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EAN : 9791094543061
264 pages
Les éditions du Loir (25/03/2019)
4.29/5   28 notes
Résumé :
Je m'appelle Hadrien Lapousterle et je dirige le département Histoire et Civilisations aux éditions Galvani. De l'avis général, je suis un type posé et pacifique. Pourtant il n'a fallu que 4 mois pour faire de moi un tueur.
Ma cible, c'est mon chef, Grégoire Delahousse. Il vient d'être nommé à la tête du pole Arts et Savoirs. un harceleur, un costkiller, un Pomme K ... vous savez, le raccurci clavier qui supprime les blocs de texte sur les Mac.

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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Ce début accroche par son humour et continuera au fil des chapitres. le métier des personnages dans une maison d'édition fait envie, une gestion managériale en mode projet avec toutes les dérives sont visibles dès le début mais l'écriture fluide amène à continuer avec intérêt pour connaître la suite des événements. Petits clins d'oeil à la reine du crime, j'apprécie beaucoup la référence. Une lecture entraînante qui m'amène à tourner les pages sans me rendre compte des minutes qui défilent. Je veux découvrir la suite et la fin. Des moments drôles, les titres des chapitres correspondent bien au moment, ils sont courts il y en a beaucoup. Bravo l'auteure. J'apprécie cette écriture dynamique qui s'adresse aux lecteur-trice-s. Je ne classerai pas ce roman dans le genre thriller mais cela ne change en rien que j'ai beaucoup aimé cette lecture et je vous la conseille.
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Il est souvent difficile d'être objectif lorsque l'on doit prononcer son avis, rédiger une chronique à propos d'un roman écrit par quelqu'un que l'on connaît, que l'on considère comme un ou une ami(e). Mais là, pour le coup, je me sens très à l'aise pour exprimer l'attachement que j'ai pour ce roman d'Isabelle Bourdial, autant pour les sujets (le harcèlement et l'épuisement professionnels, la manipulation, la déstabilisation).
J'ai eu la chance, le privilège de lire ce roman il y a plus d'un an maintenant et il avait été d'emblée un coup de coeur pour moi. Je l'ai redécouvert dernièrement dans sa version définitive et éditée et je l'ai à nouveau savouré !
Sale temps pour les grenouilles nous emmène à la découverte du milieu de l'édition, de ses différents métiers et divisions. Les éditions Galvani ont récemment nommé un nouveau directeur, Grégoire Delahousse pour leur pôle Arts et Savoirs où travaille Hadrien Lapousterle, Responsable du département Histoire et Civilisations. Parce que les résultats financiers du Pôle ne sont pas satisfaisants, une réorganisation avec des changements radicaux de cap éditorial est imposée à Hadrien et ses collègues : Pierre-Louis, Slim, Raphaëlle, Marc et Kumi. Tous vont être contraints à quitter leurs domaines de compétences, devoir se transformer en auteurs de documentaires tournés non plus vers des savoirs mais des savoirs-faire.
Leur environnement de travail va lui aussi connaître de sérieux bouleversements : réduction de la superficie des bureaux, mise en place d'open spaces concentrant en un lieu ouvert tous les employés d'un même pôle, etc.
Très rapidement, l'ambiance de travail va se détériorer, la pression augmenter, le surmenage et les premiers arrêts maladie survenir.
Pour ne pas gâcher l'intérêt de la lecture, je n'en dirai pas plus sur l'histoire concoctée par Isabelle Bourdial et les tourments que vont vivre nos 6 éditeurs.
Sachez toutefois que d'une plume alerte, affûtée, oscillant entre sérieux et humour, dans un équilibre littéraire parfait et jubilatoire, l'auteure nous parle de la maltraitance au travail, de la facilité avec laquelle un individu, une direction peut détruire, broyer un individu au travail. Il est en effet bien plus facile de provoquer l'échec que d'accompagner à la réussite professionnelle.
Grâce à l'humour, j'ai pu lire jusqu'au bout ce roman incroyable et courageux, car vous l'aurez compris, Isabelle Bourdial témoigne de ce qu'elle a connu, mais sans aigreur, sans haine car on ne gagne jamais en utilisant les armes de ses bourreaux.
Si comme moi, vous avez ou êtes une grenouille que l'on a placée dans une casserole, vous trouverez dans ce livre un panel de recettes pour vous en échapper ! Et si par bonheur, le burn-out et le harcèlement au travail vous sont inconnus, vous apprendrez à les identifier pour mieux vous en prémunir.
En conclusion, osez ce roman, offrez-le autour de vous car sous sa couverture colorée se trouve une comédie noire, caustique et une vraie pépite !
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Hadrien Lapousterle travaille aux éditions Galvani. Grégoire Delahousse, son boss, est le portrait craché du docteur House et rend la vie impossible à ses employés. Hadrien, sur le point de craquer, décide de l'éliminer.
