Esther était restée fidèle à la foi protestante. Sorbières, lui, s'affirmait libre-penseur. Il estimait que les religions, quelles qu'elles soient, étaient à l'origine d'un nombre beaucoup trop important d'atrocités.
P 185 Calmann-Lévy
Marseille, en cette été 1720, était une ville soumise à la fièvre du commerce. On y trouvait de tout, aussi bien de l'huile et le blé venus du Levant que la soie, la laine, le coton brut, les épices, le café ou le sucre. Tous les corps de métier semblaient s'être donné rendez-vous à Marseille.
Les comédiens, étant condamnés pour leurs mœurs dissolues, ne se privaient pas de donner raison aux moralisateurs.
Le roi, qui accordait sa grâce à des voyous, des assassins ou des empoisonneurs, refusait avec force de libérer un seul huguenot. Pour lui, ils représentaient la lie du royaume !
La mer courait vers le ciel, un ciel traversé d'écharpes bleues, roses, mauves, derrière lesquelles le soleil jetait ses derniers feux. Un ciel d'espoir.
Une colonie huguenote française importante était établie à Berlin. Il était de bon ton d'engager des gouvernantes ou des répétitrices françaises, un chef français, de se fournir dans des manufactures françaises et de lire en français un livre acheté à la librairie de la Französiche Strasse. Ce quartier était devenu une enclave française.
Il estimait que les religions, quelles qu'elles soient, étaient à l'origine d'un nombre beaucoup trop important d'atrocités.
C’était une sensation merveilleuse de tenir le public en haleine, de donner vie aux personnages qu’elle incarnait.
Ce qu’il aimait avant tout, c’était séduire. Il avait joué avec elle durant plusieurs semaines avant de lui conter fleurette.
Baptiste avait le pouvoir de vous peindre la vie en rose. Léger, drôle, il ne se prenait pas au sérieux, mais débordait de charme. Chaque soir, des spectatrices lui décochaient des œillades porteuses de promesses.
À chacun de vivre selon sa conscience.