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Au départ, comme nous passons du passé au présent et qu'on alterne entre trois personnages féminins : Alma, Sabine et Luzia, il faut prendre ses marques, se repérer au niveau des personnages.⁣

Ces trois femmes sont liées par un terrible secret, seule la vérité pourra les délivrer et leur rendre leur liberté.⁣

On découvre le Portugal au moment de la dictature de Salazar. Une partie de l'histoire que je connaissais moins, j'ai pu apprendre ce qu'ils avaient vécu à cette époque.⁣

Et puis, on y parle d'homosexualité, du Sida dans les années 90. J'étais au lycée, on en parlé beaucoup, on a perdu une partie de notre insouciance, il fallait se protéger.⁣
On y parle aussi de suicide et de ces conséquences sur le noyau familial.⁣

L'auteur aborde des sujets forts qu'elle a su traiter avec beaucoup de subtilité. Ce fut une lecture intense bouleversante par moment. La fin est magnifique et m'a serré le coeur.⁣

Une très belle découverte grâce au plib, une autrice que je ne connaissais pas et dont je lirai avec grand plaisir son prochain roman.⁣

Il fera certainement parti de mes 5 finalistes. Un livre à découvrir si vous aimez les romans fantastiques historiques sur fond de secrets de famille.
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J'ai beaucoup aimé voyagé au travers de ce livre dans "mes années" 75-80 ! avec que de bons souvenirs, rythmées au fil des chansons nommées....toutefois j'aurai préféré un peu plus de découverte du Portugal.
Le côté mystique j'ai moins apprécié et enfin je m'attendais à plus "d'histoire" du Portugal.
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Dans le cadre du @leplib2021, j'ai lu "Des oeillets pour Antigone" de Charlotte Bousquet sorti chez @scrineo .

Je serais sans doute passé à coté de ce roman sans le plib et ça aurait été bien dommage car j'ai beaucoup aimé ce roman.

Dans ce roman, nous allons suivre 3 femmes d'une même famille à des époques différentes.
Ces trois femmes sont reliées par un mystérieux médaillon qui semble porté un lourd secret et déclenche des hallucinations et des cauchemards.
En 1991, Luz va partir en quête de vérités notamment sur la mort de sa tante Alma au Portugal pendant la dictature, en 1971 mais aussi sur le suicide de sa soeur Sabine en 1986.

J'ai aimé ce romans à trois voix qui est totalement addictifs, on veut toujours savoir la suite et connaitre "La vérité".  le coté fantastique limite horrifique, nous plonge dans une atmosphère très particulière. On ressent limite le malaise que Luz vit face à ces évènements surnaturels.

De beaux thèmes sont abordés dans ce romans notamment les secrets de famille,le deuil, les rapports conflictuels dans une famille,l'amitié, la dictature au Portugal et la Révolution des oeillets, les années Sida et le ravage de cette maladie dans les années 80/90. Sur ces derniers sujets, on sent que l'autrice s'est beaucoup documentés, j'en ai beaucoup appris sur ces périodes que je ne connaissais pas ou peu.

En bref, je vous conseille de découvrir ce roman engagé avec une écriture fluide, des messages forts sous une intrigue prenante et émouvante,

J'ai découvert la plume de Charlotte Bousquet avec ce roman et je pense que je lirais d'autres romans de cette autrice.
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Un récit fantastique sous forme de révolution et de recherche de la vérité...

Ici nous suivons tour à tour Alma en 1971, lors de ma révolution contre le régime de Salazar
au Portugal puis Luzia en 1991, 6 ans après le décès de sa grande soeur Sabine qu'on suit
aussi via son journal intime. Les 3 femmes sont de la même famille, en effet Alma est la soeur
de Manuel le père de Luzia. Mais très vite Luzia commence à avoir des hallucinations avec
des chevaux, et surtout elle trouve dans un carton un collier.
Ce collier, dixit son père, appartenait à Alma mais c'est depuis qu'elle l'a touchée que
tout a commencé. À travers le journal de Sabine, Luzia se rends compte qu'elle ne connaissait
pas sa soeur et surtout lui découvre des problèmes dont elle n'avait pas connaissance.
À partir de là, elle décide de rallier le Portugal, à Évora là où tout a commencé.
Elle fera le voyage avec son meilleur ami Julien, qui est atteint du sida.
Mais n'est il déjà pas trop tard pour eux, elle en quête de vérité sur ce qui lui arrive et
lui face à sa maladie.


