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Lune fuit le nouveau compagnon de sa mère qui semble puiser son énergie dans la jeune fille qui bientôt ne voit plus le monde qu'en noir et blanc.
Alors que sa mère semble lâcher prise, une lueur d'espoir apparaît avec la rencontre d'un tableau, "La Llamada" de Remedios Varo. Lune décide de se rendre au Musée pour tenter de trouver des réponses à ce qui lui arrive...

Un récit à plusieurs strates dont j'ai malheureusement perdu le fil.

Le beau-parent prédateur est l'occasion d'un voyage dans l'art de la peinture. Deux courtes biographies en fin de récit mettent la lumière sur deux femmes hors du commun : Rosa Bonheur et Leonora Carrington. Une vingtaine d'oeuvres du 19 et du 20ème siècle sont citées.
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J'adore ! Par une jeune fille fragile, l'auteur nous fait vivre une aventure pleine de sagesse et de sensibilité. Un roman à recommander !
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Charlotte Bousquet a le talent rare d'écrire des romans de genres très variés, et pour des tranches d'âges allant de 7/8 ans à l'adulte (j'avais adoré "Le Dernier ours" et "Proie idéale", chez Rageot Thriller). Ce roman, premier tome d'une trilogie, est assez original et nous entraîne à la découverte de l'art, de manière subtile.

Depuis que son beau-père est entré dans sa vie, Lune a perdu la vision des couleurs, et ses autres sens commencent eux aussi à s'atténuer. Un jour pourtant, sur un prospectus chez sa psy, elle voit la chevelure de feu du personnage d'une peinture. Bien décidée à ne pas laisser filer cette chance, elle s'enfuit pour se rendre à l'exposition où ce tableau se trouve.

Là, poursuivie par Malco, qui semble être le Diable incarné, elle plonge dans un mystère immense. Elle découvre qu'elle peut basculer dans les tableaux, et va en profiter pour tenter d'en découvrir plus sur elle, et sur le moyen de se débarrasser de Malco. On y découvre notamment un jeune garçon d'écurie sympathique et courageux, dont Lune va se sentir proche immédiatement. Malco quant à lui est une menace angoissante, il semble bouger sans bruit, suivre Lune sans effort, avec l'aide d'une armée d'ombres mystérieuses...

Ce livre est assez court et vite lu, j'aurais aimé un peu plus de détails sur les lieux et les personnages, de développements dans l'intrigue... Mais l'univers très onirique, accompagné d'une atmosphère pesante et angoissante, est très bien construit. On bascule dans le fantastique avec beaucoup de naturel, et les personnages des tableaux prennent vie sous nos yeux... Qui n'a pas imaginé la vie derrière les tableaux lorsqu'il déambule dans les musées. Avec ce roman, c'est chose faite. Et le jeune lecteur (et les plus grands aussi) découvrent avec plaisir les toiles connues et inconnues présentes das le récit. Une liste en fin d'ouvrage permet d'aller les voir sur internet, pour illustrer sa lecture, et une biographie des peintres est aussi très appréciable.

Si ce roman va assez vite, et que l'histoire peut en dérouter certain, je pense qu'elle plaira aux lecteurs curieux et aux amateurs d'art et d'insolite. La plume de Charlotte Bousquet est toujours aussi fine et efficace, et même si je ne peux pas dire que cette lecture fut un coup de coeur, j'aimerai tout de même bien connaître le fin mot de l'histoire. Un roman intriguant, à découvrir dès 11/12 ans.
Lien : http://louvrage.canalblog.co..
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Un début de roman fantastique assez prometteur pour ados, signé Charlotte Bousquet.
"Lune à treize ans et elle voit en noir et blanc..."
Quelle tristesse ou quel handicap !
Avec la frustration, l'auteure associera un peu la perte de goût conjointement à la vision sans couleurs. On comprend, sans la couleur, que notre quotidien serait sans saveurs, penserait-on (nous ne demanderons pas leur avis aux jeunes ados gothiques, là-dessus).
Il nous semblera, pour cette chronique, important d'explorer un peu cet état assez handicapant pour Lune, avant de nous engager plus avant dans le développement de son étrange aventure " Lune et l'ombre".
Est-ce douloureux ? Cela la rend-elle plus triste? Son regard sur le monde va-t-il obligatoirement changer avec l'absence de couleurs ?

