Citations sur Profileuse : Une femme sur la trace des serial killers (17)
"Beaucoup de serials killers ont des mobiles sexuels, explique Micki Pistorius.Les hommes et les femmes n'ont pas la même idée du sexe. Un homme est excité par ce qu'il voit, une femme par le toucher. Voilà pourquoi il y a plus de voyeurs et d'hommes qui regardent des films pornographiques. Les crimes sexuels sont directement liés à l'apparence de la victime et à son physique. Si un homme veut dominer une femme, il exige un rapport sexuel avec elle. A l'inverse, si une femme veut dominer un homme, elle refuse d'avoir un rapport sexuel avec lui. Si un homme a été abusé sexuellement ou maltraité, il s'attaque à quelqu'un d'autre. Une femme au contraire, a tendance à s'en prendre à elle-même et à pratiquer l'automutilation."
Lors de mes différentes discussions avec Wilken, il m'a appris des détails intéressants sur ses crimes. Pour éviter qu'on ne retrouve trop rapidement les corps des enfants qu'il avait cachés, il frottait la plante des pieds des victimes avec du beurre et du vinaigre pour que les chiens policiers ne puissent pas les sentir.
Avec ces individus, on est confronté à un paradoxe extraordinnaire : ce sont des personnes qui souffrent énormément et qui expriment cette immense douleur en infligeant de terribles souffrances à leurs victimes.
Je vais chercher Philip qui nous a rejoint en compagnie d'Elmarie. Avec elle, nous restons assises près du bureau, je prends des notes et Elmarie observe le langage corporel du suspect, installé près de la porte de la salle avec Philip et l'interprète. Même si Philip se concentre sur Sipho Twala, il reste en contact visuel permanent avec nous, de façon à interpréter les signaux que nous lui adressons de temps en temps. Philip écoute le contenu et nous, le contexte. C'est très difficile pour une seule personne de faire ces deux choses en même temps. Voilà pourquoi j'insiste toujours sur la notion de travail d'équipe, qu'il s'agisse de l'enquête, de l'établissement du profil psychologique ou de l'interrogatoire du suspect.
p. 85 & 86
Le Mal régnait entre ces murs et n’importe qui d’autre aurait pu éprouver la même chose. Cela m’a rendue très malheureuse, je ne voulais pas être là. J’ai ressenti de la souffrance pour les familles des victimes à qui les leurs devaient manquer, pour le serial killer, pour les heures de sommeil en moins, pour tous ces cauchemars qui me hantaient. J’étais malheureuse de ne pas voir assez souvent mes amis et ma famille. Mais surtout j’étais malheureuse pour moi et pour les enquêteurs qui m’ont chaperonnée si gentiment. J’avais atteint le point dans ma carrière où il fallait que j’abandonne le profilingpour sauver ma santé mentale.
(Micki Pistorius):
Le jour ou j'ai été amenée à témoigner pour le compte de la défense, un quart d'heure environ après le début de mon témoignage, "Boetie" lève la main pour demander au juge une brève interruption afin de se rendre aux toilettes. Il affirmait ne pas pouvoir attendre et le juge lui a accordé cinq minutes. En regardant ses yeux, j'ai deviné qu'il mentait et qu'il avait besoin de se masturber, ce qu'il a confirmé un peu plus tard.
Souvent, les Sérials Killers sont excités sexuellement par le récit que l'on fait de leurs crimes. Lors de rencontres en prison, il prétendait ainsi ne plus se souvenir de certains détails et déclarait qu'il avait besoin de consulter les différents dossiers de police ; en fait, il voulait tout simplement revoir les clichés de ses victimes pour se satisfaire sexuellement.
Au cœur de l’abysse, il y a un grand nombre de tueurs tapis. On ne les vois pas vraiment, mais on les trouve au sein des ténèbres
Extrait : "Beaucoup de serial killers ont des mobiles sexuels, explique Micki Pistorius. Les hommes et les femmes n'ont pas la même idée du sexe. Un homme est excité par ce qu'il voit, une femme par le toucher. Voilà pourquoi il y a plus de voyeurs et d'hommes qui regardent des films pornographiques. Les crimes sexuels sont directement liés à l'apparence de la victime et à son physique. Si un homme veut dominer une femme, il exige un rapport sexuel avec elle. A l'inverse, si une femme veut dominer un homme, elle refuse d'avoir un rapport sexuel avec lui. Si un homme a été abusé sexuellement ou maltraité, il s'attaque à quelqu'un d'autre. Une femme au contraire a tendance à s'en prendre à elle-même et à pratiquer l'automutilation."
Le profil n’est pas un aboutissement, c’est juste un outil supplémentaire, un instrument qu’un enquêteur peut utiliser, comme il se servirait des empreintes digitales de quelqu’un. Etablir le profil de ces tueurs permet aux policiers de comparer les différents suspects et de les classer par catégories, afin d’éliminer ceux qui ne correspondent pas. Cela économise beaucoup de temps et, plus vite on capture le serial killer, plus on sauve de vies.
Les hommes et les femmes n’ont pas la même idée du sexe. Un homme est excité par ce qu’il voit, une femme par le toucher. Voilà pourquoi il y a plus de voyeurs et d’hommes qui regardent des films pornographiques. Les crimes sexuels sont directement liés à l’apparence de la victime et à son physique. Si un homme veut dominer une femme, il exige un rapport sexuel avec elle. A l’inverse, si une femme veut dominer un homme, elle refuse d’avoir un rapport sexuel avec lui. Si un homme a été abusé sexuellement ou maltraité, il s’attaque à quelqu’un d’autre. Une femme au contraire a tendance à s’en prendre à elle-même et à pratiquer l’automutilation.