Le Pape, le Kid et l'Iroquois

Le Pape, le Kid, l'Iroquois et le lecteur médusé.

Hey, m'sieur Anonyme, quid de votre propension à faire dans le léger jouissif ?
Hein, dis ?
Non pas que je sois devenu soudainement exigeant mais lorsque je me tourne vers quelque chose que je sais pertinement être superficiel, je m'attends à un minimum d'épaisseur stylistique.
Comme un persistant doute quant à l'auteur de ce petit bijou de contrefaçon à la plume aussi pauvre que l'oralité défaillante proposée par la batterie d'élevage de télé-réalistes officiant sur NRJ12, j'en passe et des moins bons, pour peu que ce soit humainement possible.

Le style est inexistant, l'histoire totalement incohérente.
Prenez un puzzle 6 pièces, je sais, j'ai de l'audace à revendre, prises séparément, chacune présentera un intérêt certain. Tentez de les assembler pour en tirer quelque chose de finalement abouti et c'est le cassage de crâne assuré.
Les deux premiers opus de la franchise m'avaient procuré un bien fou, les deux suivants commençaient déjà à s'essoufler.
Celui-là me laisse sans voix. Abandon libérateur aux alentours des 200 premiers feuillets ingurgités sans qu'aucun petit sourire ne soit venu titiller mon cortex habituellement bon public.
Impossible d'y trouver la moindre excuse, plaisir zéro, curseur agacement poussé à son max.

Foultitude de personnages aux pseudos improbables, bordel subtilement baptisé "Au minou joyeux", vacuité abyssale des dialogues, récit labyrinthique que même Icare s'y serait paumé, ma patience est à bout, je lâche l'affaire en souhaitant ardemment que Psycho Killer tienne bien plus du pastiche que du grotesque.

Elvis, Rex et le Kid veulent empêcher l'Iroquois de tuer le pape mais il faut peut être pas se fier à cette idée, les choses sont peut être différentes.
Une ambiance, un style bien particulier comme les tomes précédents. Je dois avouer que mon préféré est le tome 5 « psycho killer », en plus j'avais eu un vrai coup de coeur pour la couverture. (Je n'ai pas lu tous les tomes précédents, ils n'ont pas encore croisé mon chemin, peut être un jour…. Bon il faut aussi que je trouve les tomes suivants. Si je me souviens bien il y en a 8 au total. Et vous avez-vous lu tous les tomes ? Lequel est votre préféré ?

Quel plaisir de retrouver Bourbon Kid !
Et comme un bonheur ne vient pas jamais seul, Elvis et Rodeo Rex vont lui tenir compagnie.
J'a-do-re…

« Le pape sera assassiné dans une semaine ». L'annonce peut paraître farfelue, surtout lorsqu'elle émane de la Dame Mystique, une médium aux prédictions plus ou moins vérifiées. Mais l'Iroquois a de son côté envoyé une lettre dans laquelle il menace bien de tuer le Pape. le Bourbon Kid, Elvis et Rodeo Rex sont alors recrutés pour déjouer ses plans et l'empêcher de commettre son forfait. Les Dead Hunters, tels qu'ils se nomment désormais,  vont unir leurs efforts et nous embarquer dans la plus loufoque (et sanglante) des aventures !

Une fois encore, Anonyme m'a bluffée, enthousiasmée et ravie. Un pur moment de plaisir en barre !
J'y ai retrouvé tout ce qui m'avait charmée sur les premiers opus, l'effet surprise en moins c'est vrai, mais les références sont toujours là et son humour fait mouche, encore et toujours.
Bourbon Kid for ever !

Me plonger dans un livre de l'auteur anonyme du Livre sans nom est à la fois simple et jubilatoire. J'y retrouve des personnages que je connais et que j'adore, je suis en « terrain connu ». Dans ce tome six, le Bourbon Kid, serial killer mystérieux et un peu alcoolique sur les bords, est de retour. A ses côtés, on retrouve le très cool Elvis, sosie du King, et Rodeo Rex, qui ne quitte jamais son stetson et qui a été envoyé par Dieu pour s'attaquer aux créatures des ténèbres. le trio forme les « Dead Hunters » et s'apparente fort aux Hell's Angels. Une mission leur est confiée : empêcher l'assassinat du pape. Ce tome six est en fait un « crossover » entre la tétralogie du Bourbon Kid et le tome cinq de la série puisqu'on y retrouve notamment l'Iroquois et quelques autres personnages de ce cinquième opus.