Voilà le point de départ de cette histoire jubilatoire.
Je vous entends déjà : "Comment ça jubilatoire ?  On nous avez dit que c'était un livre sur le harcèlement au travail et le burn-out "
Oui, oui,  vous n'avez pas tord, mais c'est avant tout une comédie noire dont le thème principal est le harcèlement au travail, la relégation au placard, les mesquineries. Isabelle Bourdial y dénonce les méthodes managériales de pressurisation, mieux elle en explique leur fonctionnement. Mais ne vous y trompez pas, tout cela est fait de façon subtile. Elle distille ces informations de manière presque ludique. On s'en amuse, elle nous amuse avec ce sujet grave. Oui, aussi incroyable que cela puisse paraître, elle nous associe à ce jeu de massacre et s'en est jubilatoire.
On a tous connu un Grégoire Delahousse. Un jeune cadre ambitieux qui cherche à faire sa place en écrasant les autres. Un type a l'allure sympa qui vous flatte pour mieux vous tirer un balle dans le dos. Un qui n'a que mépris pour ces collaborateurs et je ne vous parle même pas de ces collaboratrices. Grégoire Delahouse est de cette engeance. le mec qui vous humilie devant tout le monde alors qu'il vient en privé de vous féliciter. Enfin vous féliciter, vous dire que ce que vous faites c'est bien, ou plutôt  que c'est pas mal mais on pourrait, vous pourriez faire mieux.
Avec lui le harcèlement n'a plus de limite. Il manipule, il monte les équipes contre leur chef de groupe, il divise pour mieux régner. La stupidité et les mesquineries sont légions pour arriver à ses fins car et en plus Delahousse a l'âme d'un cost killers.
Et ça Hadrien Lapousterle va finir par s'en rendre contre à ses dépends. Aussi va -t-il vouloir éliminer celui par qui tout le malheur, tous ses malheurs sont arrivés. Aussi quand ces collègues et amis sont eux aussi pris dans cet engrenage, celle des humiliations, des mensonges, des vexations. Que la paranoïa gagne la belle bande. Que Kumi, Marc, Raphaelle, Pierre et même Slim partent en vrille, il est pour lui plus que temps d'agir.
Alors attention, vous êtes prévenus avec Isabelle le burn-out et harcèlement au travail n'auront plus de secret pour vous car avec ses grenouilles, elle nous offre une comédie noir et caustique sur la noirceur impitoyable du monde de l'entreprise. Elle manie l'humour et le cynisme pour démonter elle aussi les mécanismes du management de la terreur.
Mais le coup de force de notre auteur c'est que pour dénoncer ces pratiques, et les combattre sans relâche, elle a pris le parti de traiter le sujet sous la forme d'une comédie noire, pour y injecter un peu de légèreté et prendre de la distance par rapport à une situation qui sent  le vécu.
Et quoi de mieux que l'écriture de cette comédie jouissive et hilarante pour évacuer les séquelles que provoquent ce genre de harcèlement moral voire physique même et encore plusieurs années après.
Quand je vous dit que l'écriture mais aussi la lecture à quelque chose de thérapeutique et de cathartique. Surtout quand c'est Isabelle Bourdial qui est à la manoeuvre et qu'elle nous offre un roman réjouissant, drolatique et facétieux.
Merci madame ma légiste d'avoir si bien disséqué ce fléau qu'est le harcèlement au travail et de l'avoir mis KO à coup d'humour noir, je vous reconnais bien là !
Et moi maintenant j'attends la suite !
Lien : https://collectifpolar.com/
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C'est aussi noir que jubilatoire … la chronique qu'une chute en deux épisodes. le premier : le chef a toujours raison ; le second : les faits ont toujours raison.
Dans une entreprise de l'édition les dirigeants font les comptes et décident de mandater un nouveau chef pour « dégraisser » en lui donnant carte blanche. S'en suivent de funestes manoeuvres visant l'isolement de ceux qui détiennent la compétence, le départ des incompétents, la promotion des incapables … le principe de Peter en fait !
J'ai été particulièrement sensible à la première partie de cette aventure, ayant été touchée par ce type d'agissements lors de ma dernière étape professionnelle. Ce que l'on appelait à l'époque harcèlement moral, jusqu'à ce que l'expression sinistre de « burn out » entre dans notre vocabulaire, est une maladie ni rare, ni orpheline.
Pour essayer d'en sortir il faut savoir en parler, difficile car le premier temps est celui de la culpabilisation et des doutes : qu'ai-je fais de mal, que n'ai-je pas réussi à faire, pour mériter ça ?
