>
Critique de xnewlo
Eh voilà, j'achève ici la saga des "bébé boum", avec ce quatrième et dernier tome.
Ici, un peu comme le tome précédent, l'intrigue s'approprie un style plus dramatique comparé aux deux premiers numéros qui étaient plus rigolos et caricaturaux.
Jeanine, désormais séparée de Gerry, peine à se reconstruire et à retrouver son rôle de femme, et non plus uniquement celui de mère. L'évolution de son histoire avec Mario est un peu compliquée, d'autant plus que la ménopause pointe le bout de son nez...
Frédérique elle, désormais mariée avec Simon, semble avoir trouvé un certain équilibre dans sa vie intime et familiale. Sauf que Simon meurt d'envie d'agrandir la famille, ce qui va venir tout chambouler...
Esther, dans cet opus, est bien malheureuse. Son mari, enfin sorti du coma, est réduit physiquement, et peine à l'aider quand à la gestion du quotidien. Entre la reprise de son travail, l'éducation des enfants et l'aide qu'elle doit apporter à son mari, Esther est épuisée et a bien conscience d'étouffer et de ne plus avoir une minute à elle. Elle va donc vouloir s'éloigner un peu de la cellule familiale...
Enfin, Lili rêve d'avoir une petite fille après ses deux garçons. Elle expose son désir d'enfant à Thomas, sa moitié, qui lui sert un refus catégorique. D'autant plus que le jeune homme a fauté de son côté avec une collègue de travail... Leur famille va donc rencontrer de grosses difficultés...
Comme vous pouvez le voir, leur histoire prend un tournant compliqué et assez malheureux. Jeanine ne nous fait plus rire comme avant, elle fait beaucoup de peine. Frédérique elle, est toujours fidèle à elle-même, et nous agace à tout faire foirer. Moi qui pensait que ses erreurs étaient derrière elle... Lili, elle, se montre étouffante, exigeante, et est en train de faire fuir son homme petit à petit. Dommage, ils étaient bien soudés. Enfin, Esther lâche du lest, et on se rend bien compte que sous ses airs d'épouse parfaite et de mère de famille bien organisée, le moral est en train de lâcher....
L'écriture est toujours aussi fluide et agréable. L'alternance des points de vue maintient le rythme de l'histoire: on veut toujours savoir la suite.
Toutefois ici, la légèreté que nous attendons dans ce type d'histoire est moins présente: moins de scènes loufoques et de répliques qui font mouche. Chaque personnage semble atteindre le fond. On déplore certaines décisions et regrettons certains personnages. Cela nous fait rendre compte que la cellule familiale est bien fragile, et que rien n'est acquis. La fin de cette saga n'est pas tout à fait à mon goût, mais au moins ce n'est pas un happy end prévisible.
En conclusion, ce quatrième tome adopte un tournant définitivement dramatique. Les relations se font et se défont, les personnages sont mis à rude épreuve. La toute fin est douce amère, mais je regrette de quitter cette ribambelle de personnages pour laquelle je me suis pas mal attachée. Ce fut une bonne saga bourré d'humour, de drames, d'erreurs et de péripéties en tout genre. Un petit pincement au coeur de l'avoir achevée.
Ici, un peu comme le tome précédent, l'intrigue s'approprie un style plus dramatique comparé aux deux premiers numéros qui étaient plus rigolos et caricaturaux.
Jeanine, désormais séparée de Gerry, peine à se reconstruire et à retrouver son rôle de femme, et non plus uniquement celui de mère. L'évolution de son histoire avec Mario est un peu compliquée, d'autant plus que la ménopause pointe le bout de son nez...
Frédérique elle, désormais mariée avec Simon, semble avoir trouvé un certain équilibre dans sa vie intime et familiale. Sauf que Simon meurt d'envie d'agrandir la famille, ce qui va venir tout chambouler...
Esther, dans cet opus, est bien malheureuse. Son mari, enfin sorti du coma, est réduit physiquement, et peine à l'aider quand à la gestion du quotidien. Entre la reprise de son travail, l'éducation des enfants et l'aide qu'elle doit apporter à son mari, Esther est épuisée et a bien conscience d'étouffer et de ne plus avoir une minute à elle. Elle va donc vouloir s'éloigner un peu de la cellule familiale...
Enfin, Lili rêve d'avoir une petite fille après ses deux garçons. Elle expose son désir d'enfant à Thomas, sa moitié, qui lui sert un refus catégorique. D'autant plus que le jeune homme a fauté de son côté avec une collègue de travail... Leur famille va donc rencontrer de grosses difficultés...
Comme vous pouvez le voir, leur histoire prend un tournant compliqué et assez malheureux. Jeanine ne nous fait plus rire comme avant, elle fait beaucoup de peine. Frédérique elle, est toujours fidèle à elle-même, et nous agace à tout faire foirer. Moi qui pensait que ses erreurs étaient derrière elle... Lili, elle, se montre étouffante, exigeante, et est en train de faire fuir son homme petit à petit. Dommage, ils étaient bien soudés. Enfin, Esther lâche du lest, et on se rend bien compte que sous ses airs d'épouse parfaite et de mère de famille bien organisée, le moral est en train de lâcher....
L'écriture est toujours aussi fluide et agréable. L'alternance des points de vue maintient le rythme de l'histoire: on veut toujours savoir la suite.
Toutefois ici, la légèreté que nous attendons dans ce type d'histoire est moins présente: moins de scènes loufoques et de répliques qui font mouche. Chaque personnage semble atteindre le fond. On déplore certaines décisions et regrettons certains personnages. Cela nous fait rendre compte que la cellule familiale est bien fragile, et que rien n'est acquis. La fin de cette saga n'est pas tout à fait à mon goût, mais au moins ce n'est pas un happy end prévisible.
En conclusion, ce quatrième tome adopte un tournant définitivement dramatique. Les relations se font et se défont, les personnages sont mis à rude épreuve. La toute fin est douce amère, mais je regrette de quitter cette ribambelle de personnages pour laquelle je me suis pas mal attachée. Ce fut une bonne saga bourré d'humour, de drames, d'erreurs et de péripéties en tout genre. Un petit pincement au coeur de l'avoir achevée.
