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EAN : 9782367602684
258 pages
Erick Bonnier (23/02/2023)
1.88/5   4 notes
Résumé :
Aurélien Goussard est un modeste écrivain public. Il couche la vie des autres sur papier et prête sa plume aux sans-voix qui rêvent tous de laisser une empreinte dans l’Histoire. Jusqu’à ce qu’il apprenne sa mort à la télévision. Qui peut bien lui en vouloir et lui souhaiter le pire ? Lui qui n’est ni connu ni l’ennemi de quiconque.

Aurélien, qui n’a jamais rien fait de très extraordinaire depuis sa vie bruxelloise, va se retrouver plongé au coeur d’u... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Est-ce une phrase miroir lorsque Sébastien Boussois fait dire à son héros : « moi, j'étais bien incapable de raconter des histoires sorties de mon imagination » ? Car bien avant d'avoir tourné la dernière page, on se fait exactement la même réflexion vis-à-vis de l'auteur belge, chercheur en sciences politiques et enseignant en relations internationales. Il joue au romancier et à ce jeu il n'est absolument pas convaincant.

Dans L'Annonce du nouveau Monde, l'auteur ne se refuse rien puisque politiciens véreux, police corrompue, religieux extrémistes, prostituées, mafia russe, forcément, et ordre mondial menacé constituent le paysage dans lequel atterrit Aurélien Goussard, écrivaillon qui a toujours vécu en marge des ambitions et manoeuvres de toute nature.
A priori, tous les éléments constitutifs du roman à suspense étaient réunis mais leur extrapolation et leur accumulation confèrent au roman un caractère invraisemblable voire grotesque. Entre rebondissements rocambolesques et amitiés providentielles, personnages monolithiques à la perspicacité du dindon et ruptures narratives abruptes, la fiction est séquencée à la manière d'une série B cartoonesque.
Je ne vois pas comment la quatrième de couverture peut suggérer un roman d'anticipation lorsque les enjeux politiques, économiques et civilisationnels ne dépassent pas la dimension potache. A moins que ce soit un pastiche ? Si c'est de l'humour ce n'est pas drôle, et si ça n'en est pas, c'est désespérant.
D'autant que Sébastien Boussois n'est pas styliste. La fiction semble avoir été écrite en ligne droite, il ne prend aucun détour pour s'attarder sur la psychologie des personnages, coulée dans du béton, ni laisser de place à la tension narrative, indispensable lorsqu'on évoque un complot.
On parcourt les 180 pages à grandes foulées avec des problèmes de syntaxe, des incohérences narratives pour parvenir à une fin aussi nette qu'un coup de couteau.
Ça aurait pu être drôle, ça aurait pu être haletant, ça aurait pu être tout simplement lisible. Mais l'auteur a fait un autre choix.
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Le scénario de « L'Annonce du nouveau Monde » s'insère dans le contexte international actuel. L'auteur, Sébastien Boussois, est spécialiste des relations internationales et présente avec ce roman, son premier thriller « géopolitique et d'anticipation ». Il tisse la toile d'un complot mondial animé par les évangélistes. Aurélien Goussard, écrivain belge qui loue son stylo aux anonymes en mal de notoriété, apprend son décès à la télévision… le voilà propulsé au Congo Kinshasa où il retrouve Francine van der Lust, dévouée à la cause pacifiste et écologique. Elle souhaitait réhabiliter l'honneur de sa famille compromise dans l'histoire de la bombe atomique. Son grand-père avait exploité le minerai d'uranium du Katanga qui avait servi aux bombes tombées sur le Japon en 1945. Madame van der Lust avait décelé un trafic clandestin du minerai dirigé par les évangélistes. le réseau est mondial, il envisage d'anéantir l'Iran en fournissant de l'uranium à Israël et bâtir un « Nouveau Monde » chrétien en Afrique, dotée d'un vaste espace et aux ressources abondantes.
L'intrigue se développe dans un cadre géographique mondial, les références empruntent à des situations politiques multiples dont les racines historiques sont diverses et complexes. le fil narratif du roman est «tiraillé » entre l'enquête aventureuse d'Aurélien Goussard et le complot aux dimensions planétaires. le format du livre ( 184 pages) contraint à des raccourcis qui ne permettent pas au récit de prendre son essor. Les personnages semblent portés par des péripéties improbables, sauvés par « d'heureuses » aides qui rappellent quelques scénarios cinématographiques. Leurs conversations restent souvent superficielles et…parfois convenues. Au final, un scénario intéressant, mais qui reste « coincé » entre un contexte planétaire superficiellement traité et une aventure rocambolesque.
Merci à Babelio ( à l'opération Masse Critique) et aux Editions ERICKBONNIER.
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L'annonce du nouveau monde dissimule un complot mondial, destructeur, destiné à offrir une nouvelle ère à l'humanité, basée sur le culte des Évangélistes. Aurélien Goussard, paisible prête-plume, se retrouve impliqué malgré lui quand le journal et la télévision annoncent sa mort.

