Princesses des os

Lu dans le cadre Challenge multi-défi 2019.
J'ai adoré.
C'est une très belle découverte. Et pour une première de Charlotte Bousquet, je me suis renseignée sur sa bibliographie et j'ai augmenté mon énorme PAL.
J'ai adoré son roman aventure, jeunesses sous polar historique, avec ce petit brin de fantasy mais tout à fait réaliste. J'ai eu peu au départ car je m'embarquais dans un roman qui se situe en l'an 120 ap J.C. Et je kiffe généralement plus la littérature jeunesse contemporaine.
Soyons honnête, cette couverture sombre peut rebuter. Je ne m'attendais pas à plonger dans l'univers « peplum ». J'adore dans les films cette époque gladiateurs, sortilège, manipulation et trahison pour obtenir les faveurs de l'Empereur.
Tout commence par une disparition d'enfant sous fond de sorcellerie. Titus est le fils d'un Grand Homme. Une vengeance faite.. mais par qui ? On le sait rapidement. Mais avec son héroïne adolescente Lucretia, rebelle pour son époque, l'auteure garde captif son lecteur. On connaît certes le méchant de l'histoire mais pas l'issu final.
Nous voilà donc lecteur addict à mener notre enquête avec Lucretia et ses deux esclaves Din et Meroe.
Avec sa description détaillée, j'ai pu visualiser et plonger dans le bonne ambiance et époque. On est en plein Princesses des os. J'ai eu l'impression de voir un excellent film. Franchement, Charlotte Bousquet a l'art et la manière de la description sans en faire trop. Épatée par sa plume fluide, par son héroïne touchante et digne, une vraie badass de l'Empire Romain. J'adore les héroïnes fortes qui font valoir leurs idéaux malgré l'époque où elles vivent.
Une très belle découverte et j'ai deux autres romans qui m'attendent sagement dans ma bibliothèque. Charlotte Bousquet une auteure jeunesse que j'ai très envie de suivre vu que le premier essai est très concluant. Amateur de romans jeunesses un peu sombre avec un héroïne digne de ce nom, foncez !

Je ne savais pas vraiment dans quoi je m'embarquais avec ce livre, je l'avais acheté pour l'auteure et pour la couverture, et je ne me souvenais plus du tout de quoi ça parlait. Et ce fut une agréable surprise. J'ai aimé découvrir Rome à cette époque. le livre décrit bien les traditions, et j'ai appris des choses que j'ignorais totalement sur cette époque, comme le fait que les graffitis existaient déjà. le livre baigne dans les superstitions, les personnages ne cessent de prier leurs dieux, de leur promettre des sacrifices en échange de leur aide. On sent bien que les dieux font partis intégrante de leur culture, de leur vie. Ils prennent ça très au sérieux, et c'est sans doute à cause de ça que les choses qui arrivent dans ce livre, arrivent. Car certains sont prêt à aller très loin pour demander des faveurs aux dieux.
Lucretia est un personnage que j'ai totalement adoré, c'est une forte tête, elle a du caractère, elle est impulsive (même si ça peut lui jouer des tours) et droite. Elle se bat pour ce qu'elle croit juste, même si son oncle et sa mère ne la soutiennent pas. J'ai aimé sa relation avec Dîn. Dîn est son esclave, mais on sent que c'est bien plus que ça, Lucretia la traite comme une soeur, et leur amitié rend Lucretia plus forte. Dîn, elle, éprouve quelques doutes dû à son passé difficile, mais on sent qu'elle apprécie sincèrement Lucretia. Il y a également Méroé, ancien gladiateur, il est lui aussi l'esclave de Lucretia, et il va l'aider et la soutenir dans ses recherches de Titus. Ils étaient tous les trois mes personnages préférés, et j'ai aimé suivre leur aventure, malgré les moments difficiles. J'ai aussi beaucoup apprécié Titus, et j'ai tremblé pour lui, ainsi que Sextus et sa relation avec les chevaux.
Et évidemment il y a les personnages que j'ai détesté, l'oncle de Lucretia pour commencer, je l'abhorrais, je le trouvais égoïste, pas du tout à l'écoute. La façon dont il peut traiter Titus et Lucretia m'écoeuraient. Je sais que c'est culturel, à cette époque, l'attachement pour les enfants, pour la famille, n'était pas du tout gagné, mais quand même. Je le détestais. Buculus également m'a vraiment énervé, c'était vraiment un idiot. Octavia la mère de Lucretia m'a déplu elle aussi, elle était trop passive, encore pire que son époux, elle ne cessait de se plaindre de son sort, sans rien faire, sans agir. J'avais envie de la secouer.
Bien entendu d'autres personnages m'ont déplu, mais je n'en dirai pas beaucoup plus pour vous laisser les découvrir, ainsi que ce qui s'est passé, et pourquoi Titus a été enlevé.
Honnêtement, il y a assez peu de suspens quand aux coupables, mais les personnages sont tellement géniaux qu'on se laisse emporter par le récit, par Lucretia et ses décisions. Son caractère.
La fin est une bonne conclusion, tout en restant ouverte. J'avoue que j'aurais aimé qu'elle soit un peu différente pour un petit détail, même si j'ai compris que ça se passe comme ça, que c'était sans doute le plus logique.
Le livre est donc vraiment très intéressant. Et un lexique à la fin est là pour nous donner quelques clés de compréhension et informations sur la Rome de cette époque.
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Princesse des os est un roman historique qui nous ramène à l'an 120, dans les rues de Rome. Une série d'enlèvements d'enfants se produit sans que personne ne cherche à réellement arrêter les coupables, jusqu'au jour où Titus Clarus, le fils héritier d'une famille praticienne, disparait à son tour. le centurion Buculus mène l'enquête qui l'oriente sur la piste de Sextus, un aurige. La cousine de Titus, Lucretia Clara, décide de mener l'enquête de son côté. Aidée de son esclave, Din, elle découvre les bas-fonds de la ville qui vont la mener jusqu'à l'endroit où est détenu le petit Titus. La vérité finit alors par éclater.