Il s'agit de mon premier Charlotte Bousquet , et je peux dire que cela ne sera certainement
pas le dernier. J'ai adoré la plume de celle-ci qui nous immerge complètement dans le récit
tellement tout paraît réel et surtout tellement l'histoire nous prends aux tripes.
Ici des sujets forts et poignants sont traités, il s'agit de l'homosexualité qui n'est pas
accepté, du sida qui sème beaucoup de graines du mal dans les esprits et aussi sur la liberté,
la répression au Portugal sur la période de 1933 à 1974.
L'auteure s'est beaucoup documenté sur la révolution qui a secoue le Portugal et j'ai
beaucoup aimé en apprendre sur ce pays et surtout ce qu'ils ont pu vivre durant cette période.

J'ai beaucoup aimé l'alternance des points de vue de nos 3 femmes, qui nous fait voyager à
3 époques, 1971 avec Alma, 1986 avec Sabine et 1991 avec Luzia qui font de celles ci des
femmes fortes qui se battent au nom de la liberté d'être et de penser et surtout de la vérité
qui doit éclatée au grand jour. Et surtout cette alternance ne bride en rien le récit, bien
au contraire elle nous ancre encore plus dans le récit.
Et surtout je remercie l'auteure pour nous avoir écrit une postface qui m'a permis de
comprendre au mieux ce qui s'est passé au Portugal durant la période de répression et
surtout d'où venait le titre de ce roman.

Le côté fantastique est amené avec parcimonie nous laissant le côté historique qui domine
le récit, j'aurai tout de même aimé un peu plus de touche de surnaturel qui aurait pu me
donner un coup de coeur a ce roman. En effet, les effets de froids et les messages écrits sur
la vitre ne m'ont pas totalement convaincue.


En bref, un récit historique qui traite de sujets coup de poing avec en fond une recherche
de vérité et de liberté avec un soupçon de fantastique qui prends par les sentiments
tellement c'est bien écrit.
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Parmi les auteurs et autrices que je préfère il y a Charlotte Bousquet, avec sa sensibilité, sa tolérance sans limite, son amour des chevaux qui me rappelle mes yeux émerveillés d'adolescente campée à quelques mètres des étalons du champ, près de chez mes grands parents, et puis son imaginaire aussi, empreint de réalisme. de Charlotte, j'ai lu sa trilogie de fantasy, L'Archipel des Numinées, mais aussi Celle qui venait des plaines, Nos vies suspendues, Shâhra, A coeurs battants … Je les ai lus et si je ne les ai pas tous forcément aimé d'un amour fou, j'y ai toujours vu les grandes qualités littéraires et les messages de bienveillance envoyés aux adolescent.e.s. Bref, me voilà avec son dernier roman Des oeillets pour Antigone que les éditions Scrineo m'ont envoyée sur ses recommandations. Et j'en suis très très fière.

MON AVIS

Le roman s'ouvre sur une mort. D'abord on imagine un homme, une scène de torture, du « métal entre les dents », la « commissure des lèvres », « la nuque », « les épaules » et puis cette émotion si vive, ce besoin si puissant de la retrouver « elle ». Oui on pense à un homme, un être de chair et de sang comme vous et moi. Et puis peu après la terminologie change, avec « l'humain » d'abord, qui produit une distance entre l'être dont on lit les derniers instants, et celui qui le maltraite. Jusqu'au mot « cavalier ». Et là on comprend : corrida, clameur de la foule, les cris abjectes, l'inhumanité à l'oeuvre dans sa nudité la plus crue. L'autrice connaît les chevaux, souffre de leur mal être, et on sent une certaine dose de cette souffrance, de cette incompréhension, sans pour autant qu'elle y mette du pathos, seulement une réalité, crue et indiscutable. Vous allez peut être me trouver cruelle, mais c'est cette scène qui m'a véritablement plongée dans le roman, je voulais comprendre. Je voulais savoir. C'est une volonté qui ne m'a pas quittée jusqu'à la dernière page.

