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EAN : 9782266317672
160 pages
Pocket (26/11/2020)
3.88/5   61 notes
Résumé :
Ils enseignent la liberté. Ils sont les bâtisseurs du monde de demain, d'une société fraternelle, diverse et égalitaire. Ils travaillent à un monde plus juste.

40 personnalités se souviennent d'un professeur qui a changé leur vie.

Abd Al Malik, Aline Afanoukoe, Albert Algoud, Anouk F., Jérôme Attal, Charles Berling, Nicolas Beuglet, Sophie Blandinières, Anne-Laure Bondoux, Françoise Bourdin, Cali, Marie Darrieussecq, Rokhaya Diallo, Irè... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Avant même d'ouvrir ce livre, je savais déjà que je lui attribuerai la note de 5/5 ; ma très modeste et ô combien infime contribution à l'hommage rendu à Samuel Paty.
Et, si j'ai lu avec beaucoup d'intérêt toutes ces lettres, celles qui m'ont le plus touchée ont été celles d'Irène Frain, Romain Slocombe, Franck Thilliez, Henri Loevenbruck et Philippe Torreton.

Toute ma scolarité s'est déroulée, de 1959 à 1969, à Issy les Moulineaux dans les Hauts de Seine. C'était une époque où nous étions quarante élèves par classe, rien que des filles (la mixité n'existait pas), le professeur était juché sur une estrade et écrivait, chaque matin, à la craie sur le grand tableau noir, la morale du jour, souvent extraite d'une fable De La Fontaine. Époque bénie où les parents n'avaient pas encore investi l'école ; le boulanger faisait le pain, le garagiste réparait les voitures, le maçon construisait les maisons, l'enseignant enseignait, et aucun d'entre eux n'avait la prétention d'apprendre à l'autre comment faire son métier.

Malgré toute la considération que je leur porte, ayant moi-même oeuvré durant toute ma scolarité à me faire oublier d'eux, j'ai beau chercher, je serais bien incapable de témoigner d'une relation particulière que j'aurais pu entretenir avec un professeur.
Il faut dire que ça avait très mal commencé, ainsi qu'en atteste ce mot de ma maîtresse, en date du 3 octobre 1959, alors que je n'avais pas encore 6 ans et que mon entrée en CP à la "grande école" remontait à tout juste un mois :
"Monsieur, Madame,
Je vous communique à nouveau le cahier de votre fille pour que vous preniez connaissance de son travail. Rien qu'en regardant l'écriture (si on peut appeler cela écrire) vous vous rendrez compte qu'elle se moque totalement des conseils et des punitions, puisque tous les jours ce sont les mêmes griffonnages. Si cela persiste je serai obligée de ne plus m'occuper de son cahier où je ne vois jamais aucune application mais seulement les signes de l'indifférence, de la paresse et de la mauvaise volonté la plus évidente.
L'institutrice."
Comme vous pourrez le constater, mes parents ont dû, très tôt, revoir à la baisse leurs illusions quant à mon brillant avenir.
Quoique, cette institutrice dont la pédagogie reste très discutable, s'était au moins foulée d'une lettre. Celles qui ont suivi étaient nettement moins inspirées et me résumaient en un mot : fumiste ! Un peu décevantes, ces braves dames ; elles auraient pu développer. Ma constance méritait mieux que ce jugement laconique.

À dire vrai, je ne dois ma passion de la lecture qu'à mon père qui, dès mon plus jeune âge, m'a fait découvrir les contes des Milles et une nuits, ceux d'Andersen, le merveilleux Livre de la Jungle de Rudyard Kipling et son extraordinaire poème "If".
En conséquence de cela, les seules matières qui, à l'école, ont suscité mon intérêt se limitaient au Français, à L Histoire et au Dessin. Ce qui m'a valu, durant toute ma scolarité, une certaine connivence avec mes professeurs de Français vu que ce n'était qu'à leurs seuls cours que ma participation était active.
Et je leur suis infiniment reconnaissante de m'avoir donné toutes les clefs, astuces et moyens mnémotechniques pour, au sortir du Primaire, maîtriser très honorablement la lecture et l'écriture.