J'ai souffert avec Hadrien, j'ai voulu le secouer plus d'une fois. J'ai été soulagée de constater sa résilience et celle de ses collègues. J'ai apprécié cette galerie de personnages atypiques, quoique… dans une situation de crise réaliste, malheureusement réaliste. Ca sent le vécu du côté de l'auteure qui a su mettre son talent au service de cette histoire.
J'ai ri avec la résilience loufoque de l'équipe d'Hadrien et ses collègues. Une fois que l'eau est chaude, les grenouilles peuvent quitter la casserole …Ceci donne espoir à ceux qui souffrent au travail !
Ne vous trompez pas lecteurs, ce roman est optimiste après un début très noir, il donne raison à l'amitié, à la confiance en l'autre et restera pour moi un très bon souvenir de lecture, un intermède salutaire entre deux polars plus glauques !

Merci à Isabelle et à son éditrice pour la confiance témoignée en me permettant de lire cette aventure.
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L'histoire :
Adrien Lapousterle, trentenaire sympathique, travaille aux éditions Galvani. Il aime son travail et s'entend plutôt bien avec ses collègues et ses subalternes.
Hélas, lorsque Grégoire Delahousse est nommé à la tête du pôle Arts et Savoirs, tout change. le « petit » chef est hargneux, détestable, il harcèle tous les membres du pôle, allant même jusqu'à leur confier des tâches sans aucun rapport avec leurs compétences.
Hadrien n'en peut plus, ses collègues et lui-même sont au bord du burn-out. A force de regarder des séries télévisées, notamment Dr House à qui il compare Delahousse, une idée germe dans son esprit : il doit se débarrasser de son chef !


Mon avis :

Un roman noir très sympathique à lire, avec des passages très amusants. Je me suis beaucoup attachée à Hadrien (il ne peut pas en être autrement) et j'ai adoré détester le méchant ! L'histoire démarre immédiatement, il n'y a aucun temps mort et l'écriture est fluide et très agréable à lire. Je ne connaissais pas l'auteure mais je vais la suivre attentivement. D'autant qu'un autre livre mettant en scène Hadrien Lapousterle va sortir au mois de mars.
En bref : je me suis régalée !

Challenge Mauvais Genre 2021
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Durant cette période, il m’arrivait de croiser Raphaëlle dans l’open space. Elle portait toujours des tas de catalogues d’ameublement sous le bras. Cette fille se ternissait de jour en jour, je n’aurais pas été surpris qu’elle se dissolve un beau matin dans l’air ambiant. Ce fut pire lorsque Delahousse vint la voir dans l’open space, jeta une liasse de feuillets biffés sur son bureau et lui lâcha devant tout le monde :
Raphaëlle, on va essayer autre chose. Qu’est-ce que tu penses de l’aromathérapie ?
???
C’est un domaine en plein essor. La médecine s’y intéresse de près, tu sais ? L’aromathérapie, c’est à la fois de la botanique et de la chimie. On obtient, grâce à elle, des résultats étonnants. Elle peut transformer nos émotions, modifier notre humeur, nous toucher de l’intérieur … comme l’art, en somme !
Cette fois, la comparaison hasardeuse ne fit pas rire Raphaëlle. Son sens de l‘humour avait du plomb dans l’aile. De toute façon, l’autre ne plaisantait pas. Elle hocha la tête et attendit la suite.
Donc tu laisses tomber la décoration d’intérieur et à la place, tu m’écris 100 pages sur l’aromathérapie. Allez, ACTION ! dit-il d’une voix forte en insistant sur le dernier mot.
Il tourna les talons, repartit aussi brusquement qu’il était apparu. Elle se mit au travail sans piper mot. Et s’étiola un peu plus au fil des jours.
Dans notre pôle, une autre personne était en souffrance, pour des raisons différentes. Magali nous avait appris que son mari était atteint d’une leucémie. Son état avait nécessité une greffe de moelle. Il devait passer plusieurs mois en chambre stérile à La Pitié-Salpêtrière. Magali ne s’était pas arrêtée de travailler mais passait le voir à l’hôpital matin et soir. Cette nouvelle nous avait bouleversés. Notre collègue faisait preuve d’un grand courage. Elle nous avait demandé de ne pas aborder le sujet. Et nous la soutenions d’un sourire, d’une attention, en respectant sa pudeur.
Un soir j’étais allé récupérer une impression dans le local de l’imprimante et étalai mes épreuves sur un meuble bas, juste à côté du bureau de Grégoire. La porte en était restée ouverte. J’entendis distinctement sa voix, pleine de sollicitude, et celle, presque étouffée, de Magali.
Je t’avais bien demandé d’archiver les contrats auteurs de plus de cinq ans, n’est-ce pas ? Pourquoi tu ne l’as pas fait ? Ce n’est pas une critique, hein ? C’est juste pour savoir. -voix bienveillante-
Tu m’avais dit que ce n’était pas urgent. Grégoire. Qu’il fallait d’abord revoir tout le classement des CDD venus en renfort, ce que j’ai fait.