Le schéma des romans de cet auteur anonyme est toujours un peu le même : le récit commence par un meurtre sauvage, puis la trame s'installe : chaque chapitre, écrit comme une scène de film, nous mène d'un personnage à un autre. Cela prend un peu de temps, d'où les quatre ou cinq cents et quelques pages de ses livres. Mais ce n'est jamais ennuyeux. Au fur et à mesure de la lecture, les pièces du puzzle s'accumulent, des évidences se dessinent et le suspense va crescendo jusqu'au « bouquet final » qui prend généralement la forme du fusillade géante où le sang coule à flot, où des têtes tombent (littéralement) et où les meurtres sauvages se multiplient. Ce tome six ne déroge pas à la règle. Mention spéciale au meurtre d'un des « méchants » qui implique un coup spécial à un endroit spécial de l'estomac et un Kinder surprise. Je n'en dirai pas plus…

Alors évidemment, ça part dans tous les sens (un faux sosie de Britney Spears en représentation devant le pape ? Why not !) et c'est très sanglant mais qu'est-ce que c'est bien fichu ! Les pages se tournent toutes seules. Et après ce bouquet final vient la fin, qui fait toujours son petit effet en laissant une ouverture. On sait déjà qu'on retrouvera les Dead Hunters. Et qu'on aura certainement droit au même feu d'artifice. Mais c'est une recette qui fonctionne bien ! Voilà, après un tome cinq en demi-teinte pour moi (le seul d'ailleurs), je suis ravie d'avoir retrouvé mon auteur anonyme préféré. le septième tome est déjà tout en haut de ma PAL…

3.75/5 : Anonyme est de retour ! Qui est-il ? de quelle tête sort toute cette incroyable intrigue et tous ces protagonistes fascinants et déjantés ? On ne le saura peut-être jamais mais peu importe tant que la qualité demeure : le Pape, le Kid et l'Iroquois est le genre de livre qui vous fera passer au-delà de la monotonie automnale qui s'annonce !

Tout commence avec une femme qui s'arrête quelques instants à une station-service pour échapper à la pluie et qui va au final vivre une des soirées -si ce n'est LA soirée- la plus horrible de sa vie : l'Iroquois opère un massacre à coup d'épée et de batte de base-ball. le ton est donné : ça va saigner ! A côté de ce tueur en série terrifiant -lisez le premier chapitre : un soir par temps de pluie, de préférence tout seul, et vous comprendrez ce que j'ai ressenti- il y a notre héros (ou tueur en série) préféré : le Bourbon Kid !

Alors je dois avouer que le Kid n'est pas le personnage central de ce récit, il s'agit plus d'une forme de suite de Psycho Killer où le lecteur va en apprendre plus sur les agissements et motivations du tueur au masque d'Halloween. Notre Kid est plus sage, plus réfléchi, avec un humour toujours présent mais il laisse sur le devant la scène -dans le domaine de la folie meurtrière- son adversaire littéraire. Cela ne m'a pas dérangée car j'aime lorsque les personnages évoluent au fil des romans. A l'heure où tous les romanciers prennent des enquêteurs comme héros de saga policière, Anonyme va à contre-courant et on aime ça !

Ce n'est pas le meilleur de la série, mais j'ai passé un bon moment avec le sourire -sadique- aux lèvres ! Pour les fans incurables de l'auteur, pour les amoureux de Tarantino, pour toutes les personnes qui veulent voir un mélange entre Grease et Kill Bill, c'est par ici !

En définitive, une lecture plaisante qui veut redonner du souffle à toute l'intrigue propre à l'univers du Bourbon Kid !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..

Quel bonheur de retrouver tous ces personnages ainsi que des nouveaux comme Mozart, Frankenstein etc... Toujours aussi déjanté mêlant cette fois ci le Bourbon Kid, l'Iroquois, Rodeo Rex, Bébé,, Jasmine, Elvis et tant d'autres C'est toujours aussi rythmée il y a même dans cet opus la présente du Pape et de nombreuses autres stars, cela se lit toujours aussi rapidement et avec bonheur car ce livre est complétement barré.

Ceux qui ont lu et aimé les précédents ne devraient pas être déçu.

Voilà encore un opus du Bourbon Kid truffé de références cinématographiques, musicales ou blbliographiques. Grease ou Dirty Dancing, bien sûr, mais un paquet d'autres. Et des clins d'oeil, comme les Carpenters au lieu d'une B.O. des films de John Carpenter, le Bates Motel... j'en passe et des meilleures. C'est dingue, quand je lis le tome, c'est génial et je n'arrive plus à en retrouver une quand le livre est fermé.

Les situations sont rocambolesques. Les dialogues savoureux. Les quiproquos dantesques. Les combats dignes de John Woo. le sexe torride. Les pipes... enfin, bref, vous avez compris.

Pour celles et ceux qui ont aimé le Livre sans Nom, on retrouve quelques ingrédients qui ont fait le succès du premier tome. Hélas, on ne va pas se mentir non plus, on ne retrouve QUE quelques éléments. le résultat est, certes, fort chouette mais n'arrive pas à égaler ce premier tome. C'est assez linéaire, prévisible et convenu. OK, cela m'a plu quand même. Car il y a ces tronches à la Danny Trejo, Jeff Fahey, Luis Guzman, Christian Bale ou Ron Pearlman... qui peuplent les images qui me viennent en tête quand je lis les aventures du Bourbon Kid. Et cela suffit à mon bonheur.