Me revient une petite anecdote avec ce professeur de Français que j'aimais beaucoup, madame Celtan, d'origine Martiniquaise, dont l'accent prononcé occasionnait une prononciation des "R" différente de la nôtre :
- Dictée : "De ma fenêtre, je voyais des vagues de toits..."
En mode "traduction automatique", toute la classe écrit : "De ma fenêtre, je voyais des vagues de trois..."
Madame Celtan de s'énerver : "Mais enfin ! Je ne vous ai pas dit des vagues de t'ois, je vous ai dit des vagues de t'oits !"
Chuchotements dans la classe : "Qu'est-ce qu'elle a dit ? Trois ou toits ?"
Il a fallu qu'elle l'écrive au tableau pour mettre un terme à la confusion générale.

Beaucoup moins joyeux comme souvenir a été celui de madame Brigand, professeur de mathématiques, tailleur bleu marine, chignon mémère et gros mollets, qui, en fin de 6ème, a convoqué ma mère afin de lui "conseiller" de m'orienter vers un collège d'enseignement commercial (voix de garage de l'époque). Si mon prof principal avait été celui de Français, le bilan aurait été tout autre.
J'avoue que j'en ai beaucoup voulu à cette dame qui, parmi la centaine d'élèves dont elle avait la charge, devait ignorer totalement qui était cette gamine au fond de la classe qui rêvassait en dessinant sur un coin de cahier pendant ses cours. Ce qui ne l'a pourtant pas empêchée de se sentir légitime à décider de manière péremptoire et arbitraire de ce que devait être mon avenir.
Après trois ans d'études commerciales où j'ai continué à ne m'intéresser qu'au Français et n'ai absolument rien retenu des cours de sténo, de compta ou de Droit, je me suis retrouvée dans la vie active à 16 ans ; bien contente d'être enfin libérée des contraintes scolaires.

Il en ressort néanmoins que toutes les bases solides de ce que je sais aujourd'hui, et que j'ai eu la curiosité d'approfondir par la suite, m'ont été inculquées par l'École. Cette École de la République à qui je voue, à tout jamais, une profonde reconnaissance et un non moins profond respect.

