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EAN : 9782354884826
360 pages
Gulf Stream Editeur (12/10/2017)
4.15/5   31 notes
Résumé :
Le vert des hautes herbes surplombées par le feu orangé du soleil couchant sur les plaines du Dakota, les récits de victoires autour d'une ambée à la tombée de la nuit, les chevaux couleur de cendres, le tonnerre des canons, les rivières de sang... Et soudain, le déracinement et l'enfermement à la Mission Saint-James, l'apprentissage de la haine d'une culture immémoriale, la purification par la souffrance et une éducation de fer pour briser les volontés les plus ten... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Daho rêvait d'un duel au soleil.
Il n'en sera rien.
Ou plutôt il sera moins frontal que dans les rêves les plus fous de Virgil, jeune journaliste assoiffé de vengeance, venu croiser le fer avec Winona, sur ses propres terres.
Sûr de son fait et de son bon droit, il devrait pourtant se méfier, le jeune écrivaillon prometteur, car le pédigrée de la dame parle pour elle.
Métisse Lakota, nièce du prestigieux Crazy Horse, elle était également surnommée la "Vipère de l'Oklahoma", du temps de sa splendeur.
Un prestige terni depuis des lustres qu'elle allait narrer par le menu, commémorant ainsi le déclin inéluctable de sa race, résultante des innombrables exactions de l'homme blanc prétendument supérieur.

En préambule, je remercie Babelio et Gulf Stream Editeur pour la découverte pédagogique.

L'histoire dans L'Histoire, le procédé est habile dès lors qu'il s'agit d'éduquer sans avoir l'air d'y toucher.
Apparenter celle de Winona et des siens à la mélodie du bonheur serait assimiler Monseigneur Barbarin à un comique troupier.

Si Winona rime avec nirvana, les similitudes s'arrêtent là.
Elle traversa L'Histoire comme une femme blessée d'une force peu commune qui jamais ne ploya l'échine devant rien ni personne.

En multipliant les intervenants, les supports historiques et les diverses polices de caractère, Charlotte Bousquet aura su rendre ce récit vivant et didactique.
Richement documenté, Celle Qui Venait des Plaines ne laisse de séduire tout en instaurant un climat anxiogène quant au possible final punitif une fois cette confession délivrée.
Ajouter à cela une couverture splendide, parfaite évocation d'une femme libre avançant fièrement vers le soleil déclinant à l'horizon et vous obtenez un roman jeunesse parfaitement maîtrisé où fiction et réalité historique se complètent parfaitement.

Très beau moment.
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Ouvrage lu dans le cadre de Masse critique. Un grand merci à Babelio et à Gulf Stream Éditeur pour ce formidable roman.

J'ai fait la connaissance de la plume de Charlotte Bousquet avec sa nouvelle "Peau de zombie" dans L'Anthologie du monstre. Traitant de harcèlement et de trahison subits par une collégienne, le récit dur et poignant m'avait donné envie de découvrir plus avant l'auteure. Aussi ai-je sauté sur son roman lors de la dernière opération Masse critique!

La couverture est déjà une invitation au voyage immobile qu'est la lecture. Bravo à Mark Owen et Arcangel Images pour cette belle conception. Un ciel blanc, une prairie rouge, deux silhouettes ombrées: un cheval en arrière-plan et une femme indienne vue de dos qui se dresse face au soleil. En filigrane et léger relief, des bandes d'ornements géométriques à caractère tribal. Et me voilà prête à faire face, avec Winona, aux éclats insoutenables de la vérité.

Car il s'agit bien de cela dans ce bouleversant roman. Virgil, jeune journaliste new-yorkais pétri des légendes de la conquête de l'Ouest traverse le continent pour rencontrer la fameuse Winona. Surnommée dans un livre culte sur les Steele men la "Vipère de l'Oklahoma". le père de Virgil fut l'un de ces quatre mousquetaires américains de la fin du XIXème siècle. Même s'il ne l'a pas connu, tué par ladite Vipère. Sa venue dans l'Ouest n'est donc pas que mue par la curiosité journalistique mais surtout par l'esprit de vengeance. Et le besoin malgré tout si fort de comprendre. Connaître la vérité sur les liens qui unirent cette femme à son père, pourquoi la trahison et le meurtre. Il connaît par coeur le récit des Incroyables Aventures des Steele Men racontées par Billie Vince d'après les souvenirs du cadet des quatre Franck Allen. Ce livre est son viatique, sa raison de poursuivre, ce qui lui permit de tenir pendant la Grande Guerre en Europe. Mais il veut entendre les explications de Winona, la métisse Sioux Lakota, nièce du grand chef Crazy Horse.

