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La Petite Bédéthèque des Savoirs tome 13 sur 29
EAN : 9782803637416
72 pages
Le Lombard (03/02/2017)
3.19/5   8 notes
Résumé :
« La Société du Spectacle », la célèbre formule de Guy Debord ; les slogans de mai 68, tels que « Sous les pavés la plage », « Jouissez sans entraves » ou encore « Ne travaillez jamais ! » ; les affiches et les bandes dessinées détournées : tout cela fait désormais partie de l'imaginaire collectif. L'aventure de l'Internationale Situationniste, le mouvement poético-politique créé par Debord, est moins connue. Ce sont pourtant les Situationnistes qui, dans l'ombre de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Il s'agit d'une bande dessinée de 54 pages, en couleurs. Elle est initialement parue en 2017, écrite par Christophe Bourseiller, dessinée et mise en couleurs par Jake Raynal. Elle fait partie de la collection intitulée La petite bédéthèque des savoirs, éditée par Le Lombard. Cette collection s'est fixé comme but d'explorer le champ des sciences humaines et de la non-fiction. Elle regroupe des bandes dessinées didactiques, associant un spécialiste à un dessinateur, en proscrivant la forme du récit de fiction. Il s'agit donc d'une entreprise de vulgarisation sous une forme qui se veut ludique.

Cette bande dessinée se présente sous une forme assez petite, 13,9cm*19,6cm. Elle s'ouvre avec un avant-propos de David Vandermeulen de 7 pages. Il commence par indiquer que l'héritage de l'Internationale Situationniste est énorme encore de nos jours. Il évoque un petit groupe de personnes s'étant appliquées à ne jamais alimenter la société du spectacle qu'ils dénonçaient, en particulier en n'accordant aucune interview. Puis il passe en revue la propagation des idées situationnistes en 5 étapes : mai 1968, la déferlante punk (avec James Reid et Malcolm McLaren), les années Debord, la mort de Debord et la reconnaissance de l'état.

La bande dessinée s'ouvre avec une citation de Guy Debord, alors âgé de 18 ans : le communisme, c'est le voyage au bout de la nuit, pendant la grève générale. Sont ensuite évoqués la naissance de Guy en 1931, puis ses déménagements successifs, et son intégration dans le groupe des Lettristes dont fait partie Isidore Isou, réalisateur du film manifeste Traité de bave et d'éternité. En 1952, il se sépare de ce mouvement et fonde l'Internationale Lettriste, avec Serge Berna, Jean-Louis Brau et Gil Wolman. À l'été 1957, à Cosio d'Arroscia (un village italien), les 8 participants (dont Guy Debord) à cette conférence décident de fonder l'Internationale Situationniste.

L'avant-propos de David Vandermeulen remplit parfaitement son office. En 7 pages, il établit l'importance de ce mouvement par le truchement des gens qui s'en réclament, puis la raison pour laquelle la BD va parler de Guy Debord. Ensuite il explique comment les idées des situationnistes ont pu se propager par étape alors même qu'il s'agissait d'un groupe hostile à la transformation de leurs réflexions, en spectacle. le lecteur est alléché, intrigué et convaincu du retentissement de la pensée des situationnistes, sans pour autant avoir tout appris sur le sujet. Il est prêt à savourer la bande dessinée en elle-même.

Comme pour les autres tomes de cette collection, les responsables éditoriaux ont su convaincre un spécialiste du sujet de tenter l'expérience d'une vulgarisation du sujet en bandes dessinées. En effet, Christophe Bourseiller est l'auteur de Vie et mort de Guy Debord (1999), Histoire générale de l'ultra-gauche (2003) et de nombreux autres ouvrages en particulier sur la théorie du complot comme C'est un complot ! (2016). Il n'y a donc aucun doute sur sa légitimité d'expert. Il a choisi d'écrire un exposé réparti à raison de 5 à 7 cellules de texte par page, chacune comprenant une ou deux phrases. Par comparaison avec d'autres ouvrages de la même collection, il ne recourt pas au dispositif consistant à se mettre en scène pour expliquer ou développer un point particulier, ou pour répondre à une question posée par un avatar du dessinateur. C'est un mode d'exposition un peu austère, cependant avec un bon rythme du fait des phrases concises.