Certes, mais pourquoi n’as-tu pas archivé ces contrats après ? -voix “je veux juste comprendre, rassure-toi”-
Je n’en ai pas encore eu le temps, bredouilla Magali.
Explique-moi pourquoi, si tu veux bien -voix “aie confiansss, je sssuis là”-
Parce que dans la journée, j’ai trop de tâches à gérer. Je n’aurais pu le faire qu’en dehors de mes heures de bureau. Et tu sais bien que je ne peux pas rester trop tard. Je dois passer voir Louis à l’hôpital.
Aaaahh, fit le monstre. On tient le coupable ! -Voix triomphante et cinglante-
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Dans notre pôle, une autre personne était en souffrance, pour des raisons différentes. Magali nous avait appris que son mari était atteint d’une leucémie. Son état avait nécessité une greffe de moelle. Il devait passer plusieurs mois en chambre stérile à La Pitié-Salpêtrière. Magali ne s’était pas arrêtée de travailler mais passait le voir à l’hôpital matin et soir. Cette nouvelle nous avait bouleversés. Notre collègue faisait preuve d’un grand courage. Elle nous avait demandé de ne pas aborder le sujet. Et nous la soutenions d’un sourire, d’une attention, en respectant sa pudeur.
Un soir j’étais allé récupérer une impression dans le local de l’imprimante et étalai mes épreuves sur un meuble bas, juste à côté du bureau de Grégoire. La porte en était restée ouverte. J’entendis distinctement sa voix, pleine de sollicitude, et celle, presque étouffée, de Magali.
– Je t’avais bien demandé d’archiver les contrats auteurs de plus de cinq ans, n’est-ce pas ? Pourquoi tu ne l’as pas fait ? Ce n’est pas une critique, hein ? C’est juste pour savoir. -voix bienveillante-
– Tu m’avais dit que ce n’était pas urgent. Grégoire. Qu’il fallait d’abord revoir tout le classement des CDD venus en renfort, ce que j’ai fait.
– Certes, mais pourquoi n’as-tu pas archivé ces contrats après ? -voix “je veux juste comprendre, rassure-toi”-
– Je n’en ai pas encore eu le temps, bredouilla Magali.
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Sur le coup, je n’ai rien perçu de sa manœuvre. À la lumière des événements qui suivirent, je comprends aujourd’hui que le feu venait d’être allumé sous la casserole. Il fallait attendre que la température monte peu à peu, en occupant la grenouille, pour qu’elle ne s’aperçoive de rien. (...) (...)  En repensant à cette scène, je vois six grenouilles dans une marmite, le cerveau en ébullition. Sauteraient-elles a temps avant de cuire dans le bouillon
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Un soir j’étais allé récupérer une impression dans le local de l’imprimante et étalai mes épreuves sur un meuble bas, juste à côté du bureau de Grégoire. La porte en était restée ouverte. J’entendis distinctement sa voix, pleine de sollicitude, et celle, presque étouffée, de Magali.
-Je t’avais bien demandé d’archiver les contrats auteurs de plus de cinq ans, n’est-ce pas ? Pourquoi tu ne l’as pas fait ? Ce n’est pas une critique, hein ? C’est juste pour savoir. -voix bienveillante-
-Tu m’avais dit que ce n’était pas urgent. Grégoire. Qu’il fallait d’abord revoir tout le classement des CDD venus en renfort, ce que j’ai fait.
-Certes, mais pourquoi n’as-tu pas archivé ces contrats après ? -voix “je veux juste comprendre, rassure-toi”-
-Je n’en ai pas encore eu le temps, bredouilla Magali.
-Explique-moi pourquoi, si tu veux bien -voix “aie confiansss, je sssuis là”-
-Parce que dans la journée, j’ai trop de tâches à gérer. Je n’aurais pu le faire qu’en dehors de mes heures de bureau. Et tu sais bien que je ne peux pas rester trop tard. Je dois passer voir Louis à l’hôpital.
-Aaaahh, fit le monstre. On tient le coupable ! -Voix triomphante et cinglante-
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Dans notre pôle, une autre personne était en souffrance, pour des raisons différentes. Magali nous avait appris que son mari était atteint d’une leucémie. Son état avait nécessité une greffe de moelle. Il devait passer plusieurs mois en chambre stérile à La Pitié-Salpêtrière. Magali ne s’était pas arrêtée de travailler mais passait le voir à l’hôpital matin et soir. Cette nouvelle nous avait bouleversés. Notre collègue faisait preuve d’un grand courage. Elle nous avait demandé de ne pas aborder le sujet. Et nous la soutenions d’un sourire, d’une attention, en respectant sa pudeur.
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