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Critique de HORUSFONCK


Magnifique idée de François Bourgeon, d'offrir ce huitième volet des Passagers du vent très parisien de la fin du XIXe siècle.
Le titre LE SANG DES CERISES, annonce la couleur.
L' ancienne monarchie a laissé définitivement la place à la République... Mais les bourgeois et nouveaux barons d' industrie, alliés à l'armée et à la police vont mener la vie dure au peuple.
Comme à son habitude, Bourgeon se montre pointilleux sur la documentation qui fait le réalisme et la crédibilité de son récit.
L' hommage va à l'immense Jules Vallès, qui inaugure l'opus par ses funérailles... Et le souvenir de la Commune de Paris reste encore brûlant dans les coeurs.
La butte Montmartre voit la construction de "Notre dame des briques", cette hideur et insulte au peuple de Paris que sera l' église du Sacré-Coeur.
Le traitement du récit, en quatre livraisons, donne un clin d' oeil feuilletonesque à ce Sang des cerises... Même si le papier et l'impression ne sont pas vraiment d' époque.
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