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3,72

sur 1534 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Désolé de dénoter par rapport aux très nombreuses critiques admiratives de ce livre, je vais m'efforcer d'exprimer mes perceptions aussi brièvement que possible.

Une belle écriture que celle de Franck Bouysse, avec des images de la nature et des éléments n'empruntant pas aux clichés, avec des dialogues ciselés s'inscrivant très bien dans le climat de cette histoire.

Mais quelle histoire? Il m'a bien fallu presque la moitié du livre pour y entrer même si les personnages des quatre évangélistes m'ont accroché dès leur premier saut du haut du viaduc. Pour le reste, les situations s'emmêlent dans des longueurs qui, malheureusement, ne débouchent sur aucun dénouement, par exemple Isobel et son enfant, que deviennent-ils? Exilés, oui, toujours aux pieds de leur tyran? Lynch? Tantôt tout puissant, tantôt minable, finalement haï de tous, quel sort connaît-il? Lorsque des personnages sont autant creusés par un auteur, le lecteur attend un avenir ou une fin pour chacun d'eux.

Quant à la fin, elle est bâclée au possible; lorsqu'un auteur laisse monter tension et pression sur de si nombreux héros de son texte, on attend, me semble-t-il autre chose que quelques extraits de l'Apocalypse en guise de conclusion.

Le passage sur les "buveurs de vent" reste un morceau d'anthologie de cette histoire, comme quelques autres qui m'ont accroché, mais un ensemble, à mon goût, très insuffisant pour constituer un grand roman.
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Né d'aucune femme avait été mon coup de coeur de 2019, le roman coup de poing qui m'avait bouleversée et donné envie de lire d'autres oeuvres de Franck Bouysse tant son écriture poétique et viscérale m'avait laissée K-O. Alors, avec la publication de son nouveau roman m'était apparue une promesse d'un nouvel et intense moment de lecture, mais malheureusement, j'ai déchanté. Après un début de lecture fastidieux ( j'ai lutté pour lire les 80 ères pages), j'ai eu tout de même un regain d'intérêt quand la narration a délaissé la description de "l'araignée" ( métaphore archi lourde de la centrale) pour se focaliser sur les membres de cette fratrie et notamment sur Mabel dont le cheminement laissait présager un récit très puissant. Et bien non, le soufflet est retombé ! La faute je pense à un style trop travaillé voire artificiel, noyé sous les métaphores et les comparaisons et qui a nui à mon immersion dans le récit. Aussi, les personnages aux portraits archétypaux ( la belle, le vieux, le petit fourbe, la grosse brute, le méchant tyrannique) se croisent dans un décor qui semble construit avec des panneaux de bois comme un vieux studio de cinéma. La nature a beau être évoquée, je n'ai pas vu l'espace, au contraire. Bref, cette lecture pour moi a sonné faux.
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Mini chronique, c'est inutile d'en faire des tonnes. Je me suis morfondue.
J'ai aimé 3 romans de Franck Bouysse, dont celui de 2019, "Né d'aucune femme". Je n'ai pas aimé Glaise, ni Oxymort. Et là, je suis hyper-déçue. Ce n'est plus l'éloge de la lenteur, mais l'éloge de la lourdeur. Et du remplissage. C'était long, long, pratiquement 400 pages. Une nouveauté pour moi chez Franck Bouysse.
De plus, la poésie qui sous-tendait ses mots dans les précédents romans est ici submergée par une tonne d'adjectifs, rendant le style ampoulé, et les personnages ne sont pas engageants. On en suit trop, pas le temps ni le moyen de s'y attacher.
Et voilà pourquoi j'ai abandonné aux deux tiers ce rendez-vous raté, pour moi, avec l'auteur.
Lien : https://melieetleslivres.wor..
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C'est le deuxième bouquin de cet auteur que je me fade et je n'aime pas du tout.
A mon sens, c'est verbeux, ça s'écoute parler.
Des gens m'ont dit avoir trouvé ça compliqué, voire érudit....Je trouve ça juste volontairement brumeux.
On ne peut pas dire qu'il ne se donne pas du mal.
C'est travaillé, fouillé... mais....pas innovant.
Je retrouve des effets littéraires que j'ai appréciés dans d'autres bouquins mais revus avec son staïle ampoulé.
Sa poésie...je passe à côté, ça me fait lever les yeux au ciel, de honte.
En plus, je trouve ce bouquin là chiant et confus...
En fait, chiant car confus.
Au moins, dans "né d'aucune femme" on était un peu tenu par l'intrigue et, passé quelques pages, sa plume semblait moins lourde.
J'ai envie de dire que ça manque de simplicité et d'humilité mais en même temps j'aime beaucoup Emmanuel Carrère...Du coup je ne sais pas pourquoi ça ne fonctionne pas avec tout ce travail.
Pour l'écriture sensorielle ça n'arrive pas à la cheville de Gabriel Tallent, pour le côté western et grands espaces je préfère 1000 fois Antonin Varenne. Et pour le côté "je vais finir mon paragraphe en vous laissant entrevoir qu'il va se passer un truc plus tard, ça va vous mettre une petite tension" je préfère relire du Stephen King, il faisait ça très bien.
Voila, rien de personnel contre l'auteur 😊
Juste un avis de lectrice lambda un peu irritée de ne pas comprendre l'engouement pour ce bonhomme.

