- C’que j’appelle une montgolfière humaine, ce sont tous ces hommes et femmes qui ont la caboche gonflée de rêves, comme une montgolfière. Sauf que c’est pas de l’air chaud qui les font s’élever ; ce sont les rêves. Endo, rien n’est plus beau qu’une montgolfière. C’est léger, c’est libre, ça monte dans le ciel et ça plane à dix mille…
- Et parfois même, ça redescend. Et ça s’est déjà vu que ça s’écrase au sol !
- Ce n’est pas ce que l’on dit ou ce que l’on fait qui est important… C’est d’aimer.
- Jeune fille, sachez que bien avant vous… j’ai aimé. Et que me reste-t-il de cet amour ? Rien d’autre que d’inoubliables chagrins… Et un vide immense, un vide terrifiant. Voulez-vous que j’vous dise ? : j’ai gâché ma vie.
- Gâchée ou non, il me semble qu’il faut la vivre. Coûte que coûte.
Tu n’as pas oublié le train et lui n’a pas oublié le quai. Tu vois comme tout est déjà prêt pour vos retrouvailles. Il lui reste à prendre le bon train, et à toi de l’attendre sur le bon quai. Quant à la locomotive, c’est moi qui vais la conduire… et tout se passera bien.
Bande annonce de "Au bord des cendres"