Nous imaginerons le trauma et le calvaire de la jeune Lune qui, après avoir connu la couleur toute sa vie, en sera privé à ses 13 ans, sans qu'aucun médecin ne puisse rien y faire. C'est l'isolement, personne ne verra les choses comme elle (et vice versa).
Un monde en noir et blanc. Comment donc faisaient nos ainés avec un écran TV noir et blanc maintenant que nous ne connaissons que la couleur, penseraient peut-être quelques lecteurs ados ?
Les jeunes générations de lecteurs d'aujourd'hui ne sauraient, ne voudraient, ne pourraient s'imposer une vision en noir et blanc pour profiter de leur quotidien certainement. Question de confort visuel. La couleur, c'est la vie!
Un quotidien en noir et blanc.
Terrible quand on aura connu mieux. Certains spectateurs adultes, les plus modestes pendant les années 70, se trouvaient encore équipés d'un téléviseur noir et blanc pour suivre leurs émissions préférées, le journal télévisé. Des années durant et juste ainsi, c'était un plaisir mais si un peu plus distant de la réalité, sans plus de gênes pour autant, les gens d'époque s'émerveillant qu'une retransmission de la réalité soit possible dans ce cube, aussi en noir et blanc soit elle. Ce n'est pas la vie mais juste une vue sans avoir à se déplacer surtout, c'était déja beaucoup.

La rencontre avec le monde en couleur.
Ces spectateurs pourront vous en parler aussi, de ce premier contact avec l'écran couleur: avec toutes les émissions et leurs plateaux télé aux couleurs agressives et chatoyantes. La révélation. Ils auront déclenché dans l'oeil ce drôle de choc visuelle qui ajoutera de la profondeur, de la nuance et de l'émotion aux choses, avec ce bizarre sentiment comme d'avoir un jour enfin recouvrer la vue après des années d'émissions tv dans la brume.

Lune plongera entièrement dans ce filtre de gris, du lever au coucher. Sa mère et elle donneront l'impression de s'être perdues (de vue).
L'origine du Mal.
Charlotte Bousquet dans son intrigue sèmera le doute. Psychosomatique ou maléfique ? Lune, elle, est convaincue. Elle sait que ce filtre visuel s'est imposé avec l'arrivée de Malco, le nouveau compagnon de sa mère. Lune verra encore la vie en rose, grâce à ce qu'elle est mais pas avec ses yeux.
Malco le sinistre amoureux, l'écrivain maudit.
Malco est présenté comme un personnage malveillant, comme la "belle-mère" d'un conte ou même - selon les dires de Lune - c'est un ogre qui viendra dévorer sa joie de vivre, ses réussites, ses complicités mère-fille. Il y aura quelque chose d'ensorcelé.
Ce ne sont pas ses sentiments qui lui feront voir la situation en grisaille.
Non, ça ne sera pas une métaphore, nous le cernerons bien avec les ombres, Lune verra tout en noir (ou plutôt en nuances de "grey" (gris) sans plus d'extase) parce qu'on ne la croira pas mais aussi parce qu'une nuée d'ombres sauvages lui collera aux "basques".
D'où vient vraiment Malco?

Nous lirons, accrocherons pour aller au bout de la suite très troublante et toute en impressions. Lune mettra le pied dehors sans l'autorisation de Malco et ça sera l'alerte.
Que dis-je, la panique : car Lune tombera sur une faille de couleur.
Le regard de Lune s'illuminera de nouveau en tombant sur la reproduction d'un tableau (dans la salle d'attente de son thérapeute).
C'est le feu, de nouveau dans le regard. Il existera donc un espoir de récupérer sa vue, à la normale et malgré les interdictions, Lune ira vérifier au Musée Marmottan là où est conservée l'originale de cette peinture. Malco sera partout avec la nuit qui tombe, à ses trousses....