J'imagine qu'il convient de remercier Babelio et les éditions Erick Bonnier pour l'envoi de ce service presse, mais je ne ressens là aucune gratitude. Seulement de la honte. Une part de moi se raccroche à l'idée que ce livre puisse être une épreuve non corrigée, quoique ce soit d'ordinaire précisé sur la couverture, mais si ce n'est pas le cas… Personnellement, je n'oserais plus me regarder dans un miroir si je m'avisais de vendre un livre pareil à des lecteurs.

Des phrases qui ne veulent rien dire, des fautes d'orthographe, des coquilles à outrance, des répétitions atroces, de la ponctuation manquante, des répliques qui s'enchaînent sans retour à la ligne ni cadratin pour marquer le changement de locuteur, si bien qu'on finit par ne plus savoir qui s'exprime, comme si les dialogues, qui sonnent aussi juste que s'ils avaient été écrits par un collégien débutant (je parle d'expérience) n'étaient pas déjà assez pénibles à suivre…

Quelques exemples ?

« Elle me surprenait depuis le début de la journée. Je me souviens d'elle dans la boutique à Bruxelles, derrière son ordinateur, rarement peu concentrée sur ce qui s'y passait et beaucoup derrière son ordinateur. »

« Moi, j'étais bien incapable de raconter des histoires sorties de mon imagination de toute façon dont la réalité était encore plus facile à réinventer. »

« — Et de là, vous avez renoué ? Oui, j'étais à la boutique et il m'a appelé, terrassé, pour m'annoncer le départ de notre chère Chekina. C'est à ce moment que j'ai appris de sa bouche qu'il travaillait à la mine. C'est à ce moment que j'ai découvert une partie de l'affaire. C'est tombé au moment où lui voulait déjà partir mais il ne savait pas comment. Je suis tellement triste. Hector, est-ce qu'il a souffert ? »

Et bien sûr, il y a les incohérences qui frappent d'entrée, avec le protagoniste qui martèle durant les premières pages qu'il n'est qu'un modeste prête-plume sans histoires, qu'il a peu d'amis et encore moins d'ennemis, pour dévoiler juste après que la plupart de ceux pour qui il a écrit sont morts assassinés ou presque et qu'il pourrait être le suivant sur la liste. Et ce sera loin d'être la seule fois où des éléments se contredisent d'un chapitre à l'autre.

Quant à l'intrigue en elle-même… Eh bien, s'il y a quoi que ce soit d'intéressant à retirer de ses dimensions géopolitiques et théologiques, je suis passée à côté dans ce gloubi-boulga indigeste servi par l'auteur. Pas le temps d'assimiler, de comprendre, de développer, on enchaîne, on déroule, et voilà.

En même temps, qu'attendre d'intelligent de la part d'un complot secret d'ordre mondial qui commence par annoncer à la télévision belge le décès d'un type lambda bien vivant dans le seul but de l'intimider ? La discrétion, tout ça, ils ne connaissent pas ? Parce qu'ils n'ont fait que se tirer une balle dans le pied en l'impliquant de cette manière. Partant de là…

Cette lecture a été une torture, en particulier pour mes nerfs qui s'offusquent à l'idée que l'on puisse diffuser ce… ça. Je sais qu'il s'agit du premier roman de l'auteur, plus habitué aux essais, mais cela n'excuse en rien le nombre incalculable de problèmes dont souffre ce livre. A-t-il seulement été relu ?

Je l'ai sélectionné parce que son résumé m'évoquait un peu la saga des Falsificateurs (Antoine Bello), mais cette dernière est tellement mieux à tous les niveaux que c'est presque lui faire injure que de la mentionner ici. de même pour l'aspect théologique, on est très loin d'une oeuvre comme L'ultime secret du Christ (J.R. Dos Santos) qui, si elle n'est pas non plus fameuse en terme de narration, a au moins le mérite de présenter un propos pertinent.

Un écoeurement total, il n'y a pas d'autre mot.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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Aurélian Goussard est un brave écrivain public qui partage sa vie entre son bureau, dans le bar de Gisèle, et sa maman. Une vie si pleine de routines que l'on a peine à croire qu'il va se retrouver au coeur d'un complot international.
Pourtant, mettre son talent d'écriture au service des autres peut s'avérer dangereux le jour où le journal publie le faire part de ses obsèques. Il s'ensuit une recherche de la vérité qui va conduire notre écrivain en Afrique, où il se découvre des talents d'espion.
Cependant, amateurs de thrillers, d'action, du suspense, passez votre chemin. L'Annonce du nouveau monde est un roman au service de la géopolitique, où comment faire passer un message plus sûrement que par un essai.
Livre plaisant, qui se lit facilement. L'aspect relations internationales est évidemment très intéressant.
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