Citations sur Sex Beast: Sur la trace du pire tueur en série de tous .. (10)
J'adore faire des cartons sur les vaches. Il m'a expliqué qu'il massacrait du bétail en décapitant les animaux à la machette avant de violer les carcasses.
Schaefer et Ted Bundy ont des discussions très techniques, à savoir comment nettoyer l'intérieur des véhicules lorsque les victimes défèquent et urine lors de leur décès. Ou comment gérer le problème des asticots lorsqu'on viole un cadavre.
Depuis1979, j'ai rencontré soixante-dix-sept tueurs en série. Chaque interrogatoire est difficile, stressant, usant d'un point de vue psychologique et moral, mais les heures passées en compagnie de Gerard John Schaefer restent parmi les plus marquantes de ma carrière. Dès l'instant où je me suis retrouvé face à lui, j'ai eu la chair de poule. Mon corps et mon esprit ont été l'objet d'une véritable attaque psychique. J'ai été submergé par une sorte de aura maléfique, qui reste encore inexplicable à ce jour.
Schaefer choisissait une clairière, avec un arbre aux racines protubérantes qui affleuraient au-dessus du sol. Il attachait ensuite ses victimes avec des menottes et des cordes dont l’une était passée autour du cou, avant de l’attacher à une branche supérieure. Les pieds de la jeune femme reposaient sur l’une de ces racines. Et si elle perdait l’équilibre, elle finissait par se pendre elle-même sous son poids. Puis il les laissait pour aller vaquer à ses occupations, avant de revenir le lendemain les humilier, “jouer” avec elles et finir par les tuer. Certaines ont été retrouvées avec une balle de calibre 22 dans le crâne. Par la suite, il se livrait à des actes de nécrophilie jusqu’à ce que les cadavres commencent à se décomposer. Les corps étaient alors mutilés et il prenait plaisir à se masturber au-dessus des restes.
J’adore l’idée d’étrangler des femmes, pas des enfants, mais je ne le fais pas parce que j’ai peur de me faire prendre. Et de finir en taule. L’idée d’être emprisonné m’horrifie. La mort ne me fait pas peur, d’ailleurs j’ai souvent pensé au suicide, mais l’idée d’être un jour enfermé entre quatre murs m’empêche de donner libre cours à mes pulsions.
Ce “brave garçon” catholique était habité d’un “complexe de la pute vierge”. C’est la seule manière que j’ai de le qualifier. C’était un catholique intégriste. Soit vous étiez une sorte de vierge que l’on se devait de vénérer, soit vous étiez une pute qui méritait un seul châtiment, une mort violente.
Pas de corps, pas de crime.
Schaefer recueille les confessions de plusieurs criminels qui lui avouent leurs crimes et qu’il s’empresse de dénoncer auprès des autorités judiciaires, dans l’espoir de pouvoir négocier des remises de peine.
Je n’aime pas employer le terme de monstre pour qualifier des tueurs en série, car c’est les mettre, en quelque sorte, sur un piédestal, mais pour moi, si quelqu’un mérite ce terme, c’est bien Gerard John Schaefer.
Dès le début, le verdict a été unanime, six voix pour sa culpabilité, zéro pour son innocence. Le juge Trowbridge a prononcé une sentence de deux réclusions criminelles à perpétuité, sans possibilité de libération conditionnelle, ce qui était inhabituel à l’époque en Floride.