Je dédie ce billet à mon fils qui, après une licence de biologie, ne sachant trop quelle orientation prendre, est parti, sac au dos, parcourir le monde et en est revenu, deux ans plus tard, en me disant, résolu : "Maman, je veux être enseignant. Instit ! Car c'est avec les petits que tout commence vraiment. Seule la connaissance sauvera le monde."
Il a donc repris ses études, obtenu tous ses diplômes et concours du premier coup ; la motivation était là et bien là. Cela fait quelques années maintenant qu'il exerce en qualité de directeur d'école et après une mutation durant deux ans au Lycée Français de New York où il a pu élargir ses connaissances pédagogiques, il est de retour à Bordeaux où il a repris la direction d'une école et y enseigne en classe de CP.
Malgré toutes les embûches et les problématiques liées au climat actuel auxquelles s'ajoute l'intrusion abusive et chronophage de certains parents, sa détermination et son investissement restent intacts.
L'homme qu'il est devenu, sa vocation, son état d'esprit, sont pour moi une incommensurable fierté.
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Devoir sur table, au lendemain du décès de Samuel Paty, professeur d'histoire-géo assassiné pour avoir 'blasphémé' :
« Quel(le) prof a changé votre vie ? »
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Quarante célébrités se sont collées à l'exercice, répondant en quelques pages. Appartenant pour la plupart au milieu littéraire, les auteurs de ces lettres citent essentiellement des profs de français, théâtre & lettres classiques, et d'Histoire.
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Au-delà de la matière enseignée, sont vantées les qualités de ces enseignants inoubliables : leur sens de la pédagogie, bien sûr, en tant que 'passeurs' de culture, mais aussi leur talent pour accompagner, éduquer, susciter la curiosité & l'envie d'apprendre, éveiller l'esprit critique, donner confiance (y compris, et surtout, aux plus rétifs).
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Que je connaisse ou non son auteur, que je l'apprécie ou pas, chaque texte m'a captivée, éveillant des souvenirs de ma vie d'élève.
Certains sont particulièrement touchants.
Je retiens les méthodes d'Albert Algoud pour faire aimer lecture & livres aux enfants.
J'ai aimé l'inventaire sincère de Jul (l'auteur, pas le chanteur), qui n'oublie pas les 'mauvais' profs : ceux qui ont perdu la foi en leur métier (si tant est qu'ils l'aient eue un jour), ceux qui blessent. Eux aussi nous ont construits, ont forgé notre caractère (pensée amère & dégoûtée pour le prof de latin de 4e - cruel, vicieux, méprisant, probablement pédo, et doté d'un talent certain pour faire détester sa matière).
Parmi toutes ces lettres, c'est celle de Henri Loevenbruck que j'ai préférée, je vous laisse découvrir pourquoi, tout en remerciant à mon tour tous ceux qui m'ont "élevée".
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A faire circuler très largement. Et à offrir, notamment aux jeunes profs, parfois découragés. 😉😘
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Bon, je vais d'abord donner un aperçu de ce qu'ont écrit les 40 personnalités, puis j'irai, légèrement j'espère, de ma patte personnelle.