On accrochera vraiment bien de notre côté, on sera capté à la fois par l'intrigue frisson mais aussi par les descriptions en noir et blanc tout en douceur. C'est frissonnant sans trop en faire. Malco sera plus qu'un fantasme incessant...
Nous serons à la fois dans le drame familial psychologique et le thriller de conte de fées pour ados.
Nous glisserons de l'un à l'autre. Les plus jeunes ados dévoreront ce premier tome de mise en place très accessible avec un certain plaisir, nous l'assurons.
Lune imaginera-t-elle ce qui lui arrive ?
Les attitudes de Malco seront exagérées, tyranniques, comme avec le méchant d'un conte de pure méchanceté. Et cela offrira à Lune un parcours initiatique courageux.
On aime bien. Et vous ?
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Mal à l'aise, c'est la première impression que je retire de ce roman. Je suis rarement aussi indécise sur un livre : Quelle note mettre ? Pour quel public ? Quel avis ? Y a t-il une double lecture à ce roman ?
La couverture est vraiment magnifique et le résumé donne envie. Bon travail graphique de la part de l'éditeur c'est certain.
L'histoire est noire, sombre... malsaine. La première partie du livre (la première moitié) m'a vraiment rendue mal à l'aise :
Lune a perdu sa perception des couleurs et son odorat depuis que sa mère fréquente un nouvel homme. Elle est persuadée que cet homme est le mal incarné et va donc tenter de guérir en le fuyant.

Franchement, pour moi cette première partie était le récit d'un viol : la fille terrorisée par le copain de sa mère ne supportant pas qu'il lui touche le bras ou la fixe. L'homme qui bat la mère et écrase toute la famille. le poids du silence, la gamine que la mère ne veut pas croire et qui voit un psychologue. La tentative de fuite, toujours rattrapée... Pfiou...

La seconde partie du livre, durant laquelle la jeune fille peut voyager à travers les tableaux, change un peu la donne. Mais l'univers reste toujours aussi sombre et glauque. D'où mon indécision.
A QUI vais-je conseiller ce livre ??

Sinon l'ensemble se lit rapidement et est plutôt bien écrit.

AL - MTCY
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Trilogie artistique et fantastique, Lune et l'ombre est un roman étrange et original qui a su interpeller mon attention tout au long de ce premier tome. En effet, le récit commence avec la découverte des premiers symptômes de la maladie qui touche Lune, 13 ans : elle ne peut plus voir qu'en noir et blanc. Une maladie qui semble liée à l'arrivée de Malco, le nouveau petit ami de sa mère dans la famille.
La relation entre Malco et Lune reste très floue et très compliquée, mais suggère qu'elle est aussi un peu malsaine même si Charlotte Bousquet ne fournit aucun détail pour le moment. Malco semble aussi un être issu de l'univers fantastique, une sorte de démon qui prive Lune de sa vision en couleur et qui pourchasse la jeune fille à l'infini, dans le train, le musée et même les tableaux qu'elle visite.
Fuir Malco, le premier tome de Lune et l'ombre, porte très bien son nom puisque le texte de Charlotte Bousquet raconte essentiellement le parcours de Lune à Paris et dans ses voyages dans les tableaux, et donc sa fuite.
Le texte est une vraie surprise littéraire et il m'a intéressé. Surtout, il m'interroge car ce premier tome pose énormément de questions notamment parce qu'on veut comprendre le mal de Lune, comprendre aussi ses pouvoirs et savoir qui est vraiment Malco.
Cependant Fuir Malco souffre aussi d'une faiblesse : on s'y ennuie un peu. le texte est pourtant riche en aventure mais comme il y a beaucoup de mystères je n'ai pas réussi à entrer intégralement dans le déroulement de l'histoire. J'ai donc un peu survoler le récit. On verra si cette tendance s'améliore dans la suite de Lune et l'ombre.
Lien : http://www.lirado.fr/lune-om..
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Un bel objet, autant dans la forme que dans le fond qui est en passe de devenir mon coup de coeur de l'année. Pour petits et grands, ce récit entre roman et conte, passe du grave au leger, des éblouissements de l'enfance aux soucis adultes en un jeu constant de clair-obscur, le tout sur fond de toiles de peintures, faisant appel à l'intélligence des sens présente en chacun d'entre nous.

Tout en nous proposant un conte unique, sans figures de style identifiables appartenant à telle ou telle famille (petit chaperon-rouge, cendrillon, blanche neige etc.) Charlotte Bousquet pourrait faire figurer son roman dans les contes décryptés par Bruno Bettelheim dans La psychanalyse des contes de fée. Proche des intuitions d'une Julia Kristeva, l'auteure nous enjoint à la créativité et à la non abnégation de nos émotions dans un texte simple, qui parlera à chacun et chacune selon ses besoins.

