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Le titre en dit long.
La femme de Gilles, c'est Élisa. Elle ne vit que pour lui, pour son amour, elle n'existe que par l'amour qu'elle lui porte. Gilles le lui rend bien, jusqu'au jour où il succombe aux charmes vénéneux de Victorine, la jeune soeur d'Élisa. Quand celle-ci s'en rend compte, elle se retrouve seule face à la plus grande épreuve de sa vie. Loin de faire voler son couple en éclats à coup de cris et de pleurs, elle ravale ses larmes et sa douleur, ne dit rien à personne: "Et elle fit comme s'il n'y avait eu rien de lourd dans son coeur, hormis cette joie douloureuse et épuisante que tout amour comporte". Élisa fait bien plus que bon coeur contre mauvaise fortune. Elle va aider Gilles, de plus en plus tourmenté par les caprices de Victorine. Elle lui montre qu'elle a compris ce qui se passe, l'aide à avouer, à exprimer tout ce qu'il ressent (et Dieu sait combien les confidences de son mari lui sont cruelles). Gilles souffrant comme un toxicomane en manque, elle l'accompagne dans sa tentative de sevrage, émaillée de rechutes et conclue par un drame où, après tant d'abnégation, Élisa obtient enfin, mais à quel prix, une identité propre : "Gilles, l'homme d'Élisa".
Banale histoire d'une femme trompée et d'un amour trop grand ? Pas que ça.
Nous sommes en 1937, dans le milieu ouvrier d'une cité industrielle. Dans ce modèle patriarcal, la femme s'occupe du foyer et des enfants. Quand bien même aurait-elle d'autres aspirations, elle ne pourrait les réaliser. Élisa est amoureuse de son mari, alors elle s'investit complètement dans cet amour. Et quand Gilles la trompe, que peut-elle faire d'autre pour survivre que de s'accrocher à l'espoir qu'il reviendra vers elle ?
Mais les frustrations sont aussi masculines : Gilles est possessif et jaloux quand Victorine fait mine de s'éloigner. Il voit bien aussi que son travail d'ouvrier n'est pas des plus épanouissants. Il lui prend des envies d'exil, d'aller travailler au soleil et mieux payé dans une usine en Italie, mais il sent confusément que l'herbe ne sera pas plus verte ailleurs.
"La femme de Gilles" est un très beau texte, puissant, faussement simple, tout en émotions, délicatesse et sensualité. L'écriture est aussi fine et épurée que les sentiments sont intenses et fragiles. Élisa, un peu naïve, très digne et stoïque, Gilles faible, aveugle et (involontairement) cruel, Victorine la garce décervelée, ces personnages ne laissent pas indifférent, et leur histoire est poignante et saisissante.
Pour paraphraser M. Thorgall dans sa lecture de l'oeuvre (Editions Espace Nord-Labor de 1985) : ce n'est pas l'amour qui tue, c'est son absence.
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Gilles, ouvrier, délaisse sa femme. Il préfère la soeur de cette dernière, Victorine, qui le rend dingue. Mais Elisa s'en rend compte. Au lieu de le quitter, elle préfère se dire que son époux lui reviendra…

Ce roman, que je ne connaissais pas, date de 1937. Un libraire l'ayant vivement conseillé à une amie, le cataloguant de pépite, je me le suis offert. J'avoue être plutôt mitigée… Je m'attendais au livre qui allait entrer dans mon Panthéon… mouais… bof. Il y a des longueurs, des répétitions. L'histoire n'est pas forcément crédible. Ou, du moins, elle est trop rapide pour que cela le soit. Ainsi, la façon dont l'épouse se doute de quelque chose, sans ne rien dévoiler, m'a laissée dubitative. de même, sa réaction lorsqu'elle amène Gilles à avouer…

Bien entendu, ce drame ne laisse pas indifférent non plus. Cette abnégation sans faille d'Elisa force le respect et, de ce fait, je n'ai pas vu la fin arriver. Bref, il y a du positif et du négatif dans ce livre.
Lien : https://promenadesculturelle..
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Dès les premières pages, Elisa se présente comme « la femme de Gilles », elle chérit son homme et ne vit que pour lui, Ils ont deux enfants et elle en attend un troisième.
Gilles est tout pour elle, elle le choie, attend avec impatience son retour de l'usine.
Par petites touches, elle a l'intuition que Gilles la trompe avec Victorine, sa propre soeur.
Devant ce drame elle se refuse à faire un éclat, fait mine de ne rien voir et en arrive même à devenir la confidente de son mari …