Et cette vérité, il va l'entendre. Winona raconte. Et son histoire, et celle des tribus, est une longue et profonde déchirure. On ne ressort pas indemne de ce récit. Charlotte Bousquet mêle dans son roman des extraits du livre de Billie Vince, du journal de Virgil et les souvenirs de Winona narrés à Virgil dans sa petite ferme près du Pacifique. Les terribles exactions des troupes américaines, Little Big Horn, Wounded Knee, les enfants indiens arrachés à leur famille, à leur culture dès 6-7 ans pour être élèves dans des institutions religieuses chrétiennes. Véritable bagne où la "charité" ressemble plus à de la cruauté. Les enfants sont humiliés, frappés, violés, brisés physiquement et mentalement. On leur enseigne le dégoût de leurs origines et combien chanceux sont-ils d'être guidés par ces honorables chrétiens sur le droit chemin! Un récit terrifiant, souvent à la limite du soutenable et qui rejoint ce que j'avais déjà lu à ce propos dans des documentaires.

D'emblée j'ai éprouvé une vive affection pour la jeune Winona qui sait rester elle-même en dépit des tortures infligées. La vie est rude, dangereuse et bien souvent précaire dans l'Ouest américain. D'autant plus pour une femme sang-mêlé, en butte aux préventions et haines du tout venant.
Charlotte Bousquet réunit ici tous les ingrédients pour un roman magistral où souffle le vent des Grandes Plaines et de l'Histoire. Elle manie sa plume avec une maestria digne d'éloges. J'ai beaucoup apprécié les clins d'oeil aux Trois Mousquetaires de Dumas.
On est pris par les récits qui se croisent dès les premières pages. Comme Virgil, on a envie de démêler la réalité de la légende fantasmatique liée aux Buffalo Bill, Calamity Jane et autres grands noms de la conquête du Far West. On est pris dans le témoignage sans fard de Winona, ses luttes et ses choix.

