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EAN : 9782894316757
299 pages
JCL (20/03/2019)
4.29/5   55 notes
Résumé :
Est-ce possible d'y entrer sans y laisser son coeur ? Quand Maxim plaque tout pour fuir son passé trouble, elle loue une chambre sur Internet en espérant que l'endroit ne lui réserve pas trop de mauvaises surprises. Quinze heures de train plus tard, elle ne s'attend pas à débarquer dans un appart occupé par deux hommes. Tant pis : la jeune femme restera ici en attendant de trouver mieux. Ce qui importe, c'est habiter assez loin pour ne pas être retrouvée... Heureuse... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Un peu dans la même veine que la série "After", avec des personnages très torturés (mûrs pour une bonne thérapie et non pour une relation amoureuse), des relations toxiques, de la violence (verbale, physique, psychologique), des relations familiales plus que dysfonctionnelles, de la sexualité, de l'attirance physique, de la perte de contrôle qu'on veut faire passer pour de l'amour, des crises existentielles et de l'immaturité affective. Je comprends pourquoi certains adorent et sont complètement accros à ce type de récit : il y a du suspense, des jeux de pouvoirs, des émotions exacerbées et des situations provoquant des émotions fortes. Par contre, pour la profondeur, le réaliste et des personnages sains et équilibrés (un tant soit peu), il faudra repasser. de plus, les schémas habituels de la romance pour jeunes adultes sont présents (à outrance) et c'est à la fois pathétique et troublant. En espérant que l'engouement pour ce type de roman ne soit pas le reflet de ce qui est considéré "normal" ou pire "idéal" pour ceux et celles qui rêvent d'histoires d'amour.
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Depuis que l'abonnement Audible permet d'écouter certains titres sans crédits audio, j'enchaîne les écoutes. Cela m'a permis de découvrir « L'appart de ma nouvelle vie » de Catherine Bourgault. Je ne connaissais pas du tout la plume de l'autrice, et je suis ravie de l'avoir découverte.

Faites la connaissance d'une colocation pas comme les autres. Maxim, recommence ça vie à zéro et décide de retourner à la fac. Cependant, il lui faut un logement. Elle va faire la demande pour avoir droit à un appartement étudiant. Sauf, qu'au lieu d'être casée dans une colocation féminine, elle va atterrir au sein d'une coloc cent pour cent masculine. Encore une fois son prénom lui pose problème. Heureusement, Nick saura la mettre à l'aise mais ce n'est pas le cas de Will. Celui-ci est hanté par ses démons.

J'ai adoré découvrir cet appartement et ses occupants. Je n'ai pas pu les lâcher avant le mot de la fin. On retrouve le jeu du chat et de la souris, souvent présent dans ce schéma de romance. Mais c'est surtout une histoire profonde qui traite de sujets importants. L'autrice aborde le deuil, la maladie, les erreurs médicales, les problèmes familiaux, la reconstruction et plein d'autre encore... le tout est poignant. Les sentiments des personnages sont renforcés par la double narration. J'ai vécu leurs peines et leurs dilemmes.

Les personnages secondaires ne sont pas en reste. Je les ai trouvés attachants. J'ai envie de mieux les connaître.

A mes yeux, le seul bémol de ce roman est la fin qui est amenée un peu rapidement. Je pense que certains sujets auraient mérités plus de développement pour répondre à certaines questions. J'en ai quelques-unes qui sont malheureusement restées en suspens.
Lien : https://lacitadelledemeslect..
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Wow ! Wow ! Et re wow! Gros coup de coeur pour ce magnifique roman de Catherine Bourgault ! J'ai été complètement subjuguée par ces personnages riches en émotion, surtout avec Max et Will. Je suis tombée en amour avec ces deux-là! L'histoire est divertissante, rafraîchissante, que du gros bonheur cette lecture ! Mais attention ! Ce livre cré une dépendance !! On tourne et tourne les pages jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus...mais on en veut encore et encore ! Maintenant je comprends pourquoi mes filles sont si accrocs à la série OMG.

