Si comme le dit le dicton : il n'y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre, j'ajouterai que concernant le massacre de Sabra et Chatila, il n'y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir.
À la place de ce photographe et de ce journaliste sur place, j'aurais eu la rage face à un ballet de pays dont les dirigeants nient, ignorent ou ne daignent reconnaître qu'une partie de la vérité.
Formidable ouvrage clair, concis.
Merci Messieurs.
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Dès que l'histoire sonne le tocsin en Pays de dictature, nous savons d'expérience que les stades se transforment en chambre de tortures. Et quelle surprise de ne voir aucun officier israélien réagir face à ce bégaiement de l'histoire alors que les plus âgés d'entre eux portent au bras leur numéro de matricule tatoué par les criminels du IIIe Reich.
Aujourd'hui 22 septembre que voyons-nous ?Les éventreurs encore là les godasses encore pleines de sang. Dans l'annuaire je cherche le numéro de la Cour pénale internationale. Elle est sur liste rouge, une couleur qui lui va bien.
Et des torturés, des dépecés, des découpés. Le Sauveur de la jeunesse est en panne de calcul. Subitement comme l'oeil du cyclone enlève la maison toute entière, notre témoin, notre arbitre est aspiré par la peur. Voit et ne peut croire. Il balbutie des sons incompréhensibles et part, courant et battant des bras comme un oiseau blanc trop lourd pour s'envoler. Sa tête hoche d'avant en arrière selon une mécanique qui, en temps ordinaire vous conduit à l'asile.
Revolution is not a picnic
Yasser Arafat