Evidemment, je ne suis pas objectif. Comment l'être d'ailleurs?

Tous les tarés de la terre regroupés dans un livre, du plaisir en page.
C'est jouissif de lire un Anonyme, c'est à la fois drôle et crade. Toujours très imagé et imaginatif. Avec une logique implacable. Des personnages attachants (malgré tout) et indestructibles. Vivement la suite, j'ai hâte de retrouver le Bourbon Kid, Elvis, Rodeo Rex, l'Iroquois, Jasmine, Bébé...

Bon, après avoir lu le tout dernier de la série « Que le diable l'emporte », le tome 8, je m'étais promis de rattraper mon retard. Voici déjà une étape de faite avec le tome 6 : « le Pape, le Kid et l'Iroquois » qui m'a un peu réconcilié avec monsieur Anonyme. Cet opus est beaucoup moins scato que le tome 8. Ouf ! Je préfère quand même.
Cette histoire se déroule essentiellement autour des Dead Hunters, envoyés par scratch (le diable) pour sauver le pape qui serait en danger selon une vision de la Dame mystique. La rumeur prétend que ce serait l'Iroquois qui va l'assassiner lors d'une grande réception. Rodéo Rex, le King et le Bourbon Kid partent donc sur la trace de l'Iroquois, l'un des plus grands tueurs psychopathes. Mais, il faut creuser un peu sur la personnalité de Joey dit l'Iroquois, qui certes est un tueur (quand il met son masque de l'Iroquois, sa personnalité change et il devient un tueur froid et efficace) mais jamais sans bonne raison (selon lui et surtout son mentor) et son histoire personnelle explique beaucoup de choses. Il ne faut pas toujours croire les rumeurs. Est-ce vraiment l'Iroquois qui veut assassiner le pape ? Pas si sûr… Il y a ces anciens des Opérations fantômes qui veulent dérober le Brumalyte, un produit inventé par le Docteur Jekyll pour rendre les soldats invincibles et qui finalement a permis de sauver le pape d'un cancer de la peau. Ce produit « miraculeux » doit être présenté au monde lors d'une grande cérémonie. Cérémonie de tous les dangers puisqu'elle va réunir tous les plus dangereux tueurs du moment. Tout cela sur fond de musique (Grease, entre autres, que j'adore ! Bébé l'un des personnages de cette histoire et qui finira par devenir également un Dead Hunter, doit tenir le rôle principal de Grease, Sandy), de désinvolture, d'amour (Bébé et Joey, Jasmine et Jack), d'amitié (oui il y a de l'amitié entre les Dead Hunters, même si atypique comme toute cette histoire), mais aussi de violence (un peu à la Tarantino comme toujours !). le cocktail classique maintenant d'Anonyme qui s'amuse toujours autant avec ses personnages assez déjantés. Un bon moment de lecture sans prise de tête et bien rythmé et c'est ce que l'on recherche en lisant cette saga si particulière.

Ce nouveau tome, je l'attendais avec impatience, car retrouver le Kid est toujours une partie de plaisir. Pour une fois, ce n'est pas un coup de coeur, car la râleuse de service que je suis est ressortie un peu frustrée de cette lecture... En fait, l'auteur prend un nouveau tournant en réunissant plusieurs des tueurs que nous avons suivis, afin d'en faire une équipe pour une mission particulière: sauver le Pape. Ce n'est donc pas l'histoire du Kid mais des Dead Hunters que nous suivons.

Et c'est là que j'ai été un peu déçue... J'aime trop le Kid pour accepter qu'il soit relégué au second plan et il m'a réellement manqué dans ce tome. Ses apparitions étaient grandioses, comme toujours, mais pas assez nombreuses à mon goût. L'Iroquois qui prend un peu sa place et qui est mis sur le devant de la scène, avait pourtant bien du potentiel, mais le Kid restera toujours LE personnage de cette série pour moi.

Après, l'histoire en elle-même est aussi excellente, sanglante, rock'n'roll et tirée par les cheveux que celles des autres tomes. Autant dire que les fans dévoreront ce roman sans se poser trop de questions tellement l'action est omniprésente. Par contre, attention les yeux et l'estomac, ce récit est encore plus dégoûtant que d'habitude! Même moi j'ai eu un peu de peine avec certaines scènes, ce qui est quand même assez rare... Oh et vous ne verrez plus les Kinder de la même façon... Vous êtes prévenus!

En bref, cette série reste toujours aussi déjantée et excellente, de quoi donner envie d'avoir encore de nouveaux tomes à découvrir. La mise un peu en retrait du Kid m'a un peu déçue, mais la qualité est au rendez-vous, c'est le principal!