Catherine Bourgault écrit merveilleusement bien. Il y a un petit quelque chose d'accrocheur dans le ton de l'écriture qui fait que nous restons suspendus à ses mots. C'est simple et chaleureux. Ça donne le goût de lire d'autres livres de cette auteure, qui rejoint le rang de mes auteurs COUP DE COEUR !!!
Lien : https://letempsdlire.blogspo..
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J'ai tout simplement adoré! On veut toujours en savoir plus sur nos personnages principaux, très bon rythme, bonne histoire d'amour, bref je le conseille!
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critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
09 avril 2019
Après avoir exploré le thème de la bipolarité dans la trilogie Je t’aime, moi non plus, Catherine Bourgault a exploré le thème du deuil chez les jeunes adultes dans son nouveau roman, L’appart de ma nouvelle vie. L’amour est-il possible entre une infirmière qui a dû déménager à cause d’une erreur professionnelle et un jeune homme endeuillé par la mort de celle qu’il voyait comme la femme de sa vie ?
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Le chauffeur de taxi laisse le moteur en marche et court à l’arrière
du véhicule pour sortir ma valise. La pluie tombe avec une telle
intensité que je replie un bras devant mon visage pour voir où je
mets les pieds. Dans une flaque d’eau. L’homme me tend mon sac
que je passe en bandoulière sur mon épaule. En trente secondes,
je me retrouve seule sur le trottoir, complètement trempée, et deux
valises devant moi. Une grosse et une moyenne. Elles contiennent
tout ce que je possède. Ou presque. J’ai dû y mettre tout mon poids
pour arriver à les fermer. La fermeture éclair a résisté au voyage.
Ça m’étonne.
Après quinze heures de train, j’ai encore la désagréable impres-
sion de sentir le sol tanguer sous mes semelles tellement je me suis
fait secouer. D’une main hésitante, je sors de ma poche le papier
que je gardais précieusement. La pluie fait couler l’encre, mais
je déchiffre « 5e étage » à côté de l’adresse. Les immeubles autour
de moi sont tous identiques. Je lève la tête au moment où un gars
saisit mes valises. Une dans chaque main.
— Reste pas sous la pluie, tu vas attraper une pneumonie !
Il se réfugie sur le perron recouvert d’un toit en tôle. Je cours
pour le rejoindre, mais je ne suis pas assez rapide pour échapper
aux éclaboussures d’un autobus.
8CATHERINE BOURGAULT
— Hé ! Connard !
Le gars qui tient mes valises m’observe avec un sourire amusé.
— Tu vas où ? me demande-t-il.
Le papier entre mes mains est si mouillé qu’il se déchire sous mes
doigts.
— Cinquième étage…
Il hausse un sourcil, l’air de ne pas comprendre. Il a de beaux
traits. Des cheveux plus roux que bruns, une peau claire sur un
visage étroit. Il finit par hocher la tête.
— D’accord, suis-moi.
L’escalier n’est pas très large. Mon nouvel ami me papote des
trucs, mais je ne l’écoute pas vraiment. Je dois même fermer les
yeux quelques fois tellement je suis étourdie. Le train, ce n’est pas
pour moi ! Je capte tout de même qu’il s’appelle Andy et qu’il habite
dans l’un des immeubles sur la rue. Il n’est même pas essoufflé de
transporter mes bagages alors que j’arrive en nage loin derrière lui
sur le palier. J’étais déjà toute détrempée à cause de la pluie. Je ne
rêve plus que d’une bonne douche chaude.
Andy me pointe une porte. La musique est si forte de l’autre côté
que je sens les vibrations du rythme jusque dans ma poitrine. Je
remercie Andy qui dévale déjà l’escalier en criant par-dessus son
épaule :
— C’est rien !
Je frappe avec une certaine appréhension. La musique n’a rien
pour me rassurer. J’avais envie d’une petite soirée tranquille pour
m’installer et réfléchir à un plan de match pour les prochains jours.
J’ai loué une chambre sur Internet. Il n’y en avait plus beaucoup à ce
