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Prévert tome 1 sur 1
EAN : 9782800162256
72 pages
Dupuis (19/09/2014)
3.08/5   19 notes
Résumé :
Envoyé à 21 ans en Turquie pendant son service militaire, Jacques Prévert y fait la connaissance de Marcel Duhamel. De retour à Paris, ils s'installent dans le quartier de Montparnasse qui va devenir le coeur de l'avant-garde des années 1920. Entre petits boulots et fêtes enivrantes, Prévert fait la connaissance d'Aragon, Breton, Desnos, avec lesquels il écrit quelques-unes des plus belles pages du surréalisme.
Mais la politisation de Breton ébranle le groupe... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
♫ Encore des mots,
............Toujours des mots,
........Les mêmes mots [...],
....Rien que des mots......
Des mots faciles, des mots fragiles, c'était trop beau [...]
........Caramels, Bonbons et Chocolats
Par moments je ne te comprends pas.....♫
PAROLES, Paroles - Dalida, Delon - 1973

En guise de liminaire
un petit slogan publicitaire
dédié à ma dernière lecture
Didierlaurent "La Fissure"
Editions "Au diable Vauvert" :

"Tirer par la queue le veau vert
ll vous pondra des oeufs
invisible dans un pré visible, il sera heureux :
..... le bonheur est dans le Prévert...."
Marcel Duhamel, du temps militaire
Raki, Loukoum ...,raki, entre deux vers
Giacometti, André Breton
Copains comme cochons
Ne sait pas quoi faire
"Travail"....très réfractaire
Luis Bunuel , l'Andalou et sa vie de chien
Il faut bien vivre à défaut de vivre bien
Ne répond pas aux convocations
c'est pas sa vocation
54, rue du Château ou café de Flore
passez voir l'endroit
Il préfère l'envers du décor
Cadavres exquis, ses prés-liminaires
prouesses surréalistes, mots jetés en l'air
propos vagues , Paroles effet mer,
Balade planétaire
ou Ballade légendaire
début qui marquera son séculaire
Eclairera Son et lumière
les débuts de l'Inventeur Jacques Prévert.....





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Jacques Prévert : naissance en 1900 à Neuilly, quelques mois de service militaire à Istanbul (Constantinople, à l'époque), rencontre avec le peintre Yves Tanguy et l'éditeur Marcel Duhamel. Retour à Paris en 1922, quartier Montparnasse, où il côtoie les artistes de sa génération - Queneau, Man Ray, Giacometti, Desnos, Aragon, Breton et tant d'autres...

Cet album est le première volet d'une biographie de Prévert en BD. Je l'ai trouvé foutraque, certes à l'image du personnage fantasque, mais après voir lu l'excellent 'Kiki de Montparnasse' de Catel & Bocquet, qui met en scène le même cadre et les mêmes artistes, j'ai du mal à ne pas les comparer au détriment de ce 'Prévert'. Cet album est moins scénarisé, plus fouillis, répétitif, je m'y suis vite ennuyée, un peu comme dans la série 'Pablo' de Oubrerie & Birmant.
Une bonne chose quand même : l'envie d'en savoir davantage sur la jeunesse de Prévert, dont j'ai appris des poèmes à l'école, lu le recueil 'Paroles', mais que je n'ai connu qu'âgé et que je percevais donc comme un vieil homme rigolo mais "sage" - ce n'est pas l'image qu'on a ici.

- 2.5/5
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Prévert est le poète de l'école par excellence. Celui que tous les élèves vont croiser au moins une fois au cours de leur scolarité. Mais avant d'être poète, le bon Jacques a été un gamin de vingt ans. Après la conscription en Turquie où il rencontrera Marcel Duhamel, il rentre à Paris. Nous sommes en 1921 et avec son ami le peintre Yves Tanguy, il va connaître une existence bohème. de petits boulots en glandouille permanente, de colocations festives en soirée arrosées, le jeune homme traverse les années 20 en toute insouciance, comme si demain n'existait pas.


Une biographie dessinée passionnante car elle montre Prévert avant Prévert. Un gosse jouant les dandys, punk avant l'heure, vivant au crochet de ses proches, reconnaissant qu'il n'a « aucun goût pour le travail ». Il multiplie les excès, ne respecte rien ni personne. Alors qu'il na pas encore écrit quoi que ce soit, il se permet de déclarer à Desnos : « Je connais votre travail, vous savez. Je trouve ça dégueulasse. Positivement dégueulasse. » Fréquentant André Breton et les surréalistes, participant activement à l'invention des fameux « cadavres exquis », il va peu à peu trouver sa voix en scénarisant des courts métrages, notamment pour son frère, Pierre. A la fin de ce premier volume (il y en aura trois en tout), alors que le cinéma l'accapare à plein temps, un de ses textes est publié dans la revue « Commerce » fondée par Paul Valéry. Une entrée en littérature timide, au cours de l'été 1931, qui lui ouvrira bien d'autres portes.