C'est tout simplement un ouvrage prodigieux qu'on ne peut lâcher une fois entamé. J'en ressors éblouie, ébahie, le coeur serré de toutes les atrocités commises au nom d'une soi-disant suprématie blanche. Une idéologie qui hélas continue d'avoir cours... A lire absolument!
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Par un curieux hasard, mes lectures du moment tournent autour de l'histoire des Amérindiens.
Ainsi, "Celle qui venait des plaines" pourrait être la descendante du "Dernier sur la plaine" de Nathalie Bernard et l'aïeule de "Betty" de Tiffany McDaniel.
Intéressant de découvrir la manière dont ces romans se complètent et se répondent.
Paru en 2017, "Celle qui venait des plaines" invite à suivre Virgil Wyatt dans sa quête de vérité. Fils d'une légende de l'Ouest décédé alors qu'il était enfant, il rencontre l'un des derniers témoins encore vivant : Winona. Celle-ci, fille d'une soldat et de la soeur de Crazy Horse, a été à la fois l'amante et l'ennemie jurée de son père.
Charlotte Bousquet propose une réflexion sur la vérité et le mythe (un peu à la manière de "L'homme qui tua Liberty Valance" de John Ford), mais raconte aussi les atrocités commises dans les pensionnats où étaient retenus de force les enfants indiens jusque dans les années 80 et la place des femmes au Far West.
Car Winona est en réalité la figure centrale de cette histoire. Et quelle figure ! Elle a survécu aux sévices du pensionnat, côtoyé hors-la-loi et U.S. marshals, appris à leurs côtés à soigner et à tuer... Tout comme Virgil, le lecteur se retrouve envoûté par la fameuse Vipère de l'Oklahoma. Mais raconte-t-elle la vérité ?
"On est dans l'Ouest, ici. Quand la légende dépasse la réalité, on publie la légende !"
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Celle qui venait des plaines réussit avec brio à nous immerger dans les Etats-Unis à l'aube du 20ème siècle ; à cette époque, le mot d'ordre des peuples blancs est suprématisme. Suprématisme sur tous ceux qui ne leur ressemblent pas : les Africains issus des vieilles colonies, les Amérindiens autochtones dépouillés jusqu'à la mort. Winona, de mère Lakota et de père Wasicun, vivait dans la tribu de sa mère et lui est arrachée pour échouer dans un pensionnat destiné à faire des petits amérindiens de "bons Américains". Je te laisse imaginer la ribambelle d'horreur qu'elle va endurer pendant son enfance… Certains détails t'écoeurent ? Pas de souci : ils sont avérés historiquement. C'est-à-dire que des enfants amérindiens ont réellement vécu cet enfer dans ce genre d'établissements. le roman explore cette forme extrême de discrimination à travers les yeux de Winona, continuera sa besogne quand elle grandira et sera confrontée à d'autres formes de racisme, à peine moins choquantes, et tout autant tirées de la véritable Histoire.
Mais Celle qui venait des plaines est plus qu'un roman historique qui chercherait à dénoncer une réalité sociale parfois méconnue ; il explore des thèmes différents à touches égales qui, mêlés dans l'écriture, donnent au lecteur une profonde impression de dépaysement. La fin du Far West à l'aube du 20ème siècle, on s'y croirait… Les paysages, les noms de villes, le jargon, le panel d'objets et de tenues en usage à cette époque, tout y est pour nous garantir un réalisme saisissant. L'autrice n'en est pas à son coup d'essai puisqu'elle s'est déjà essayée au roman historique avec, entre-autres, Là où tombent les anges, aussi édité chez Gulf Stream. – Roman que je n'ai pas lu, honte à moi. – Charlotte Bousquet écrit des livres pour la plupart engagés, qui dénoncent des faits historiques en lien avec la place de la femme dans la société. Celle qui venait des plaines s'inscrit dans cette ligne-là : Winona est métisse, à demi Lakota, et se battra contre la place qu'on lui assigne tant à cause de ses origines qu'à cause de son genre. Elle y parviendra si bien que rapidement, son nom entrera dans la légende…
Le thème de la différence entre légende et réalité est aussi central au roman. Nous découvrons, sous la plume de l'auteur des Steel Men ou par le témoignage de Winona, des héros du Far West sous des angles très différents les uns des autres. Où est vraiment la vérité ? le lecteur vit cette perplexité face aux versions divergentes à travers Virgil, qui s'est présenté à Winona le crâne bourré de stéréotypes et qui ne sait vraiment plus à quel saint se vouer en voyant ses présupposé aussi malmenés. Les légendes sur les personnages historiques ne concernent, justement, que des personnages : qu'en est-il des personnes qui ont vécu derrière ? Virgil va apprendre à ne pas gober tout ce que racontent les romans d'aventure et à faire preuve de plus d'objectivité ; le lecteur aussi, tant qu'à faire.
Enormément d'ethnies se partagent cette Amérique nouvelle et en dépit de leurs efforts convaincus pour se tenir à l'écart les unes des autres, des métissages se tissent : Winona en est la preuve. le roman met en avant ces métissages sans vraiment s'en cacher. de plus, la culture amérindienne, qu'on ne connaît souvent en Europe qu'à travers de clichés relativement aberrants, profite ici d'une véritable authenticité ; je n'ose imaginer les heures de boulot de l'autrice pour réunir autant de matière à sculpter à travers ses protagonistes ensuite ! Dans le pensionnat où a vécu Winona, les enfants amérindiens tentent de conserver leur identité culturelle en dépit des maltraitances qu'ils endurent, et c'est dans cette partie du roman que s'exprime le mieux cette appartenance à une ethnie qu'ils refusent de renier. Des coutumes superstitieuses ou spirituelles, des mots de vocabulaire arrachés à leurs souvenirs, des attitudes particulières envers leurs éducateurs Wasicun – le mot "Wasicun" en lui-même qui devient automatique par sa récurrence –, des rivalités entre les descendants de telle ou telle tribu ; un travail d'orfèvre de synthétiser tout ça dans un récit et de le proposer au lecteur avec autant de justesse, de réalisme.
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A lire de toute urgence !!!