En dehors des chevaux, le roman s'intéresse à trois femmes. Alma, en 1971 à Evora, au Portgual ; Sabine, en 1986 à Paris ; Luzia, en 1991 à Paris aussi. Luzia est l'héroïne de cette histoire, Sabine sa soeur, morte par le suicide sans que personne ne comprenne son geste, et Alma est leur tante, la soeur de leur père, Manuel. Une tragédie familiale, un drame mâtiné de présences fantomatiques et de souvenirs évanescents. Au début j'étais un peu perdue, notamment entre Luzia et Alma, sans trop comprendre pourquoi, mais petit à petit ce fut beaucoup plus simple de les distinguer, à mesure qu'elles prenaient de la consistance. Toutes les trois sont des personnages étonnants, et forts. Luzia a fait son coming out, soutenue par sa mère féministe et engagée mais lâchée par son père qui, bien qu'il ne l'ait pas reniée, l'a blessée à sa façon de la désapprouver. Elle ressemble à une « portugaise » Luzia, elle en a les poils, les cheveux, la couleur. C'est ce qu'on lui dira, au collège puis au lycée quand elle subira brimades sur harcèlements du fait de ses origines. Quelque chose dont n'a jamais souffert Sabine, sa soeur, qui est une adolescente qui rêve d'amour et qui semble aussi se mettre des oeillères. On ne retrouve son caractère qu'à travers son journal, alors qu'elle insulte Luzia en la surnommant La Purge, et qu'elle se « la joue » rebelle. Quant à Alma, nous suivons son destin tragique, morte dans une chute de cheval alors qu'elle tentait de prévenir la résistance au régime de Salazar (un régime proche de celui de Franco). On voit son amour des chevaux, son désir de vivre libre, loin des obligations assujetties aux femmes, peut-être sous le regard d'artiste de Tiago.

L'histoire se met doucement en place, Luzia tombe sur le journal de Sabine et tente de comprendre sa soeur disparue, ne pouvant s'empêcher d'éprouver de la rancoeur pour celle qui lui a toujours « pourri la vie », même dans sa mort, laissant un « bordel » derrière elle. J'ai trouvé leur relation très « vraie ». Elle n'était pas non plus conflictuelle à souhait, mais Luzia admet qu'elles n'étaient pas compatibles alors qu'elles se ressemblaient beaucoup pourtant. Il y a des non dits, des jalousies, des secrets qui les ont tenues éloignées l'une de l'autre. Puis tout s'accélère lorsqu'elle trouve le médaillon d'Alma. Un médaillon avec son portrait et une mèche de cheveux et crin entremêlés. Un médaillon qui ne semble plus pouvoir la quitter et qui lui fait voir des choses. Des chevaux morts, des mots inscrits sur des miroirs embrumés, en bref Luzia est hantée. Mais pourquoi ? Et comment se débarrasser de quelque chose qui réapparaît comme par enchantement ?

Lorsque son ami, Julien, atteint du SIDA, frappe à sa porte et lui demande de l'héberger pour ne pas inquiéter sa grand mère, la seule famille à vouloir encore entendre parler de lui, Luzia a une idée : partir pour Evora, là où tout a commencé, et peut-être changer les idées à son meilleur ami. Leur relation est extrêmement touchante et je n'ai lu que très rarement de romans parlant de ce sujet, même en filigrane. Luzia est homosexuelle, et son oncle, le frère de sa mère, a connu bon nombre d'amis qui sont morts du SIDA. Ce danger plane sur cette société des années 90 où les protections ne sont pas monnaie courante et où les messages de prévention sont très peu entendus. Manuel, le père de Luzia, ira même jusqu'à dire que c'est la faute des homosexuels, et qu'il ne veut pas que sa fille finisse ainsi, comme bon nombre de personnes le pensaient à l'époque. L'autrice n'en fait pas son message principal, mais il est là, présent, racontant les souffrances de Julien à mesure qu'il arrête ses médicaments qui l'empêche de vivre pleinement ses dernières années. Alors oui, je ne vous cache pas que j'ai peut être lâché ma petite larme quand Julien met la chanson Stand By Me de Queens pour lui et Luzia. « No, I won't be afraid just as long as you stand, stand by me ».

Les voilà lancés, sur les traces d'Alma, de la révolution des Oeillets, du destin tragique de Valente, le cheval d'Alma, à travers les paysages d'Evora, la maison d'Hélio, le frère de Manuel, à travers les peintures que Tiago a faites de cette époque. A travers les visions de morts qu'endure Luzia. Sans cesse on est amené à tourner la page suivante, l'envie d'en savoir plus ferraillé au coeur.

L'élément fantastique du « fantôme » et des hallucinations, est très bien amené, mieux, je trouve, que dans Nos vies suspendues qui m'avait laissée sur ma faim. J'ai adoré « visiter » le Portugal et cette époque dont on ne parle finalement jamais dans les livres d'histoires, un petit feuillet documentaire nous donnant plus d'informations à la fin du roman sur l'Estado Novo et la dictature de Salazar. L'écriture de Charlotte est toujours fidèle à elle même : forte, sans en faire trop, avec les mots justes quand il le faut, et fluide bien sûr. A la sienne se mêlent aussi des extraits de poésie, en langue originale avant d'être traduite en bas de page. Un élément qui nous englobe un peu plus dans cette histoire. Les messages de bienveillance, de tolérance et d'ouverture sont également là avec l'envie toute particulière de parler des souffrances des chevaux, ces êtres si majestueux qui ont été sacrifiés pendant les guerres, sous les poings des hommes ou sous leur cruauté.