Certes, il m'est venu souvent à l'esprit de vouloir secouer Elisa : comment peut-elle accepter cela sans réagir de manière plus brutale ?, mais Madeleine Bourdouxhe arrive à me faire éprouver de l'empathie pour son personnage !
Tout compte fait, ne m'est-il pas arriver de connaître des amies dans des situations comparables, soit acceptant de rester à jamais la maîtresse de l'homme qu'elles aiment, soit continuant à l'aimer malgré ses infidélités soit même et là c'est pire, de le faire même en étant battue par lui,.
il existerait donc une forme d'amour prête à tout pour ne pas perdre l'homme de leur vie ?
Je me rappelle les réactions de nombreuses femmes ne comprenant pas que Anne Sinclair continue à soutenir Dominique Strauss-Kahn

le roman est écrit en 1937, les moeurs ont changé, la femme est plus libre tant financièrement que socialement mais tout a-t-il été modifié pour autant ?

ici Elisa est convaincue que son homme lui reviendra, elle garde donc espoir, ne se résigne pas et adapte ses réactions à cette fin, mais elle en souffre énormément et dans la plus grande solitude. L'auteure nous le fait bien ressentir.
La fin du roman nous amène à la comprendre mieux mais je me refuse à vous la dévoiler…

La facture du roman est on ne peut plus classique. Tout se déroule vraisemblablement dans la région liégeoise, une cité d'ouvriers, la vie y est banale, travail, quelques sorties au cinéma ou en promenade, les personnages principaux sont peu nombreux : Elisa, Gilles et Victorine et en quelques phrases l'autrice nous les définit bien : Elisa, une jolie femme, enceinte de son troisième enfant, qui ne se définit que par son mari, qui se donne à lui car cela le rend si heureux, c'est par elle que nous découvrons toute l'histoire; Gilles, un ouvrier fort, qui succombe à un désir qu'il ne peut contrôler, qui peut se montrer jaloux et brutal, qui ne réalise même pas la détresse dans laquelle il plonge sa femme, qui aime Victorine sans que cela l'empêche d'aimer et de vouloir continuer à vivre avec sa femme, et enfin Victorine plus légère, cherchant plus le sexe que l'amour.

C'est un récit poignant, l'histoire est triste mais nous est relatée sans pathos, ce n'est en rien un roman à l'eau de rose et quatre-vingt-cinq ans après sa sortie, il continue à susciter de l'intérêt.


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Y a-t-il des Amours simples ? des Amours sereins ? des Amours reposants ? je ne sais pas, mais ce qu'il y a de sûr c'est qu'il existe des Amours vrais, sincères, profonds, et c'est cet Amour que Elisa éprouve pour son mari Gilles.
Gilles quant à lui va s'éprendre de Victorine et ne va rien cacher à Elisa sa femme qui va le soutenir, l'aider dans cette relation compliquée.
Encore une histoire banale d'une femme trompée ? oui, certes mais la façon dont Madeleine Bourdouxhe aborde cet adultère est tout à fait particulière.
La souffrance vécue par Elisa est bouleversante , éprouvante. Elisa ne vit que pour Gilles et à travers lui, d'où ce drame lorsqu'elle découvre l'amour de son mari pour une autre et qu'elle en devient la confidente. Elle taira alors son désir si lourd pour lui laisser la place et lui permettre de se confier. Oui c'est dur et sans aucun doute incompréhensible pour certains ou certaines, mais l'Amour qu'Elisa éprouve est un amour "addict" qui l'empêche de vivre en dehors de Gilles. Recevoir ses confidences, ses tourments restent pour Elisa un lien fort qui est préférable à aucun lien.

« La femme de Gilles » est une histoire poignante , tragique que j'ai lue avec beaucoup d'émotions.
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Elisa est la femme de Gilles.
Elle l'aime.
Elle attend prise d'un vertige de tendresse , son retour de l'usine chaque soir.
Alors elle n'est plus qu'attente, un corps sans force anéanti de douceur, fondu de langueur : C'est "Son Homme" , celui pour lequel elle travaille dur dans la maison toute la journée afin de l'accueillir au mieux en prononçant son prénom Gilles: court et mouillé comme un chuchotement .....(j'ai oublié de dire que nous sommes dans les années 30).Ils ont deux petites jumelles , blondes comme lui ; elle est enceinte du troisième .

Las! Les yeux inquiets d'Elisa découvrent des stigmates indéchiffrables et cruels , Gilles se prend d'amour pour sa jeune belle- soeur Victorine .:"S'il y en a chez qui le coeur se développe d'une façon démesurée , pour Victorine c'était le sexe qui prenait toute la place ."

Elisa est seule devant la plus grande douleur de sa vie, elle pense que l'odeur de la souffrance dégoûte toujours un autre, alors elle se tait , tait sa douleur , retient de lourdes larmes silencieuses.