« Celle qui venait des plaines » de Charlotte Bousquet narre l'histoire de Winona, jeune fille née d'une courte union entre un soldat du 7ème régiment d'Amérique et une indienne au 19ème siècle, siècle au cours duquel les lois ségrégationnistes pullulent (notamment contre les chinois et les indiens). On va découvrir son histoire, de l'entrée au pensionnat Saint James, qui va la forger mais aussi lui faire découvrir le vice et la cruauté des institutions catholiques de l'époque, en passant par son court mariage et sa tentative de préserver son âme envers et contre tous. On suit son récit aux côtés de Virgil, fils de l'un des Steel Men (Seth Barrett), un groupe de quatre hommes dont l'un des membres va tenir une place importante dans la vie de Winona, aussi surnommée la Vipère.
Au-delà du récit, c'est une véritable ode à la tolérance, un plaidoyer contre les massacres des tribus amérindiennes perpétrés par les Wasicun, les hommes blanc. C'est aussi la transmission du savoir, et le respect des coutumes.
« Celle qui venait des plaines » c'est l'histoire de ces héros. C'est l'histoire de Calamity Jane, de Billy the Kids, de Crazy Horse, bref de ces personnages cultes dont les récits restent gravés dans nos mémoires. Mais l'auteure n'écrit pas uniquement pour nous narrer une partie de leur vie. Elle fait également passer le message que ces « légendes » ne sont pas forcément celles que l'on croit, elles sont avant tout humaines, avec certes leurs exploits mais aussi leurs failles. On sent un roman engagé, on ressent le travail de recherche réalisé pour donner aux lecteurs un roman qui lui permettra d'ouvrir son esprit à cette partie de l'histoire d'Amérique.
J'ai été particulièrement surprise par « l'enveloppe du roman ». Un grand format, mettant en avant une première page aux couleurs chaudes, représentant une jeune fille et un cheval (photo en parfaite adéquation avec le récit). La couleur verte de la police d'écriture et du bord des pages n'est pas sans rappeler la nature évoquée dans le roman : une ode au respect de l'environnement que l'on retrouve au fil des pages. En prenant le temps d'admirer la couverture, on découvre des signes amérindiens en surbrillance, un petit détail qui donne tout son charme au livre.
Au niveau de l'écriture, je découvre Charlotte Bousquet et ce n'est pas pour me déplaire. J'ai trouvé une écriture fluide, maîtrisée, qui donne un réel rythme au récit. Si nos héros se sentent oppressés, tristes, fatigués, l'auteure a ce talent de nous faire ressentir les mêmes émotions notamment par la construction de ses phrases qui peuvent être à la fois douces, fluides et à la fois saccadées, brutes, directes. Les annotations en bas de pages viennent combler les éventuelles lacunes historiques que le lecteur pourraient avoir, et ces mêmes annotations m'ont donné l'envie d'en savoir davantage, de me renseigner, de comprendre. J'ai également apprécié cette polyvalence de narration : on jongle entre Virgil, au travers de son journal et du livre des Steel Mens, Winona au travers de son récit et le narrateur externe. Trois narrateurs qui possèdent chacun leur police d'écriture, ce qui permet au lecteur de se repérer, ne manquant pas de donner encore une fois de l'originalité, sur la forme, au roman.
Bref une très belle réussite pour ce roman, une très belle réussite pour l'auteure, une très belle réussite pour l'éditeur Gulf Stream !