Graphiquement, Christophe Cailleaux a pris le parti de faire sauter les cadres classiques de la narration en faisant de chaque page un mini tableau sans véritable case. Une façon de recréer le foisonnement du Paris des années folles et de mettre en lumière la liberté et l'irrévérence de son personnage. Ce coté déstructuré ne nuit en aucun cas à la lisibilité, il donne au contraire une dimension supplémentaire au récit.

Un vrai bonheur de découvrir Prévert loin de l'image d'Épinal du vieux poète chantant la nature et l'enfance. Sa jeunesse rock'n roll méritait bien un album et Cailleaux et Bourhis lui rendent ici un bel hommage !

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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C'est une amusante bande dessinée qui met très bien en valeur le caractère bohème, décalé, rageur, moqueur, déjanté, profond, impertinent, artiste et... raton-laveur du poète. J'attends avec impatience, le prochain tome.
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Cette BD permet de re/découvrir la vie et le milieu littéraire dans lequel Prévert à évolué. Son tempérament fêtard et indépendant, son humour et son inventivité est retracé. C'est l'occasion de retrouver les fréquentations du poète et la vie artistique dans laquelle il évolue. Un trait de crayon caricatural mais pas à mon goût, une construction pas toujours très compréhensible, les couleurs changeant d'une page à l'autre séparent les épisodes et rythment les anecdotes. La bd a le mérite de donner de nombreuses pistes pour creuser le sujet.
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critiques presse (6)
BoDoi
03 novembre 2014
Les deux auteurs ont un point de vue qu’ils maintiennent tout au long d’un album sans temps mort ni redite, porté par la légèreté des mots et le trait aérien d’un Cailleaux au sommet de son art. Ensemble, ils ont su trouver une grammaire visuelle d’une efficacité redoutable et d’une poésie sincère, sans aucun doute alimentée par l’amour qu’il porte à leur sujet.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Telerama
29 octobre 2014
Jeux de mots, aphorismes, calembours, tout y passe, véritable voix off du récit. Ce n'est pas le moindre atout de ce premier tome d'un tryptique annoncé qui esquisse, en un décousu main d'une élégante fluidité, le portrait du scénariste et poète archi célébré qu'il allait devenir.
Lire la critique sur le site : Telerama
BDGest
28 octobre 2014
Si le scénario resitue habilement Prévert dans l'effervescence de l’intellectualisme parisien des années 20, il le fait sans pour autant en livrer les clefs qui donneraient à appréhender les chemins qui l'amenèrent à transformer de ternes termes en une cascade de turbulentes sonorités ou en un flot d'iconoclastes idées !
Lire la critique sur le site : BDGest
Lexpress
13 octobre 2014
Le scénario est chronologique et déluré, le dessin libre et chahuté par une mise en page sans contrainte. Ce magnifique album se lit et se regarde dans un souffle, celui de la liberté d'un récit enchanteur qui croque une époque où la clope se portait au bec et le verre à la main.
Lire la critique sur le site : Lexpress
ActuaBD
22 septembre 2014
Ce qui pourrait n’être qu’un simple "name dropping", danger de l’exercice, devient une énonciation poétique, en particulier grâce au dessin de Cailleaux, toute en élégance dans ses volutes graphiques [...].
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Actualitte
17 septembre 2014
La biographie de Prévert en BD démarre sur des chapeaux de roue. On espère que la suite sera du même tonneau, d'un de ceux dont le poète aurait volontiers bu quelques litres, la clope au bec et l'air narquois.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- Qu'est-ce que c'est que ce niard ?
- Mais Jacques, c'est Robert Desnos ! Un poète surréaliste !
- Robert, je vous présente Yves Tanguy, Marcel Duhamel et Jacques Prévert, dont les paroles ont dépassé la pensée.
- Pas du tout, je maintiens. Qu'est-ce que vous buvez, Desnos ? Je connais votre travail, vous savez. Je trouve ça dégueulasse. Positivement dégueulasse.
- Jacques est pudique, il veut dire qu'on aime beaucoup ce que vous faites. Trinquons !
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Parce qu’on me demandait souvent « mais à quoi ça sert un colonel ? » moi je sais. Déjà ça fait joli dans un intérieur.
Mais surtout, je vais vous dire un secret. Approchez… ça peut servir à égoutter les nouilles. Mais attention, c’est plein de trous ces trucs-là. Ça peut mettre de la flotte partout.
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