Deux tomes encore à paraitre me font saliver d'avance, même si, en soi, ce premier tome est déjà une réussite.

Je remercie donc Babelio et les éditions Gulf stream de m'avoir permis de découvrir cette auteure ainsi que ce roman grâce à l'opération Masse critique.

ma critique entière sur mon blog :
Lien : http://unlivresurmeslevres.b..
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Aussitôt acheté aussitôt engouffré!
Une lecture dur mais tellement prenante.
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J'avais vraiment envie de découvrir Charlotte Bousquet, dont j'ai entendu grand bien, et c'est finalement un peu au hasard que la découverte c'est fait avec cette nouvelle saga jeunesse qu'elle commence.
J'ai aimé l'idée de départ de cette jeune fille qui ne voit plus le monde qu'en noir et blanc, il ne m'en fallait pas plus à vrai dire.

Le personnage de Lune est réussi et attachant, on est pris d'empathie pour sa situation familiale difficile et cette maladie étrange qu'elle subit.
Un peu moins convaincue par les autres personnages de cette famille ; la mère et le beau-père ; on frôle le cliché c'est un peu trop brut et mériterait un peu de nuances.

L'introduction - mise en place est juste ce qu'il faut pour ne pas embourber les jeunes lecteurs, on a un bon panorama de la situation avant que ne commence véritablement l'intrigue sans que cela ne traine non plus.
Idem pour le danger qui va croissant et qui rend la lecture prenante.

Le jeu avec les tableaux est lui réussi et original, j'ai juste regretté que l'aspect course poursuite rende l'ensemble un peu précipité et parfois même brouillon alors qu'à mes yeux c'est vraiment le point fort de l'intrigue

En résumé c'est un premier tome de saga jeunesse original, avec une héroïne attachante mais qui à mes yeux a de petits ratés de tempo et qui s'offre quelques facilités. A voir si les tomes suivants seront plus creusés et si la narration s'épaissit un peu parce que là pour des 10-12 ans c'est un peu "light".
La plume de Bousquet rend toutefois la lecture plaisante et la notice en fin de lecture sur les différents tableaux et peintres évoqués est un véritable plus pour découvrir l'art et donner envie au plus jeune de faire un tour au musée ;)
Pas mal mais peu mieux faire !
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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Charlotte Bousquet n'est pas une inconnue dans les auteurs dont j'ai lu les titres et que j'ai adorés (Arachnae, Cytheriae notamment), tout en appréciant moins le premier tome d'une de ses séries classé jeunesse, La Peau des Rêves.

Lune et l'Ombre est une trilogie qui m'a intrigué, tout d'abord pour sa couverture, signée Mélanie Delon et ensuite par la thématique générale. Cette maladie qui engloutit la vie de Lune, changeant sa perception du monde en teintant tout de noir et de blanc.

J'ai eu un petit peu de mal à m'imprégner de cet univers, calqué sur notre monde dans un premier temps et dérivant peu à peu vers des événements fantastiques. Ce sont d'ailleurs ces événements qui m'ont permis de vraiment nouer avec l'histoire (et ceci même s'ils arrivent assez tardivement dans le récit). le côté fantastique de Lune et l'Ombre arrive par l'art et plus précisément par la peinture, ainsi j'ai pu retrouver un des points qui me plait énormément dans les récits de Charlotte Bousquet (dans Cytheria, l'héroïne est une poétesse).

Pour parler des personnages, Lune est attendrissante et puisque son point de vue est adopté, on se met à vite haïr Malco, l'homme qui arrive peu à peu à l'éteindre. La position de la jeune fille, n'est pas très agréable : sa mère est en couple avec cet homme qu'elle déteste et qui le lui rend tout autant. J'ai apprécié l'évolution du personnage de Lune, ses prises de décisions et ses choix (bien qu'un chouia délirant parfois).

Le tout est servi par une plume qui permet une lecture fluide, tout en étant prenante. La fin de ce premier tome donne envie de découvrir la suite des aventures de la jeune fille et de son compagnon de route.

En Bref : Une lecture sympathique qui aborde tout de même des thématiques pas très simples. Un personnage principal intéressant qui promet des évolutions dans les tomes à venir et un côté fantastique qui permet de souffler un peu dans l'intrigue.
Lien : http://amarueltribulation.we..
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