrêmement déçue par ce dénouement qui n'a aucun rapport avec le début de l'histoire.
Lien : http://auchapitre.canalblog...

Jérémy Bouquin sait raconter des histoires, il sait aussi mélanger les genres. L'histoire de Sandra a tout du noir social. Après avoir tourné le dos à l'Education nationale elle a suivi une formation de thanatopracteur mais n'a pas trouvé de boulot. Pour joindre les deux bouts et finir de rénover une ferme dans un coin paumé en pleine Beauce, elle est devenue femme de ménage.

Femme de ménage, un job qui a tout de la routine sauf que sa spécialité n'a pas fini de surprendre. Elle accepte l'offre de Greg, c'est super bien payé et ça reste dans le ménage. Bienvenu dans le gore : Sandra nettoie des scènes de crimes. Enlever toute trace de sang mais aussi faire disparaître les cadavres : découper, scier, sac plastique et acide. Les âmes sensibles sont mises à rude épreuve. le travail ne manque pas. Sandra n'a pas son pareil pour faire place nette après un règlement de compte entre truands, en quelques heures l'horreur est effacée, c'est clean, brillant et désinfecté.

Et puis un jour il y a quelque chose qui cloche, une scène pas comme les autres, l'oeuvre d'un dingue. L'impression d'être épiée, dans une maison abandonnée, dans un quartier vide d'une ville quasiment fantôme. C'est pas seulement flippant, cela s'appelle angoisse comme dans la collection du Fleuve Noir.

Jérémy Bouquin sait mélanger les genres et les insérer dans la vie quotidienne de Sandra qui avait tout pour être ordinaire : surmenage, une passion pour le dessin, un amant pour une touche sexy et une épouse jalouse. Il y a des passages touchants, parfois une pointe d'humour. Et comme il faut bien terminer une histoire, Jérémy Bouquin offre au lecteur une dose de fantastique. Avec cette femme de ménage il y en a pour tous les goûts.

Jérémy BOUQUIN – Une femme de ménage. Trilogie des Errants, tome 1. Éditions Eaux Troubles, août 2023. ISBN 9782940606290. Première édition en 2017, French Pulp Éditions, ISBN 9781025102443.

Après l'histoire de Sandra, femme de ménage, il reste deux tomes de la trilogie des Errants à paraître : « Une secrétaire » et « Une caissière ».
Lien : http://romans-policiers-des-..

Sandra travaille dans un domaine particulier mais qui sied à son tempérament obsessionnel, elle est nettoyeuse… de scènes de crime.
Elle et son associé, un avocat un peu spécial, ont énormément de demandes ; il faut dire que le taux de crime explose et que Sandra ne chôme pas…
Pourtant, un des clients semble aimer sa façon de faire disparaître ses victimes, qu'il saigne à mort… mais à force de nettoyer, cacher, faire dissoudre les corps, Sandra est forcément un peu victime, mais grandement complice… c'est en tous les cas ce qu'elle se dit.

Sans être révolutionnaire, c'est un roman court qui se lit bien et qui ne pique pas des hannetons. C'est un peu un mode d'emploi de nettoyeuse de crimes… comment, la préparation, le matériel, la technique, le service après-vente…
Une vraie bible du post-crime.

Pourtant Sandra n'a que deux envies prioritaires : retaper sa vieille maison de campagne et vivre de ses dessins pour enfants, refusés pour cause de monstruosité à traumatiser toute une génération !

C'est assez cru, y compris dans la description des sévices infligés à ces victimes, comme dans celle du découpage des corps, de la base à acquérir, aux formations à faire (boucherie, équarisseur, etc.).

Jusqu'à mi-chemin, c'est alerte, nerveux et prenant (sans être révolutionnaire, on le rappelle), puis l'auteur fait une volte-face et nous émet une fin assez banale, voire prévisible, peu subtile. Je dois avoir été déçue par sa conclusion…

Ame sensible s'abstenir ! Sandra est une femme de ménage bien particulière car elle nettoie les scènes de crime, découpe les corps et les fait disparaitre avant l'arrivée de la police. le lecteur n'est pas épargné par les détails des découpes , un vrai carnage, langage cru et direct.