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EAN : 9782923682365
148 pages
Les Allusifs (09/04/2014)
3.5/5   2 notes
Résumé :
Dans son royaume de l'orge, Ari, jeune héritier au physique torride, s'ennuie. Promis à de mornes épousailles avec la fille du roi de la bière, ce prince mélancolique ravale nuit après nuit son désir de rencontrer la femme de ses rêves, butant sur les stratégies perverses d'un insurmontable premier amour: sa mère, toute-puissante reine de cet empire agricole. D'une pichenette sadique, celle-ci fait détaler chaque amoureuse potentielle. La souveraine se laisse pourta... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Avec son écriture qui mêle les codes traditionnels des contes de fées, et l'écriture contemporaine, Pan Bouyoucas nous offre un court roman sur l'émancipation. La figure de la mère castratrice y est poussée à l'extrême dans une sorte de folie. Une passion maternelle dévastatrice qui pousse aux situations les plus extrêmes, révélant chez le héros des ombres à sa personnalité qu'il n'aurait jamais imaginé. Dans ses tentatives pour se libérer et se trouver, Ari outrepasse même les codes de l'humanité. Une catharsis puissante qui se lit d'une traite avec un plaisir presque enfantin. Un conte contemporain qui fait réfléchir sur une problématique toute masculine.

L'intégralité de la critique, c'est par ici:
Lien : http://110livres.blogspot.fr..
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Conte moderne sur l'amour, métaphore d'une histoire entre un jeune homme et une jeune fille et analogie menée d'une main hardie bien que subtile, ce récit est magique et actuel; de par les problèmes auxquels Ari doit faire face, sa manière de les confronter et les conséquences qui en découlent.

Plus concrètement, l'histoire d'Ari, c'est celle du jeune héritier d'une riche famille agricole, qui tombe amoureux d'une jeune fille que sa mère désapprouve. Après quelques manigances de la part de celle-ci, la jeune fille quitte la campagne pour la ville et Ari décide de partir à sa recherche. Nous parcourons avec lui les divers chemins pouvant mener à l'être aimé dans sa quête de la compréhension de l'amour, et des relations amoureuses en général, tandis qu'il croise une série d'obstacles et d'embûches.

Pan Bouyacas a su transmettre une histoire surimposée à une autre, à lire entre les lignes, d'une voix originale et le tout porté par une couverture tout aussi originale absolument dans le style que l'on connait aux Allusifs.
Lien : http://aladernierepage.over-..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
-Si tu m'avais laissé distribuer quelques taloches comme le faisait ma sœur, on n'en serait pas là. Ah! elle a toujours eu plus de chance que moi. Un mari qui la soutient inconditionnellement. Et un fils -elle n'en a qu'un, mais quel fils! Ne courant jamais les catins, toujours avec sa maman, l'écoutant et l'honorant comme il se doit.
-Permets-moi de te rappeler, dit son mari, que ton neveu ne court pas les catins parce qu'il a perdu l'usage de ses jambes après un accident de moto, et cloué à un fauteuil roulant, il dépend de sa mère pour tous ses besoins. Est-ce là le fils idéal que tu aurais souhaité?
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(...), Moli était convaincue que ceux que la nudité indignait avaient quelque chose à cacher, parce que le corps ne ment jamais, qu'on ne peut le manipuler et le subjuguer comme l'âme avec des faussetés. (...)
-Il est écrit que le Créateur a chassé l'homme et la femme du paradis quand ils ont eu honte de leur nudité et voulu la cacher, disait-elle. Les rigos devraient donc rougir de leurs actes, pas moi. Mon déshabillage -je le répète pour ceux qui n'y ont vu qu'atteinte à la morale-, mon déshabillage n'était ni gaudriole ni provocation, mais un témoignage de reconnaissance rendu à l'artisan de mon corps. Alors, si nous avons la liberté de culte, qu'ils me laissent lui rendre grâce à ma façon. Je les laisse bien, moi, rendre grâce à leur culte à leur manière.
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"Je ne te crois pas abandonné de Dieu au point de refuser d'accorder dix minutes à celle qui t'a donné la vie et qui t'assiste, assidue et vigilante, depuis ton premier cri, sans rien attendre en retour, pas même un petit déjeuner au lit. Tu me dois une audience, ne serait-ce que pour les douze heures de labeur que tu m'as fais subir à ta naissance."
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Elle ne portait que son chapeau et des sandales, et une dizaine de perruches bigarrées voltigeaient autour d'elle. Fais-moi un café, criait l'une. Ta gueule, connasse, disait l'autre. Ouvre tes jambes, répétait une troisième.
-Chaque fois que me prends l'envie de vivre en couple, dit la femme à Ari en enfilant un peignoir, j'achète une perruche et lui enseigne une de ces phrases dont les époux sont friands.
-T'es grosse! piailla une perruche.
-Bon, c'est assez, lui dit la femme.
Elle ouvrit la porte de la volière, et quand tous les oiseaux furent rentrés, elle couvrit celle-ci d'une bâche pour les faire taire.
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-J'ai grandi dans la misère, disait-elle. Je n'avais rien, à part le rêve. Et le rêve est fort chez les gens qui n'ont rien.
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