Plusieurs aspects de la vie romaine sont abordés : nous suivons la vie d'une riche famille, l'esclavage, les jeux, les croyances, la sorcellerie sont autant de thèmes qui apparaissent.

Ce livre est intéressant à lire même s'il me paraît complexe à faire lire à des élèves. Il faut en effet se replonger dans le contexte de l'époque avec un certain nombre de mots à consulter dans le glossaire. de plus l'intrigue est tout de même complexe. Je conseille ce livre à de bons lecteurs.

Ce roman, policier et historique, nous raconte l'histoire de Lucretia Severa de la famille Clari, qui souhaite retrouver son cousin Titus (Tenellus). Cette adolescente au tempérament rebelle est aidé par ses esclaves et amis, Méroé et Dîn. Mais elle n'aime pas son beau-père et oncle, qui voudrait qu'elle reste sagement à la domus en attendant qu'elle trouve un mari.

Ceci permet également d'observer la condition de femme sous l'antiquité... (conseil: Sang-de-Lune du même auteur).
L'auteur a agréablement intégré totalement la Rome antique dans l'histoire, en utilisant des mots latins (donc un lexique), les traditions, les quartiers et ... les dieux! Ils sont en effet en présent tout au fil de l'histoire: Bellone ; Hecate...

Cependant, ce qui est intéressant ici, c'est la visite du Vélabre, le "ghetto" de Rome, avec ses prostituées, ses marchands de chair... Que le courage et la volonté de l'héroïne vont nous faire découvrir.
Le sujet du christianisme est aussi légèrement abordé; les chrétiens présenté comme bous émissaire, surtout depuis l'incendie de 64 sous Néron.

En tant que latiniste j'ai vraiment apprécié ce livre, et le recommande!

Un roman noir à souhait qui nous plonge dans la Rome ancienne, aux temps des jeux, des esclaves, des courses de chars et des rivalités entre les grandes familles. On suit l'enquête de Lucretia et de ses amis pour retrouver son cousin Titus, un enfant enlevé par des adoratrices de la déesse Hecate, sanguinaires et prêtes à tout. Les changements de points de vue fréquents donnent du dynamisme à l'histoire et intensifient le suspense. L'écriture est fluide et soutenue. J'ai beaucoup aimé plonger dans ces ambiances funestes depuis mon canapé où je ne crains rien !