Elle garde son beau sourire profond, ses grands yeux sombres qui posent sur les autres leurs regards lumineux et souriants..
Son coeur saigne, elle ne montre rien .
Le personnage d'Elisa qui n'existe que par son mari , surtout à cette époque, sans statut social, suscite en nous des émotions très vives!

La déchirure intime du désir est vécue par cette femme belle , pure de l'intérieur, fragilisée mais digne .
Attentive à ne rien bousculer ,prête à aider son mari qui lui avoue "tout "à sortir indemne de cette épreuve, elle puise son courage dans sa souffrance, ne formule aucun reproche, veille à ne pas faire d'éclat : "Je dois continuer à entretenir et défendre mon amour ."
Ce drame sentimental ouvrier publié en 1937, simple, bref, sans prétention s'impose en nous, nous touche, nous parle au plus profond..
Une histoire toute simple extrêmement poignante à la sensualité retenue !
Elisa consacre toute son attention à "Son Homme".
Le ton est délicat, le travail de l'écriture ciselée, épurée, intense, bouleversante, minimale, saisissante, toute en finesse, nimbe le texte d'une beauté lumineuse , met en valeur la fragilité de l'émotion à fleur de peau .
Bonheurs et souffrances sont pleins, entiers, magnifiques, le personnage d'Elisa pétri de candeur, de constante ferveur, de détresse , de dignité , est de ceux que l'on oublie pas ! Une image tendre et inoubliable !
Un ouvrage exigeant, admirable , grave et digne que l'on va longtemps garder en soi !
Acheté sur les conseils de ma libraire Marie , chez "Babel "les poches des "Éditions Actes Sud" .
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Quel plaisir de retrouver la plume de Madeleine Bourdouxhe. La femme de Gilles est un vrai coup de coeur, un livre qui est bouleversant.

On fait la rencontre d'Elisa qui aime son mari et dont la vie est rythmée autour de lui. Nous sommes dans les années 30, ils sont parents de jumelles et Elisa est enceinte de son troisième enfant. Et puis un jour, tout bascule, Gilles tome amoureux de la soeur d'Elisa, Victorine, jeune fille sensuelle. Gilles aime donc sa femme mais aussi la soeur de celle-ci, il est possessif et refuse que Victorine voit d'autre homme, tandis que la jeune fille est volage et ne souhaite juste que profiter de sa jeunesse.
Elisa quand a elle, patiente, écoute les confidences de Gilles, a perd de le perdre, souffre en silence et continue malgré tout d'aimer son Gilles : "Il était a elle cet homme-la.... Et elle l'aimait au point que, tout de même, elle avait bien le droit de le défendre, de le garder, a elle... a elle... Et rien n'y ferait... personne d'autre n'avait le droit... pas même lui de se détacher d'elle... Quoi qu'il arrivât, quoi qu'il fut arrivé, il ne fallait pas faire d'éclat. Seulement veiller, et n'agir qu'en de petits actes subtils, et garder intact cet amour autour de lui, et auquel il reviendrait : elle l'aimait, on n'échappe pas a un tel amour..."

C'est un roman magnifique, l'écriture y est pour beaucoup, mais pas seulement. L'atmosphère est lourde et pesante, on souffre avec Elisa, on souffre avec Gilles qui est lui aussi malheureux et on plonge dans les années 30. C'est un roman que je vous recommande.

Parlons maintenant de son adaptation sur grand écran qui est a la hauteur du roman.

On retrouve ici la lenteur du roman, peu de dialogue, tout est dans le jeu des acteurs.

Emmanuelle Devos et Clovis Cornillac sont excellents dans leur rôle respectif.

Le film est très fidèle au roman, seul une ou deux scènes ont été supprimé mais n'enlève rien au récit.

J'ai quand même un bémol : la musique qui ne colle vraiment pas avec les images.

Je vous recommande en tout cas de lire d'abord le livre pour apprécier davantage le film.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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La femme de Gilles” c'est l'histoire d'un amour, mais d'un amour vrai. Un amour qui aime sans conditions et sans rien exiger de l'autre.

1937, Elisa et Gilles s'aiment et se marient. Pour Élisa, ce mariage est un engagement à vie, un don total de soi. Ensemble, ils fondent une famille et le bonheur est là, un bonheur simple où l'on se réjouit de retrouver l'autre le soir après l'usine.
Mais le bonheur est fragile et le désir puissant. Alors Gilles s'éprend de Victorine, la soeur cadette d'Élisa.