Jake Raynal est un auteur de bande dessinée accompli, régulièrement publié dans le magazine Fluide Glacial, ayant à son actif des ouvrages comme Les nouveaux Mystères, ou les séries comme Cambrioleurs, Francis sauve le monde. Il se retrouve à accomplir une tâche ardue : illustrer un exposé. Il choisit également une approche un peu austère par le choix des couleurs limitant sa palette à des teintes brunes, rouge brique, gris acier, et des aplats de noir. Afin de coller au texte, il doit reproduire l'apparence des individus cités, à commencer par Guy Debord, mais aussi Michèle Bernstein, Giuseppe Pinot-Gallizio, Jacqueline de Jong, Raoul Vaneigem, Daniel Cohn-Bendit, et plusieurs autres. Il réalise des dessins de ces personnes en s'attachant essentiellement à leur forme, sans volonté de détail photographique, mais en rendant l'impression première, globale des photographies qu'il utilise comme références visuelles. En particulier les visages sont juste détourés, ainsi que les coupes de cheveux, avec des traits simples, et des aplats de noir pour remplir les surfaces, sans velléité de rendre compte des textures Ce parti pris graphique permet d'assurer une unité visuelle tout au long de la narration, malgré l'hétérogénéité de la provenance des photographies.

Jake Raynal compose ses pages sur la base d'une moyenne de 3 cases, donnant l'impression d'être des images juxtaposées, plus qu'une narration séquentielle. Lorsque le texte fait référence à une oeuvre cinématographique ou à un ouvrage écrit, il insère une photographie ou des images extraites du film, plutôt que de reproduire de manière plus ou moins convaincante la référence. Ce choix s'avère très opportun et efficace, venant consolider l'approche documentaire et biographique de Christophe Bourseiller. Au départ, le lecteur éprouve l'impression que le dessinateur s'est vu livrer un texte tout prêt, et qu'il a dû accomplir un travail de réflexion pour imaginer des images, pour donner à voir ce qu'évoque le texte : à quoi ressemblait Guy Debord à 18 ans, plus âgé, les autres situationnistes, le cheval de Jorgen Nash, le village de Cosio d'Arroscia, etc. Mais rapidement il se rend compte que les images ne servent pas qu'à montrer ce qui est dit, et que les textes et les images sont complémentaires, en particulier que ces dernières apportent des informations qui se sont pas dans le texte. L'exemple le plus manifeste se produit quand le texte évoque ce que montre l'image (par exemple le slogan Ne travaillez jamais, en page 56). Quand les images montrent un DS renversée pendant mai 68, elles apportent aussi des informations concrètes sur les événements de cette époque, sans que le texte ne doive les expliciter. de la même manière, les images d'archive (journaux ou films) permettent au lecteur de voir directement ce qui est évoqué par le texte.

Derrière une première impression de texte illustré, le lecteur se rend compte que les 2 auteurs (rédacteur et dessinateur) ont travaillé de concert pour que textes et images soient complémentaires, dans une progression chronologique qui constitue bien une bande dessinée, plutôt qu'un objet bâtard. le lecteur bénéficie donc bien de l'immédiateté propre à la bande dessinée qui permet de découvrir un sujet visuellement, avant même de commencer à assimiler les mots. Christophe Bourseiller a choisi une exposition chronologique, basée sur la vie de Guy Debord, indiquant dès la première page : À bien des égards, l'histoire de l'Internationale Situationniste se confond avec celle de son principal animateur, Guy Debord (1931-1994). En fait, le lecteur se rend compte que ces 54 pages de bande dessinée se lisent avec une facilité déconcertante. Pour autant, il n'éprouve jamais l'impression d'un exposé simpliste ou creux.

L'objectif de cette collection est de faire oeuvre de vulgarisation, de proposer un point d'accès ou une entrée facilité dans un sujet complexe, rendue plus attrayante par la forme de la bande dessinée. Christophe Bourseiller atteint avec élégance l'objectif de faire découvrir les situationnistes au lecteur. Il utilise Guy Debord comme un point d'ancrage et sa vie comme un fil conducteur permettant au lecteur de personnaliser le mouvement de manière simple. Il resitue le contexte historique du mouvement, ainsi les différents lieux où il a pris naissance, s'est développé et s'est exprimé. Il montre l'exigence intellectuelle de Guy Debord, et il sait faire apparaître comment un mouvement dont les membres refusaient toute forme de médiatisation, à commencer par les interviews, a pu toucher un public et devenir le support idéologique d'un mouvement social exceptionnel. L'auteur ne joue pas sur une forme de mystique associé à un concept difficile à saisir, mais il s'appuie sur des faits concrets.