EN RESUME

Des oeillets pour Antigone est un one-shot à l'écriture addictive et à l'intrigue prenante. En suivant le destin de trois femmes liées par le sang, Alma, Luzia et Sabine, nous plongeons dans la révolution des Oeillets, un Portugal aux paysages incandescents et des visions maudites, de morts et de souffrances à la recherche d'une vérité perdue. Un roman aux accents dramatiques, mais qui sous ses airs de tragédie cache aussi des messages forts et profonds.

Lien : https://lesdreamdreamdunebou..
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N'étant pas spécialement fan des romans historiques en général, j'avais honnêtement un peu hésité à me lancer dans cette lecture, qui s'est finalement révélée être un super coup de coeur... J'ai en effet trouvé ce roman très intéressant du point de vue historique, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, j'ai énormément appris sur l'histoire du Portugal sous la dictature de Salazar et sur tout ce qui en découlait, à savoir, la censure, les arrestations, la torture, la peur et j'en passe… et j'ai vraiment passé un super moment de lecture grâce à cette histoire à la fois très émouvante, forte, haletante, très addictive, parfois assez flippante et où énormément de sujets importants y sont traités…
Il y sera entre autre question de suicide, d'homosexualité, de maladie, de rapports conflictuels, de liberté, de vengeance, de trahison et de bien d'autres choses que je préfère vous laisser découvrir par vous-même.

Bref, c'est extrêmement bien écrit, l'autrice n'y va vraiment pas avec le dos de la cuillère et n'épargne pas grand monde dans son histoire, et je trouve que ce mélange historique / fantastique est une vraie réussite. Je me suis personnellement régalée tout au long de cette lecture, j'ai plus qu'adoré l'ambiance et le contexte de cette histoire et ne peux donc que vous la conseiller.
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Luzia trie les affaires de sa soeur, quelques mois après son suicide. Personne ne sait trop pourquoi elle a fait ça. En rangeant ses affaires, Luzia va apprendre à connaitre cette soeur avec qui elle ne s'entendait pas bien. Mais cela va également la plonger dans l'histoire familiale portugaise au moment de la dictature de Salazar... le tout sur fond des années SIDA
Un très beau roman, assez surprenant pour son côté fantastique, mais très interessant sur le côté historique (Portugal et les premières victimes du SIDA)
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Quand les fantômes du passé viennent hanter les vivants... Découvrez un roman historico-fantastique de Charlotte Bousquet : Des oeillets pour Antigone.

Au final
Les mots pour : Style, Histoire, personnages, charisme, marqueurs temporels

Les mots contre : un ventre mou vers le milieu du livre, marqueurs temporels de l'année 1991 un peu trop présents.


En bref : un très beau roman historico-fantastique, avec des personnages attachants et une intrigue menée de main de maître.
Lien : https://www.lesmotsdenanet.c..
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Un roman qui mêle plusieurs histoires, mais assemblées d'une manière très délicate et claire pour le lecteur. En découvrant le passé historique du Portugal, on partage la quête de Luzia pour découvrir la vérité sur sa soeur. Epaulé par son ami, qui lui aussi partage avec le lecteur une histoire émouvante, on est happé par ces mondes qui se croisent. Malgré un début un peu lent à mon goût, j'ai finalement plongé dans ce livre avec plaisir.
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J'ai lu Des oeillets pour antigone dans le cadre du Plib2021 et malheureusement je n'ai pas apprécié cette lecture.

Le résumé était pourtant prometteur mais ça n'a pas fonctionné avec moi. Alors attention, ce n'est pas parce que je n'ai pas aimé ce roman, qu'il est mauvais. C'est un livre aux thématiques fortes et profondes (homosexualité, sida, suicide, mort, deuil...). Malgré cela, je n'ai pas adhéré à la plume de l'autrice et je n'ai pas réussit à accrocher à l'histoire. J'ai trouvé les personnages assez plats, et au risque de passer pour une nana au coeur de pierre, aucun d'entre eux ne m'a réellement touché. La seule chose que j'ai vraiment apprécié est le contexte historique. Je ne connaissais pas cet aspect du Portugal avec la dictature de Salazar. Même si le roman ne donne pas beaucoup d'informations sur ça, il a réussit à titiller ma curiosité sur le sujet et je me suis empressée de me renseigner sur tout ça.

Mon but n'étant pas de vous dégoûter d'un roman, je n'en dirais pas plus. Je n'ai pas apprécié mais je pense qu'il saura ravir beaucoup d'autres personnes. Je vous invite donc à vous faire votre propre avis sur ce roman.
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