Mano a Mano

Le mano a mano désigne la corrida au cours de laquelle les matadors ou les novilleros ne sont que deux pour combattre six taureaux. On comprend donc tout de suite qu'on va évoluer entre Camargue et Andalousie, chez les aficionados et dans le sang des arènes.
Françoise Bourdin est un auteur à succès dont le chiffre des ventes se compare avantageusement à celui d'un Guillaume Musso ou de Marc Lévy. Mais on en parle rarement car il s'agit de romans destinés aux femmes, qu'autrefois on disait « à l'eau de rose », qui se glissent subrepticement dans le sac pour être lus dans le RER ou sur une plage … Ayant repéré ce livre sur un présentoir de mon marchand de j
ournaux, j'ai voulu savoir de quoi il retourne. J'ai vu.
Une histoire bien construite, dont la fin, ici est heureuse, une écriture fluide et bien documentée dans un milieu déterminé – le vieux truc de la série des « Cinq dernières minutes » - avec plein de définitions et des descriptions crédibles, des situations classiques de tragédie à deux sous … telles qu'en vivent aussi, dans la vie réelle, les gens simples, mais transposées dans un milieu et des décors de rêve.
Car les caractères des personnages principaux sont d'une banalité affligeante. Ici, une ravissante jeune femme de 30 ans, blonde aux yeux verts. de ce capital, elle n'a jusqu'ici rien fait de notable, gaspillant ses atouts sans mesurer la vacuité de sa vie : pas d'études sérieuses, pas de métier, pas de compagnon stable … sauf ce Jocelyn, bellâtre de vingt ans son aîné, promoteur immobilier plein de fric, tempes grises et peau hâlée en permanence, qui l'entretient depuis deux ans et qu'elle a su rendre fou au point qu'il s'apprête à la demander en mariage. Avant de sauter le pas, il la présente à son ami d'enfance, Virgile, qui possède un élevage de taureaux de combat en Camargue. Et patatras, la belle Raphaëlle rencontre Ruiz, le plus jeune fils de Virgile, 22 ans, matador de son état. Coup de foudre réciproque immédiat et drame familial à la clé, le père reniant ce fils impudent et gâté, adulé de tous dans l'arène.
Tous les ingrédients du roman-photo sont là, de quoi bâtir une série TV telles que celles qu'on nous donne à voir les soirs d'été, dans le style des « Feux de l'amour » mais sans profondeur. La fin est convenue, la controverse sur l'art tauromachique – entre fascination et répulsion – une figure obligée, bref, un bouquin aussitôt oublié que lu… de la littérature à la chaîne qui fait recette chez les femmes qui s'ennuient. Bon, et après tout, j'aime bien les polars aussi …Chacun son trip !

En juillet 2020 j'ai lu ce livre de Françoise Bourdin. Il y a longtemps qu'il était dans ma PàL, j'hésitais à le lire vu que l'histoire se passe dans le monde de la tauromachie, monde qui me révolte.
Mais au-delà de cette ambiance d'arène, l'histoire m'a emmenée dans les paysages grandioses et magnifiques de Camargue et sous le ciel bleu de Provence... une région qui m'est chère et que je connais peut être même mieux que celle là où j'habite.
Ce n'est pas le meilleur roman de l'auteure mais il se laisse lire.

Dépaysement total avec ce livre de Françoise Bourdin. J'ai vécu pendant une semaine à l'heure espagnole, au rythme de la corrida.

Ce n'est pas le meilleur roman de Françoise Bourdin, et la tore machine n'est pas le meilleur sujet d'un roman, en tout cas pour moi. Mais, elle fait bien passé le message que certains amours peuvent être ennuyeux. Un petit coup de pouce du destin peut tout changer, et qu'il y a toujours un heureux et un malheureux.

J'aime beaucoup Françoise Bourdin, mais je n'ai pas du tout été convaincue par Mano a Mano.
L'histoire est bien ficelée, c'est prometteur, malheureusement il y a des longueurs et j'ai trouvé ça plat.
Je n'ai pas été convaincue par les personnages, bref je n'ai pas été captivée par ce roman.
Il se lit assez facilement mais il s'oublie tout aussi vite !
Ce n'est pas un roman que je conseille, l'auteur en a fait de bien meilleurs :)

Tout simplement sublime !
Un déluge de sentiments. Une descente aux enfer. Une tristesse éblouissante. Un monde surprenant et magique. Superbe et profond.

Arènes,
Une première découverte pour moi concernant l'auteure Françoise Bourdin. Ce n'était pas très bien engageant, le récit évoque les corridas, mais aussi une jolie histoire d'amour.
Jocelyn est amoureux de Raphaëlle de 20ans sa cadette. Il veut la séduire et lui prouver son engagement, mais Raphaëlle qui est encore hésitante. Jocelyn a l'idée d'emmener Raphaëlle chez Virgile en Camargue.
Attention au décollage, dans ce roman, nous voyageons d'abord jusque chez les Vasquez, puis ensuite jusqu'en Andalousie.
Au premier atterrissage, changement de décors, et nous suivons Ruiz, le fils de Virgile. Il est jeune, il est beau, il est riche, il est provocateur, égoïste et aussi très passionné (matador).
Ruiz lorsqu'il rencontre Raphaëlle fait tout pour l'attirer dans ses filets.
A travers 256 pages, du dimanche 11 septembre au 08 février, nous suivons les personnes et leurs interrogations. Nous découvrons également le thème de la corrida avec les explications de l'auteure, cette dernière est bien renseignée.
Ce roman m'a bien changé les idées, la lecture a été agréable, et je dévorerai d'autres livres de cette auteure.

Un livre de Françoise Bourdin qui change un peu des autres de part son thème, même si je ne le trouve pas si éloigné que ça de ses constructions habituelles (contrairement à l'introduction de l'auteure). On y vit une belle histoire d'amour passionnée, on y découvre le monde de la corrida et de l'élevage de taureaux de corrida, la Camargue et l'Espagne au rythme des corridas, de leurs rites, superstitions, etc
J'ai aimé même si l'héroïne mériterait parfois une paire de claques pour son manque de décision ou de cohérence. On aimerait qu'elle se secoue et se prenne un peu plus en main plutôt que juste "vivre sa vie". D'habitude on a des héroïnes avec une vraie force de caractère, là elle brille plutôt par sa faiblesse... Par contre j'ai beaucoup aimé le personnage de Ruiz, sa fougue et son courage. Quant à Jocelyn on ne l'aime pas trop, mais c'est fait pour... J'ai également apprécié la famille de Ruiz, surtout Maria.
Parmi les points positifs du livre, le fait que certains soient pour la corrida, d'autres contre, et qu'elle arrive à exprimer avec pas mal de nuances les différents points de vue opposés. J'ai aimé sa description de la poésie ou la sensualité qu'on peut y trouver, tout comme j'ai aimé qu'elle souligne le côté sauvage... A chacun de se faire son opinion !
Bref une lecture sympathique pour qui a envie de connaître le monde de la corrida ou lire une histoire d'amour passion.

Lecture fluide car c𠆞st un sujet familier pour moi, on sent que l𠆚uteure a fait de nombreuses recherches sur le sujet, on a vraiment l’impression d𠆚ssister à une corrida et de se trouver dans des décors de rêve. La fin est assez prévisible mais toujours agréable de lire Bourdin, dont la plume m𠆚vait manquée. Par contre, les personnages manquent un peu de personnalité.

Je n'ai pas été convaincue par ce récit sur la passion dont le ton qui manque terriblement de passion. J'ai eu du mal à adhérer à l'éloge que l'auteur fait de la corrida.