Ils sont tous touchants, mais la lecture m'est lente, car, évidemment, le style change, d'un auteur à l'autre. J'ai aimé les « cadeaux », faits par les enseignants ( je n'aime pas le mot « prof » ), la liberté pour plusieurs, l'affirmation par le blasphème pour Nicolas Beuglet, la pensée par soi-même pour la « blacksheep » Sophie Blandinière, les graines plantées, le gai savoir pour Irène Frain, l'empathie, l'écoute, le poids des mots pour Marius Jauffret, un superbe discours sur l'apparence et une belle mémoire pour Jul (n'est-il pas auteur de BD ou à Charlie ? ), que je trouve quand même un peu pompeux, une autre a fait de son enseignante d'Anglais sa marraine ! Je remarque la professeure d'histoire griote de Marc Lévy, l'hommage à ses parents enseignants d'Henri Loevenbruck, la prise de conscience de Tibault de Montaigu, le transport chez Zola de Tatiana de Rosnay, etc... Ce sont majoritairement les enseignants de lettres qui ont « le beau rôle », car beaucoup, parmi ces élèves écrivent maintenant.
.
A mon tour !
Pour moi, ce fut en première, Mr Freu, un vrai CAPEPSIEN d'EPS, qui me révéla la discipline que j'allais enseigner. Auparavant j'avais eu des maîtres d'EPS qui m'ont fait pratiquer peu de disciplines différentes. Mr Freu m'a ouvert l'esprit à tout un champ des possibles, que j'ai élargi par la suite.
Je vous passe rapidement les coups de baguette de Monsieur Majid en primaire ;
les trois enseignantes dont je fus amoureux ;
le prof qui m'a mis 09.5 / 20, que j'ai supplié de mettre 10, et je vous dis pas quand mon père l'a appris !
le professeur de 4è Techno qui, après « la paumelle », nous laissa un sujet libre et où je m'éclatai à dessiner les côtes d'une voiture de circuit 24 ;
celui de math de première et terminale qui semblait être injuste avec moi et que j'ai étonné au bac...
… et des enseignants assez connus dans le supérieur comme Christian Pociello qui a fait escale à Nancy pour nous donner un cours magistral de sociologie du rugby avant de s'envoler vers les Vosges, deltaplane sur le toit de sa voiture ;
l'impressionnante brochette Famose-Vigarello-Parlebas qui nous attendaient tous les trois derrière un bureau, Jean-Pierre Famose, l'inventeur de la trace bleue, Pierre Parlebas, en survêtement impeccable mais démodé, et surtout Georges Vigarello, qui me faisait penser au César dessiné par Albert Uderzo, expert en philosophie et en EPS, passionnant !
Je n'oublie pas Jean-Yves Nérin, qui m'a appris à « écrire », Dominique Durand qui m'a fait aimer Edgar Morin, les systémiques et... l'escalade !
Marc Durand, qui m'a permis de différencier la motivation intrinsèque et la motivation extrinsèque ;
Pierre Arnaud ;
… et Jean-Louis Dieu, le bien nommé !
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Je termine l'évocation de ma carrière d'élève par le début, par la honte de ma vie... Oserai-je ?
J'ai fait pipi en classe de huitième, en plus devant une maîtresse super-jolie, parce que nous venions d'arriver dans un pays hispanique, et que je ne savais par dire «  Por favor, puedo ir al bano ? »
.
A l'inverse, pour ma carrière d'enseignant, je serai bref  :
En Picardie dans un collège sensible, où les enfants étaient défendus bec et ongles par leurs parents, l'administration ouvrant le parapluie, c'était un peu l'ambiance pourrie de la série « Sam », la pauvre, qui fait tout ce qu'elle peut pour défendre les harcelés, et se retrouve confrontée à la police. J'ai fait le grand écart, « instruisant » les élèves attentifs et essayant « d'éduquer » les élèves irrespectueux.
Par contre, je me suis éclaté à La Réunion, et, passionné, j'ai fait découvrir plein de sports à des élèves ébahis qui n'en avaient pratiquement jamais fait, et ce fut un plaisir, pour eux comme pour moi !
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J'ai savouré ce recueil, je l'ai lu à petites doses… Forcément. Etant moi – même professeur, je ne pouvais qu'être touchée par ces témoignages de personnalités qui se sont plongées, le temps de quelques lignes, dans leur mémoire d'écolier, pour rédiger une lettre au(x) professeur(s) le(s) plus marquant(s) de leur parcours scolaire.

