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Chroniques de l'armageddon tome 1 sur 4
EAN : 9782809428421
320 pages
Panini France (21/11/2012)
3.93/5   114 notes
Résumé :
"Mes chers concitoyens, je suis navré de vous faire part qu'en dépit de nos efforts, nos mesures de confinement ne sont pas parvenues à enrayer l'épidémie. Essayez de conserver votre calme. D'après les rapports, cette maladie se transmet par la morsure des individus contaminés. Les personnes infectées décèdent rapidement pour se relever dans l'heure qui suit à la recherche d'êtres vivants dans le but de les tuer. Puisse Dieu nous venir en aide". Vous tenez entre les... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Premier tome d'une nouvelle série, qui a vu initialement le jour sur Internet avant de, face au succès, se voir publier.

Il s'agit du journal d'un officier de la navy (une bonne résolution après une cuite du nouvel an) pour un monde zombie ultra classique ( ce qu'on croit être une "grippe" en chine, les gouvernements dépassés et tout le monde livré à soi-même ou presque) avec peut être une nouveauté : le cadavre irradié, plus rapide que la moyenne ?
Il y raconte sa survie, au jour le jour, avec les rencontres qu'il fait, les combats qu'il mène et les sacrifices nécessaires à la survie de tous.

Ce journal est écrit dans un style très simple, une narration à la première personne, utilisation du présent et du passé composé, comme tout bon journal qui se respecte, agrémenté de quelques photos et taches de cannettes de soda. le point de vue d'un homme, donc pas de grande théorie ou de vision mondiale à la World War Z, mais plutôt un mix de The Walking Dead pour l'image et du dernier pilote de Hérault pour la partie voyage en avion.
Forcément, tous ces univers post-apocalyptiques version zombies se ressemblent un peu, mais pour le peu d'expérience que j'en ai, j'ai trouvé celui-ci particulièrement immersif, très "page-turner".

Cela se dévore, trop vite d'ailleurs (300 pages écrit gros), et appelle indéniablement à la lecture du suivant : Exil.
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Post-apocalyptiquement votre ....
Les Chroniques de l'Armageddon Tome 1 est un bon roman de science-fiction militaire dans un contexte post-apocalyptique ,

Le texte est structuré sous la forme d'un journal intime . le narrateur est exclusivement le personnage principal et le récit est de ce fait rédigé à la première personne .
Tout ce que le lecteur découvre de cet univers . Tout ce qu'il découvre sur les personnages . de même , toute l'idée qu'il se fait sur les ambiances en général , il se les fait uniquement au travers du regard de ce personnage , au travers de son vécu et au travers également de l'idée que ce personnage se fait intimement du contexte général ou immédiat , au travers bien évidement de ce qu'il perçoit de sa destinée personnelle , ou encore du sens de la vie en général et en particulier , de quelques souvenirs aussi .

Ce personnage va à son rythme et il l'impose au lecteur au grès des pages de son journal aux entrées quotidiennes et aux formulations généralement denses et solidement chargés de significations .
Le style et les procédés narratifs en général m'ont fait penser à du Richard Morgan , en plus « cool « néanmoins , en un peu moins intense donc , mais les styles des deux auteurs sont très voisins .
C'est très scéniques , le rythme est très soutenu et les choses sont le plus souvent justifiées , pesées , argumentées pour ce qui est des décisions ou pour ce qui est de l'environnement des personnages .

L'univers est globalement solide . On trouvera éventuellement des failles , mais rien de fondamental , pas de fossé infranchissable pour l'imagination ou pour la réflexion du lecteur .
C'est difficile de transformer les zombies en facteurs de pressions dynamiques et polyvalentes sur les personnages en dehors de certaines circonstances particulières . Mais l'auteur parvient à faire planer une ombre inquiétante sur le destin des personnages , malgré cette difficulté structurelle .

Les personnages possèdent une densité légère mais incontestable ( comme une aura ) . Ils deviennent progressivement , au fil des pages , une toute petite bande hétéroclite mais incontestablement désireuse de , et motivée à , bien fonctionner ensemble . Soucieuse de vivre ensemble pour des raisons qui sont un peu plus compliquées que la peur ou l'angoisse qui les environnent à chaque instant . Ces motivations sont variées complexes et elles sont bien posées dans le texte , même si c'est fait d'une manière très discrète .

Des facteurs variés interviennent et tout un panel d'affects assez diversifiés et assez circonstanciés contribue discrètement à la construction du groupe qui ne repose donc pas que sur des compétences ou bien sur la nécessité .

Le récit et bien rythmé ( scandé un peu ) , les personnages sont crédibles , les évènements sont variés . le ridicule est absents de ces pages qui ne sont pas dénuées de touches humoristiques pince sans rires , ou de situation aussi , assez fameuses et le plus souvent au second degré .

A la fin du roman , l'univers et les problématiques s'élargissent , les destinées des personnages en subissent les conséquences et c'est une bonne chose , car l'univers semble promis à s'élargir et à prendre de l'ampleur , espérons à cette occasion que ce sera aussi de l'envergure et pas seulement de l'espace et de l'air ....