Jalousie? Humiliation? Colère? Élisa a le coeur bien trop grand pour n'y loger que ça. Elle endure et patiente, souffre de ne plus être aimée mais souffre aussi de voir les tourments de celui qu'elle aime tant. Gilles, c'est d'abord son homme, à Elisa, puis ça devient son enfant. Gilles, c'est toute sa vie.
Alors elle attend, elle espère, elle sait que les passions un jour s'éteignent. Ce jour-là, elle sera là, elle, sa femme, avec sa tendresse intacte. Et le bonheur renaîtra comme un nouveau printemps.

Gilles a tout donné, Gilles a tout repris. Tout? Élisa garde en elle son amour inchangé. Cet amour pour Gilles, c'est sa plus grande richesse et personne ne peut la lui prendre. C'est cela qui la rend forte et la nourrit. C'est cela aussi qui la consume, sans qu'elle s'en aperçoive.

Si l'on peut vivre sans être aimé, peut-on vivre sans aimer? Elisa est entrée dans cet amour comme on entre en religion, de tout son coeur, de toute son âme. Mais à force de souffrances, Elisa a perdu la foi. Comment continuer à vivre quand à la place de ce grand feu qui vous habitait le coeur, il y a comme un grand trou?

Portrait de femme bouleversant, ”La femme de Gilles” est écrit dans une langue simple et poétique. C'est beau et triste comme un livre de Ramuz. Beau et triste comme aimer encore quand l'autre n'aime plus.
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C'est une histoire simple que nous conte Madeleine Bourdouxhe, celle de « La femme de Gilles ».
Elle aime son mari d'un amour absolu, depuis le premier jour. Elle entretient la maison, prépare les repas, s'occupe des enfants en attendant le retour de Gilles. Un bonheur simple qui la comble.
Aussi, lorsque son homme devient distant et la trompe avec Victorine sa jeune soeur, son univers s'écroule.

Rien de bien original dans tout ça, n'est-ce pas le lot de milliers de femmes ?
Sauf que sous la plume de Madeleine Bourdouxhe l'émotion est à fleur de mots.
Ici, le bonheur et la souffrance sont entiers, ils sont des données brutes, immédiates, et « La femme de Gilles » les habite avec un élan admirable et sans compromis.

« Et il y ces nuits toutes pareilles où Elisa reste éveillée de douleur devant Gilles endormi. Elle avance les mains vers lui, l'effleure légèrement, approche son visage tout doucement pour ne pas l'éveiller : comme une chatte fureteuse elle découvre sur ce corps une odeur étrangère."

J'ai aimé l'écriture de l'auteure, la fluidité de ses mots, la force des descriptions pour sublimer les sentiments d'une femme bafouée mais qui se bat pour sauver son amour.

Une magnifique lecture.
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Face à l'infidélité, il ne semble y avoir que deux positions : rébellion ou acceptation. Mais Elisa a trouvé une autre voie...

Elisa est une femme des années 30. Son statut social, son éducation ouvrière, son tempérament font d'elle une épouse aimante et soumise, mère au foyer attentive et dévouée, attachée à une vie de petits riens du quotidien. Quand son mari la trompe, son monde s'écroule.

Elle aime Gille d'un amour discret mais si fort que l'infidélité de celui-ci la laisse sans forces, en corps et en coeur. Son combat intérieur est immense sous ses silences, nous faisant partager une palette de sentiments finement analysés. Elle tente de comprendre, d'excuser, de se faire une raison, de pardonner, mais son amour est désespéré et brisé, et la blessure l'emporte comme une vague vers l'irréparable.
Mourir d'amour ou de la disparition de l'amour ?

J'ai eu un énorme coup de coeur pour cette Femme de Gilles, si pudique et douloureuse ; elle m'habite encore de longs mois après cette lecture. Une sidération, une tristesse, une admiration nous accompagnent dans les pas de la douce Elisa, son abnégation bouleverse car notre société contemporaine n'accepte plus la jalousie sans combat.

C'est un roman difficile, éprouvant mais magnifique
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Dans ce roman l'auteur fait l'autopsie d'un amour défunt, celui qui unissait Gilles à sa femme Elisa.
Elisa est une femme simple, une mère au foyer et une épouse dévouée corps et âme à son mari qu'elle aime profondément.
Un amour si absolu que quand elle se rend compte que son mari en aime passionnément une autre, elle se tait. Plutôt que hurler sa douleur, elle subit en silence dans l'espoir que son mari lui revienne. Elle craint qu'en parlant, il ne la quitte et préfère souffrir dans la solitude la plus totale.
Son calvaire émotionnel, ses sentiments les plus intimes et complexes sont décortiqués au scalpel sous la plume impitoyable de Madeleine Bourdouxhe.
Bien que publié la première fois en 1937, ce roman reste étonnamment moderne.
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