Le livre en soi paraît de qualité médiocre, voire mauvaise, notamment en ce qui concerne les reproductions. Mais il me tient en coeur d'en parler, ne serait-ce que pour indiquer la mention de l'auteur,
Radu Boureanu chez
Mihai Neagu Basarab, dans
La dernière bohème bucarestoise (1964-1976) et établir ainsi des liens entre les livres de ma bibliothèque (si peu partagée finalement, mais tant pis), ou pour attester de l'existence de ce genre de livre dans la Roumanie de Nicolae Ceaușescu (tiens, j'ai un livre de lui aussi, imprimé en Suisse et en français s'il vous plaît, je vais peut être me décider à vous le montrer un jour). En septembre 2012, je préparais avec mon aînée, et danseuse à ses heures perdues, la visite d'une exposition
DEGAS à la
Fondation Beyeler (si proche). Je me suis donc servi(e) de cet album, que j'ai reçu à peu près au même âge. Malheureusement, ce livre n'a pas su plaider en faveur de l'expo dont nous sommes pourtant sorties ravies et surtout au bout d'une longue et inoubliable visite. Je reprends, avec ses mots, si vous permettez, "c'est vachement mieux en vrai". Une question demeure pour moi: pourquoi un livre en français sur un peintre français, en vente (plutôt sous le manteau) en Roumanie. Fausser compagnie à la censure ? Quoi qu'il en soit, je le garde pour me souvenir aussi qu'à l'autre question "à quoi bon avoir quitté Coasta Boacii" une réponse partielle serait: pour consommer ce type d'expo (tant pis aussi pour la carrière!)