La question de lire ou de ne pas lire la suite ne se pose même pas , il faut la lire je trouve , enfin à mon humble avis .
Un excellent moment de lecture post-apocalyptique en fait et pour tout dire .

Sinon je conclue , en recommandant au lecteur amateur de ce genre d'univers d'envisager la possibilité de lire , Homeland of the Dead , que j'ai bien apprécié finalement et à la réflexion , et , que je trouve nettement sous-estimé par la critique. C'est une histoire de militaires qui va à 100 à l'heure est qui est centré sur New York . le roman couvre une période de temps assez courte et joue énormément sur la confusion et la brutalité de la situation .
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C'est mieux fichu que "Le Virus Morningstar", mais ce n'est pas forcément plus emballant…
On évacue tout le côté virologique, et on évacue même presque le côté zombie puisqu'on se contente de mentionner des créatures qui rôdent seules ou en bandes, car on est dans le récit intimiste puisque tout est raconté par le journal de bord du survivant inconnu : cela se lit bien, facilement et rapidement même si cela met une distance entre le lecteur et les rares personnages secondaires… L'un des principaux intérêts de l'apocalypse zombie c'est de voir des gens lambda devenir des machines de guerre expertes en survie ou mourir face aux épreuves qu'ils rencontrent sur leur chemin, mais là le gars est dès le départ une machine de guerre experte en survie. L'épidémie n'a même pas encore démarré qu'il a déjà des panneaux solaires, des batteries, un groupe électrogène, 5 mois de réserves d'eau et de nourriture et un véritable arsenal à commencer par le Glock qu'il place consciencieusement chaque soir sous son oreiller sans parler du fusil à proximité… Donc peu/pas tension et peu/pas du suspens, sans parler que le narrateur n'est pas spécialement attachant en plus d'être un Gary Stu : ben oui l'auteur et le narrateur sont tous les deux pilotes, officiers dans la Navy, natifs de l'Arkansas, résidents de San Antonio et aficionados des forums survivalistes…
L'auteur fait des clin d'oeil sympas aux classiques du genre, et ne se cache de s'inspirer peu ou pour de "Je suis une légende" de Richard Matheson, et puis les passages en Cessna rappellent un peu "Le Dernier Pilote" de Paul-Jean Hérault, mais pour le reste cela j'ai perçu ça comme du réchauffé : tout en se lamentant que bientôt il n'aura plus de chocolat e de coca-cola on pille les magasins pour récupérer de l'eau, de la nourriture, et des médicaments qu'on rationne pour retarder l'échéance (parce évidemment personne ne sait chasser, pêcher, cueillir et cultiver : on se demande comment l'humanité a pu survivre avant l'avènement de la consommation de masse ^^) et surtout pour récupérer des armes et des munitions, qu'on gaspille allègrement car pour survivre chaque rescapé doit s'entraîner d'arrache pied pour devenir un fine gâchette, surtout au M16 et à l'AK47… Ah ça on sent le militaire, voire le mec affilié à la NRA : à chaque étape on nous précise bien les types d'armes et de munitions emportés… Personne ne sait purifier l'eau ou creuser des toilettes sèches, et personne ne sait faire du feu du coup la team du survivant inconnu passe des semaines à bouffer des conserves froides et du poisson cru avant de dénicher un barbecue au propane… C'est pourtant la 1ère chose que font les candidats de Koh-Lanta qui eux ne sont passés ni par les rangs de l'armée ni par ceux d'une milice paramilitaire (putain même Ron Pearlman y arrivait dans "La Guerre du Feu" ! ^^ )

J'ai quand même trouvé que le récit s'améliorait en court de route, essentiellement parce que le narrateur commençait à penser à autre chose que sa pomme. Mais non il y régularité des gimmicks isolationnistes / complotistes / fanboy de la NRA qui me font sortir du truc, sans parler des péripéties qui font lever les yeux au ciel du genre « ah merde, on a oublié le chien : faisons demi-tour alors qu'on est à 100m d'un avion qui permettrait d'échapper à la bombe nucléaire lancée par le gouvernement », « pas de bol je suis tombé en panne d'essence avec mon Land Rover / Hummer qui consomme du 24 litres aux 100 kilomètres, alors qu'en cours de route j'ai croisé un camion citerne plein à ras-bord… » (oui je sais, je force le trait mais bon j'ai perdu patience rapidement avec le narrateur qui consulte les forums survivalistes sur internet alors qu'il n'y a plus ni téléphone ni électricité, et qui en faisant son paquetage précise qu'il ne faut rien amener de superflu avant d'y fourrer son i-mac)
A la fin twist et cliffhanger téléphonés : l'homme est un loup pour l'homme et il va falloir affronter d'autres groupes de pillards… Tout ça pour ça ? Autant fait un remake de "Mad Max", cela serait plus pertinent ! (à moins que les zombies radioactifs ne fassent leur apparition dans les tomes restants…)

J'adore les récits de zombies et je ne suis aucunement allergique à la SF miliaire américaine, mais au final cela m'a fait plus l'effet d'une bonne fanfiction que d'un bon roman, donc nouvelle incursion dans la littérature zombifique et nouvelle déception…
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Quelle belle surprise. Voici un vrai page-tuner totalement addictif qui ne se résume surement pas une simple succession de "déguillage" de zombies.