À la fin de l'ouvrage, le lecteur peut articuler plusieurs phrases pour expliquer ou évoquer les situationnistes, attestant de la réussite de l'entreprise qui a présidé à la réalisation de cet ouvrage. Il s'aperçoit aussi que Christophe Bourseiller a tenu ses promesses bien au-delà de simplement retracer le mouvement, car il en expose également les idées principales. le lecteur est satisfait de retrouver le slogan Ne travaillez jamais, remis dans son contexte avec une phrase d'explication quant à son sens, mais aussi l'expression de la société du spectacle. En 2 pages remarquables (pages 44 & 45), le lecteur rencontre cette expression, puis la voit explicitée de manière claire et concise : "À la notion de société des loisirs qu'avancent ordinairement les sociologues de la modernité, Debord oppose le spectacle, perçu comme un dispositif de brouillage, occultant la réalité des rapports de classe. Grâce à ce nouveau mode de domination, propre aux sociétés modernes, le capitalisme n'a plus besoin de recourir à la tyrannie." Bourseiller établit même la distinction entre spectaculaire diffus et spectaculaire tyrannique, en fonction du type de gouvernement. Tout au long de ces pages, le lecteur se rend compte que cette bande dessinée vient développer et étayer les assertions de l'avant-propos sur l'importance et la spécificité de la pensée des situationnistes. Bien sûr, David Vandermeulen a écrit son texte en fonction de la bande dessinée réalisée, mais pour le lecteur il apparaît comme une introduction complétée par les éléments idéologiques développés dans la BD.

La collection de la petite bédéthèque des savoirs a pour objectif de vulgariser des domaines très différents, pour fournir une porte d'entrée au lecteur curieux. Certains de ses ouvrages traitent de sujets éminemment complexes, comme celui-ci sur un mouvement de pensée politique et philosophie dont les membres se sont ingéniés à ne pas être récupérés. Christophe Bourseiller & Jake Raynal dépassent la simple forme d'exposé illustré, pour une véritable bande dessinée qui ne prend pas la forme d'une fiction pour autant. le lecteur ressent bien le fil narratif (la biographie sélective de Guy Debord), ainsi que la complémentarité entre textes et dessins. Il bénéficie d'une introduction d'une clarté exceptionnelle au situationnisme, de sa mise en contexte historique de manière intelligible, et d'une acculturation à ses principaux concepts, grâce à un savoir pédagogique extraordinaire au point de ne pas être apparent, de ne pas prendre la forme d'une leçon ou d'un passage de savoir formalisé. 5 étoiles pour une réussite en tout point remarquable.
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Une courte introduction au mouvement situationniste, prenant comme fil conducteur le parcours de Guy Debord, figure clé du mouvement. Le livre est une bande dessinée; dans ce cas-ci, j'ai trouvé que ce choix n'apportait rien, mais tous ne pensent pas comme moi.

J'ai déjà rapporté ici mon intérêt pour les événements de mai 68 à Paris. Je ne pouvais pas manquer de m'informer sur les situationnistes, qui comptaient parmi les acteurs clés de ces événements. En particulier, on leur doit de nombreux slogans qui sont restés dans les mémoires.

Longtemps je me suis levé de bonne heure pour étudier et maintenant, j'assume une paresse qui me pousse à chercher, pour certains sujets, des lectures faciles, c'est-à-dire des ouvrages que je puisse lire dans le train sans devoir prendre de notes et en en retenant quelque chose. Et pour le sujet des situationnistes, ce n'est pas simple. J'ai déjà lus quelques ouvrages, j'ai lu « La société du spectacle » de Guy Debord, mais les informations peinent à se graver dans mon cerveau et, à mon grand regret, je reste incapable de disserter sur le sujet plus de quelques minutes.