Ne le ratez pas, c'est un petit trésor ;)
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critiques presse (1)
Ricochet
30 septembre 2018
Une plongée passionnante et très bien documentée dans cet Ouest américain divisé par une guerre orchestrée par des "gentils colonisateurs blancs" persuadés d'agir au nom de la justice…
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
De nouveau, les tambours des Peaux-rouges retentirent. Mais, cette fois, leur rythme sourd et lent faisait naître dans les cœurs non pas l'excitation mais la crainte d'un danger terrible et imminent.
Alors, elle pénétra dans l'arène.
Ses longs cheveux brillaient comme des écailles de métal sous le soleil. Un bandeau noir, planté de trois plumes de corbeau, ceignait son front et mettait en valeur ses yeux verts et ses lèvres couleur de sang. Elle portait une tunique et une longue jupe, sombres comme de profondes ténèbres et à chacun de ses pas, elle semblait vider la piste d'un peu de lumière et d'espoir. Dans son dos, elle portait un carquois de flèches à l'empennage de jais. Dans sa main, elle tenait un arc de bois luisant et deux colts pendaient le long de ses cuisses.
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A l'autre bout du dortoir, une autre se débattait contre des monstres invisibles, rauquant des mots que je ne comprenais pas. Furieuse, notre surveillante l'a secouée jusqu'à ce que la malheureuse bascule hors de sa paillasse puis l'a traînée brutalement hors de la chambrée.
Pourquoi? Mais, Virgil, parce que même dans nos rêves, même dans nos pires cauchemars, il nous était interdit de nous exprimer dans une langue autre que l'anglais!
Absurde, n'est-ce pas?
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Tu vois, j'étais aveugle, moi aussi. J'étais heureuse d'être à lui. Ce n'est pas ça, l'amour. On ne possède pas qui on aime. On se tient à ses côtés, pour le meilleur et le pire. On ne l'enferme pas. On accepte même de le laisser s'envoler, pourvu qu'il soit heureux et libre.
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Soudain, je les ai vus.
Les squelettes.
Avec leurs os blanchis par les saisons. Leurs énormes crânes. Leurs cornes majestueuses.
Les squelettes. Par dizaines. Par centaines. Par milliers.
Trophées navrants d'un génocide en marche.
Alors je me suis souvenue des malheureux animaux attelés par ce couple de Blancs. Et j'ai compris qu'en plus de la cruauté, de la folie insensée de ce massacre, il s'agissait d'un message destinés aux nôtres.
"Soumettez-vous ou disparaissez à jamais."
J'ai pleuré.
De tristesse. De rage impuissante, surtout.
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Avec les mois passés au soleil, j'étais en effet devenue plus indienne que blanche. Un mauvais point pour cet État qui se construisait sur le vol et l'expulsion ded tribus.
Les gens n'aiment pas, en général, avoir sous leur nez les victimes de leurs crimes.
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Vidéo de Charlotte Bousquet
Connaissez-vous les Petits Champions de la Lecture ? Il s'agit d'un grand jeu national de lecture à haute voix, lancé en 2012 et présidé par Antoine Gallimard. Son objectif : encourager la lecture chez les plus jeunes et rappeler que lire est avant tout un plaisir ! À la librairie Dialogues, comme c'est le cas depuis plusieurs années, nous avons eu la grande joie d'accueillir la finale des Petits Champions de la Lecture pour le nord Finistère, au début du mois. Et cela nous a donné envie d'imaginer un épisode spécial de notre podcast, avec de belles idées de lecture pour les enfants. Jérémy et Amélie, nos libraires du rayon jeunesse, ont préparé une sélection de nouveautés pour les 9-13 ans à dévorer dès maintenant.
Bibliographie:
- Cruc, de David Walliams (éd. Albin Michel) https://www.librairiedialogues.fr/livre/16662149-cruc-elle-a-tout-mais-elle-veut-toujours-un-c--david-walliams-albin-michel
- Crime à Ålodden, de Jorn Lier Horst (éd. Rageot) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20133913-serie-clue-crime-a-alodden-jorn-lier-horst-rageot-editeur
- le Plan extravagant de Vita Marlowe, de Katherine Rundell (éd. Gallimard Jeunesse) https://www.librairiedialogues.fr/livre/18886078-le-plan-extravagant-de-vita-marlowe-katherine-rundell-gallimard-jeunesse
- Charles 1943, de Florence Medina (éd. Poulpe Fictions) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20161666-charles-1943-florence-medina-poulpe-fictions
- le Berger et l'Assassin, de Régis Lejonc et Henri Meunier (éd. Little Urban) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20130420-le-berger-et-l-assassin-regis-lejonc-henri-meunier-little-urban
- L'Héritière des abysses, de Rick Riordan (éd. Albin Michel) https://www.librairiedialogues.fr/livre/19855693-l-heritiere-des-abysses-rick-riordan-albin-michel
- Les Enfants des saules, de Charlotte Bousquet (éd. Gulf Stream) https://www.librairiedialogues.fr/livre/18464450-1-les-enfants-des-saules-t-1-les-descendants-charlotte-bousquet-gulf-stream
- April et le dernier ours, de Hannah Gold (éd. Seuil Jeunesse) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20130359-april-et-le-dernier-ours-hannah-gold-seuil-jeunesse
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