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Critique de Tostaky0


Mais qu'allaient-ils donc chercher, tous ces lecteurs qui affichent leur déception après avoir lu ce Pactum salis ?
Un Bojangles bis ?
Une suite improbable au bouleversant précédent roman de l'auteur ?
Pourquoi cette envie de relire ce qui a déjà été écrit ?
Moi, c'est d'un oeil neuf que j'ai découvert ce livre, et que puis-je dire d'autre que mon plaisir à sa lecture...
Pactum salis ne manque pas de sel (jeu de mots facile me diront les éternels chipoteurs), au propre comme au figuré. J'ai découvert un métier (un sacerdoce diraient certains), avec Jean, le paludier qui nous fait travailler à ses côtés.
Quant à l'autre sel, celui de l'humour, de la légèreté, de l'insolence parfois, il est présent à chaque page.
Je me suis régalé avec chacun des personnages de ce roman. Parce que Olivier Bourdeaut nous en dresse un portrait touchant, drôle, cruel parfois. Il nous offre une photographie d'hommes, de femmes, de lieux, ou d'animaux.
Jean, ses parents, Guerande et ses 30 000 ronds points (j'avoue je n'ai pas vérifié, mais s'il le dit...).
Henry, le voisin, mélange du Mr Hulot de Tati (Jacques, pas le magasin) et d'intello au discours suranné.
Michel, qui dans une nuit d'ivresse est venu souiller le travail de Jean, pour une rencontre....marquante.
Jules, le gendarme chasseur de voleur de deux roues, et observateur d'oiseaux, un chapitre jubilatoire.
Et puis une mouche, va donner un tournant érotique au récit, mais...chut ! Je ne vous en dis pas plus.
Et puisque nous en sommes aux Insectes Volant Identifiés, préparez la citronnelle, y a du moustique dans les marais salants, et du gros.
Ah, j'oubliais, il y a un cadavre aussi, qui comme le cochon dans la saumure du saloir de nos grands-parents, est en train de faisander sous une montagne de sel.
Voilà, tout ça pour dire qu'une fois de plus, j'ai adoré l'écriture de Bourdeaut. C'est léger, même dans les confrontations.
Un roman salé sucré, à déguster sans modération.
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