Ainsi donc, le format d'une bande dessinée a piqué ma curiosité de savoir si ce livre-ci s'avérerait une piqûre de rappel qui raviverait les bribes de mes souvenirs de lectures précédentes. Car ce format peut en effet être très efficace. Dans un tout autre domaine, j'avais par exemple chanté les louanges de l'excellent « Les statistiques en BD », dont les illustrations avaient une réelle plus value. Mais pour le livre qui nous occupe ici, j'ai trouvé que les illustrations n'apportaient rien. Peut-être est-ce dû aux petites dimensions du livre, qui est à peine plus grand qu'un livre de poche, ou aux couleurs sombres, ou à la mise en page qui m'a fait plus d'une fois hésiter sur l'ordre dans lequel les pavés de textes devaient être lus. Bref, je n'ai pas ressenti le côté agréable d'une lecture fluide. de plus, la structure de la présentation apparaît difficilement: pas de table des matières, pas de grands titres, qui m'auraient permis, en fin de lecture, de graver facilement dans ma mémoire les idées principales. Donc, mes attentes d'une lecture pédagogique facile et efficaces n'ont pas été atteintes.

Néanmoins, ce prélude négatif ne doit pas occulter les qualités du livre. Premièrement, je serais malhonnête en ne mettant pas en évidence les sept pages d'introduction, purement textuelle, dans lesquelles David Vandermeulen résume l'histoire des situationnistes d'une manière remarquable. de plus, j'ai été intéressé par le portrait de Guy Debord dressé par ce petit livre, en particulier par le côté presque dictatorial qu'il a eu sur le groupe de situationnistes. J'ai aussi compris, et cela m'a rassuré, que sa manière particulière de communiquer, rendait ses idées difficiles d'accès; de ce point de vue-là, le succès des situationnistes est paradoxal.

Mais j'ai encore des difficultés à percevoir une unité de pensée, un fil qui conduirait du côté purement artistique des activités des premiers situationnistes, qui voulaient faire de chaque moment de leur vie une oeuvre d'art (avec de joyeux débordements libératoires), aux considérations politiques de l'Internationale situationniste.

Si vous cherchez une introduction aux situationnistes, je vous conseillerais plutôt, parmi les livres que j'ai lus, « Les situationnistes. L'utopie incarnée » de Laurent Chollet. Je m'en vais d'ailleurs moi-même le relire !

Mais comme je l'écrivais en commençant ce billet, tous ne sont pas de mon avis. En particulier, je vous incite à lire la critique postée par Presence le 28/02/2017 (https://www.babelio.com/livres/Bourseiller-La-Petite-Bedetheque-des-Savoirs-tome-13--Les-sit/900469/critiques/1268851). Je m'incline très respectueusement devant son analyse minutieuse. Paradoxalement, je ne trouve rien à lui redire mais je maintiens que je n'ai pas accroché à ce livre. À vous de juger!
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critiques presse (1)
Sceneario
28 février 2017
Intéressant mais complexe tant on peut avoir l'impression de n'avoir aucun repère solide sur le sujet. Voilà donc qui nous met au parfum !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Aux grandes illusions collectives, aujourd'hui exsangues, à force d'avoir fait couler le sang des hommes, succèdent des milliers d'idéologies parcellaires vendues par la société de consommation comme autant d'idéologies portatives. - Raoul Vaneigem
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Le point principal est qu'il ne doit pas exister de situationnisme, au sens de corps, de doctrine. Il existe une attitude expérimentale situationniste définie organisationnellement.
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L'art est mort ? Tant mieux ! Il est temps de faire de sa propre vie une œuvre d'art. La vie quotidienne est-elle finalement le huitième art ?
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À la notion de société des loisirs qu'avancent ordinairement les sociologues de la modernité, Debord oppose le spectacle, perçu comme un dispositif de brouillage, occultant la réalité des rapports de classe. Grâce à ce nouveau mode de domination, propre aux sociétés modernes, le capitalisme n'a plus besoin de recourir à la tyrannie.
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À bien des égards, l'histoire de l'Internationale Situationniste se confond avec celle de son principal animateur, Guy Debord (1931-1994).
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Vidéo de Christophe Bourseiller
Les blocages et mobilisations organisés par les agriculteurs se poursuivent dans le Sud-Ouest de la France. Dans l'attente de mesures gouvernementales, la colère persiste dans le monde agricole. Peut-on s'attendre à un élargissement de ce mouvement ?
Pour en parler, Guillaume Erner reçoit : Manon Pengam, maîtresse de conférences en sciences du langage à l'université Cergy-Paris. Christophe Bourseiller, producteur et critique de cinéma.
Visuel de la vignette : Christophe Archambault / AFP
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