Non bien au contraire, si le début de l'histoire est somme toute la même que dans tous les romans zombies (premiers cas, contamination locale, débordement des médecins, prise en charge militaire, zones de confinements perdues, contamination mondiales et début du survivalisme), ce qui rend ce roman palpitant réside dans le fait de suivre cet homme dans sa recherche d'une "Atlantide". La quête pour trouver un endroit viable.

Cloîtré dans sa maison entourée d'un mur, il fera la rencontre d'un voisin ingénieur qui est également retranché chez lui. Ce sont les deux seuls survivants du quartier. Rapidement débordés par les zombies ils décideront d'unir leurs forces pour quitter les lieux et ainsi trouver un refuge plus sûr.

C'est là ou à mon humble avis le récit devient vraiment intéressant. Trouver un endroit sûr n'est pas très compliqué. L'on peut s'enfermer dans une tour ou se planter au milieu de l'océan avec un bateau. Mais trouver un endroit sûr, qui donne accès à de l'eau et de la nourriture, viable à long terme, qui permet de fuir en cas de besoin et surtout pas entouré de zombies, c'est une autre histoire. de fil en aiguille, nos héros très ingénieux vont tenter d'atteindre cet objectif. Pour cela ils voyagent, font des rencontres et cela en fait un roman très dynamique et hyper captivant. Autant le dire carrément, ça va pas être du gâteau !

Soyez prévenu, le livre se termine en plein cliffhanger. Il faudra se jeter sur le deuxième tome pour poursuivre l'aventure.

Honnêtement je suis assez fan de la série Walking Dead, et le défaut de celle-ci, à savoir la lenteur à laquelle l'aventure évolue, est ici totalement effacé pour laisser place à une aventure trépidante.

Probablement la meilleure histoire dans l'univers zombie que j'ai lu ou vu jusqu'à présent.

Wiitoo Takatoulire
Note 5/6
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Fan de zombies, je ne pouvais faire autrement que d'ouvrir ce livre à un moment ou un autre.
Le style est simple et plutôt agréable à lire. On se retrouve dans un monde post-apo exactement comme dans la série "The walking dead" que j'affectionne particulièrement (du moins pour les 1eres saison, après on s'essouffle).
Mais l'histoire est des plus banales et les aventures vécues par nos héros deviennent vite redondantes.
Cela reste cependant une lecture de plage agréable, sans prise de tête.
A réserver tout de même aux amateurs du genre.

Pioche d'Aout 2021 choisie par Fleya
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
J'ai installé les barreaux en me servant d'un mètre, d'un crayon, d'un mèche de perceuse 5/32 et d'un tournevis à bout carré (ils le donnaient avec les barreaux et disent qu'il est difficile d'enlever les vis sans utiliser une machine). Si un pillard est assez fort pour enlever mes barreaux à la visseuse et venir voler mes affaires sans que ça me réveille, c'est moi qui lui charge sa camionnette, putain.
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Alors qu'on sirotait chacun une bouteille d'eau minérale, notre copain sur l'embarcadère nous adressait de grands signes pour nous souhaiter bon voyage. Il était hideux, il lui manquait la main droite et une bonne partie de la mâchoire. Il portait un long tablier blanc ou quelque chose semblait écrit avec du sang. J'ai sorti mes jumelles, et, j'ai lu, inscrit en majuscules:
SI VOUS LISEZ ÇA, TUEZ-MOI !
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Ensuite, j'ai expliqué à John pourquoi je ne m'étais pas réfugié à la base aérienne avec mes camarades. Ça m'a fait réfléchir. Je me suis demandé si j'aurais du me battre avec eux. J'ai dit à John que des fois, je regrettais de ne pas les avoir rejoints. Mais le fait est que je suis encore vivant, et pas eux. Je lui ai dit qu'à choisir, il valait mieux être une aiguille dans un botte de foin qu'un trou du cul dans une forteresse.
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J'ai deux petits panneaux solaires sur mon toit, mais je suis relié au réseau électrique. J'utilise les panneaux juste pour revendre l'électricité à la compagnie de distribution quand je suis en déploiement. Si j'ai bien oublié d'éteindre, ils se sont déjà remboursés.
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On n'est jamais content de ce qu'on a. Si j'étais en enfer, je voudrais forcément un verre d'eau fraîche.
… C'est des conneries, tout ça.
Il n'y a plus d'enfer.
L'enfer, c'est ici.
J'aimerais bien un verre d'eau fraîche.
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