temps-ci de l’année. Mon père m’a proposé de choisir où je voulais
9L’appartde ma nouvelle vie
aller. Je n’avais pas de destination précise en tête. J’ai demandé
à Google de me trouver l’endroit parfait. Mon seul critère : sortir
de l’état de l’Arizona. J’ai laissé le curseur de ma souris décider de
mon destin. San Francisco. Pourquoi pas ! Je devrai me faire au
brouillard qui enveloppe la ville une partie de la journée durant
l’été jusqu’à l’automne et à la pluie en hiver. Un détail.
J’ai choisi une compagnie, parmi les dizaines qui louent des
chambres à San Francisco, seulement parce que leur site Internet
était plus beau que celui des autres. La mise en page était attrayante
avec des couleurs vives. Plusieurs immeubles autour d’une piscine
creusée. La démarche était simple à faire en ligne. J’espère que ce
n’est pas une arnaque et que la chambre est aussi grande que sur
les photos. Je n’avais juste pas réalisé que je devrais cohabiter avec
des étrangers. Quoique m’entourer de nouveaux visages est une
bonne chose dans les circonstances. Il y a trois chambres par appar-
tement avec cuisine, salle de bain et salon communs. La musique
forte me laisse croire que je suis tombée sur des filles qui font la fête
à toute heure du jour. Malgré ma fatigue et ma tête épouvantable,
je souris à l’idée. Ça me fera du bien de vivre comme les jeunes
adultes de mon âge pour une fois. Je suis prête à tout. Tant qu’elles
ne bouffent pas des mets indiens épicés dont l’odeur s’imprègne
dans l’environnement durant des jours…
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Nick, le gars avec les gros bras, a été gentil : il m’a permis de
laisser mes valises dans son appart le temps que je me rende
jusqu’au bureau d’accueil pour signaler l’erreur. C’était tout au
bout de la rue. Je n’ai même pas essayé d’éviter les trous d’eau.
Je me traîne un pied devant l’autre. Si un autobus m’éclabousse
encore une fois, je prends ça pour un signe, je laisse mes valises au
colosse et fuis cette ville de merde. Je demanderai à Google de me
choisir une nouvelle destination. En espérant que ce soit la bonne
cette fois.
Je n’ai jamais monté et descendu autant d’escaliers en une
journée. Quand je reviens à l’appart, je halète comme une fille qui
termine un marathon de quarante kilomètres. Ce n’est plus seule-
ment ce que j’ai avalé dans le train qui menace de gicler partout,
mais ce que j’ai mangé depuis trois jours. C’est tout près, je le
sens… J’ai déjà un arrière-goût de vomi dans la bouche.
La porte est restée ouverte. Je m’arrête sur le seuil pour retrouver
mon souffle. Nick a la tête dans le frigo. Il n’y a pas que ses bras qui
sont musclés ! Ses cuisses ressemblent à d’énormes tuyaux d’acier.
Je secoue mes épaules.
— C’est bon, dis-je en prenant un ton léger, c’est arrangé avec
la responsable.
18CATHERINE BOURGAULT
Nick se redresse, une bière dans une main et un cupcake au choco-
lat dans l’autre.
— Déjà ? dit-il en mordant dans le petit gâteau.
En même temps, il débouche sa bière en la coinçant contre son
avant-bras. Le bouchon roule par terre. Il ne se penche même pas
pour le ramasser comme si c’était normal de le laisser là. Il ne va
pas boire une gorgée de bière entre deux bouchées de gâteau ? Il
faut que je sorte d’ici. Mes chaussures imbibées d’eau font du bruit
lorsque je marche jusqu’à mes valises.
— Il y a eu un malentendu. Ils ont pris mon prénom pour celui
d’un garçon. Ils vont me trouver une chambre dans un apparte-
ment de filles. Désolée pour le dérangement.
— Dommage, ça aurait été cool d’avoir une fille comme coloc !
— Ouais, pour faire le ménage ?
— C’est pas ce que j’ai dit !
Je roule mes valises jusqu’au tapis en zigzaguant entre les
obstacles sur le plancher. Je lui pointe la pyramide de caisses de
bière.
— Ça pue.
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