Pour une fois, en guise de chronique, j'ai envie de laisser la parole à ces personnalités qui ont si bien su poser des mots en l'honneur des professeurs qui ont jalonné leur vie, mais aussi, et surtout, en hommage à ce collègue éloigné que fut Samuel Paty.

« C'est là le plus grand don des professeurs, transmettre le savoir pour ouvrir les esprits, faire naître des désirs, et une farouche envie de vivre. » (Marc Levy).

« La plus belle chose que vous m'ayez apprise, c'est de mettre des points d'interrogation au bout de mes certitudes. » (Raphaëlle Giordano)

« C'est peut- être pour ça que tu souhaitais nous voir épanouis dans ta salle de classe ? Parce que tu savais toute la valeur d'une enfance nourrie à l'intelligence ? Tu le savais, n'est- ce pas, qu'une des meilleures armes contre la bêtise et la noirceur du monde reste l'humour ? » (Anne - Laure Bondoux)

« Alors voilà, toi que je ne nommerai pas, toi qui a coupé la tête de Samuel Paty au nom de ta foi viciée comme une charogne, c'est mon prof que tu as tué, c'est- à- dire un Père. » (Philippe Torreton)

Bref, un recueil à lire et à faire lire à toutes les générations d'écoliers…
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Trouvé dans une boîte à livres, j'ai décidé que je ne lirais que les lettres dont l'auteur m'intéressait. D'où une première fournée.
Albert Algoud, ancien prof, pour évoquer une coïncidence inattendue.
Jul (je ne sais pas qui c'est précisément), pour la meilleure des lettres que j'aurais lues dans cet ouvrage. Elle n'est pas construite puisque c'est une énumération, mais elle est tellement attachante et nous montre quelqu'un qui s'attache.
Plantu, pour ses planches vivifiantes.
Sylvie Testud : l'exposé sur le chewing-gum et ce prof inventif qui distribue, comme d'autres les remarques, des exposés à faire en 48 heures (c'était signifiant avant Internet).
Bernard Werber : lettre trop courte et trop auto-centrée.
J'en avais fini de mes choix, et me suis dit qu'il fallait faire un second round. D'où :
Charles Berling : gros bof.
Nicolas Beuglet : enfant, il lisait des livres dont vous êtes le héros !
Nicolas Mathieu : lettre pas vraiment passionnante.
Peut-être ferai-je bientôt un 3ème round, pour les auteurs qui suscitent le moins ma curiosité...
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Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
Maman, Papa,
Il ne fait pas très beau.
Vous le savez : être de papier, je n'ai jamais été friand du téléphone. Ni particulièrement exemplaire quant à la fréquence de mes visites. J'ai toujours préféré vous parler par livre interposé. Si vous étiez doués de télépathie - fichtre, c'est peut-être le cas -, vous sauriez combien j'ai pensé à vous quand, une nouvelle fois, nous avons appris que la barbarie et la bêtise humaine avaient emporté un autre petit habitant de notre pauvre planète. Et cette fois, ce fut un prof. Un prof comme vous.
(...)
(p. 90)

• Henri Loevenbruck
[ lire cette lettre en entier, elle est très belle ! ]
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"Vous n'avez pas envie de réfléchir, jeune homme ? Eh bien vous êtes mûr pour une société fasciste", répondit le prof d'histoire du cinéma à un étudiant qui avait écrit sur sa copie qu'il n'avait "pas envie de réfléchir" à propos du sujet sur lequel il était interrogé.
Nous étions en licence d'études cinématographiques et le cours portait sur les premiers poètes de l'image. De Méliès à Cocteau, en passant par ces femmes dans les pays du Maghreb qui, bien qu'interdites de plateaux, réalisaient des films miraculeux de créativité en cachette, avec deux bouts de ficelle et de bobine.
(...)

• Mathias Malzieu (musicien, chanteur, écrivain et réalisateur)
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Au fond c'est Jacques Miry (...) - qui fut mon professeur de lettres, de latin, de français et de culture religieuse au lycée (en seconde et terminale) - qui allait m'apprendre, par le moyen de ces différents disciplines, que notre humanité n'était pas exclusivement fondée sur la nation de liberté, mais bien sur aussi l'entrave, la limitation, le refus volontaire d'agir comme bon nous semble, de se laisser porter par ses envies, ses obsessions ou ses pulsions. C'est cela en réalité que nous ont légué les anciens, les modernes, les chrétiens éclairés, les révolutionnaires, les républicains et les résistants, tous ensemble.
(p. 11)

• Abd Al Malik (rappeur, auteur-compositeur-interprète, écrivain et réalisateur français)
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En cours, elle nous avait appris à penser par nous-mêmes, en nous défiant des logiques formelles, en nous incitant à contourner, détourner, reculer, examiner l'idée, dépasser le maître si nécessaire, à suivre une voie dessinée par notre seule conscience, sans influences, sans doctrine, sans entraves.
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Un établissement public très strict, comme souvent avant Mai 68. A la moindre infraction au règlement - maquillage, port du pantalon -, trois heures de colle. On avait seize ans. La rébellion couvait.
(p. 52)

• Irène Frain
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Vidéo de Albert Algoud
Rencontre dans l'atelier de Florence Cestac pour l'album le Prof qui a sauvé sa vie chez Dargaud. Albert Algoud (ex-plume de la grande époque Canal +) raconte à Florence Cestac ses années folles de jeune prof fraîchement diplômé, au début des années 1980. #GALERIE #BD #POPCULTURE #BANDEDESSINEE #COMICBOOKS #9EMEART Retrouvez 1,2,3 BD ! Chez les libraires! sur : https://www.youtube.com/TraitpourtraitBD https://www.facebook.com/TraitpourTraitBD https://www.instagram.com/traitpourtraitbd/ https://twitter.com/TPTBD
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