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Trois frères, une soeur. Unis, avec une formidable envie de vivre. Mais arriveront-ils à s'affirmer entre une mère bigote et un père qui cache sa faiblesse par un comportement violent ? La Nature sauvage, le Gour Noir, que le vieux Joyce veut dompter avec sa Centrale et son barrage, sera-t-il leur allié ou leur ennemi ?

J'ai beaucoup aimé le début du récit, il y a des pages saisissantes de beauté (la fratrie qui fait de la balançoire au-dessus du vide), des moments de grande émotion (avec le grand -père qui soutient ses petits-enfants), des moments de tendresse (les rêves de Luc qui voit le monde à sa manière et qui s'imagine héros du roman « L'île au trésor »)…Mais très vite, l'intérêt s'amenuise alors que l'intrigue s'éparpille entre les différents personnages qui finissent par se croiser , plus qu'ils ne se rencontrent. La succession de courts chapitres contribue à cette impression de juxtaposition. La mesquinerie et la violence s'accentuent et la fin m'a déçue, se diluant dans le néant.

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Franck Bouysse a indéniablement une très belle plume et c'est le seul point positif que j'ai trouvé à cette lecture. D'habitude j'aime la littérature noire mais ici la noirceur m'a semblé dénuée de sens. Je n'ai pas apprécié l'histoire, ni personnages ni le monde crée l'auteur. Je me suis terriblement ennuyée.
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Je n'ai pas aimé du tout ce nouveau roman de Franck Bouysse. Son dernier roman « né d'aucune femme » était tellement beau que j'attendais un roman de ce niveau.

Mais « Buveurs de vent » est «trop » ! :

- trop d'ennui à lire cette (petite) histoire,
- trop long (400 pages tout de même),
- trop de clichés et des personnages presque caricaturaux : l'ancêtre-sage, la mère bigote psycho-rigide, la fille belle et sensuelle à la cuisse légère, le tenancier du bar qui est aussi un bordel, le patron qui exerce un droit de cuissage, les sbires qu'on croirait sortis d'une BD (un géant et un nain)…. Et j'en passe.
- trop peu d'inspiration…. Notamment la fin qui est vraiment « too much » !

Bref, une énorme déception, moi qui aime tant cet auteur dont j'ai lu tous les livres.

J'ai même du mal à te dire de quoi cela parle tant c'est creux : Dans le Gour Noir dans le Massif Central, un village est asservi par un personnage abject, Joyce patron de la centrale électrique qui domine le barrage. On suit le destin d'une famille et de ses quatre enfants. Des crimes sont commis et ces événements vont amener les habitants de ce village à se rebeller.

Si tu as envie d'une histoire pleine d'emprunts aux westerns ou aux films policiers de série B, bourrée de clichés avec en prime des scènes de sexe dont une incestueuse, ce livre est fait pour toi. Il faudra juste dépasser l'écriture alambiquée de l'auteur qui s'est complètement lâché. Un exemple : « Une épaisse litière de feuilles recouvrait la terre, la rivière aussi charriait son lot. Un tel dénuement donnait à la forêt l'aspect d'une robe d'apparat faite d'un noble tissu usé, troué, lacéré par endroits, au travers duquel on voyait encore se promener la peur ». D'aucun trouve ce texte poétique, moi je trouve qu'il est verbeux.

Franck Bouysse a changé d'éditeur pour passer chez Albin Michel. On sent la recherche d'un public beaucoup plus large : des chapitres ultra-courts (jamais plus de 3 pages), des personnages simples voire simplistes, une petite histoire pas trop compliquée, des scènes de sexe (qui n'apportent absolument rien au récit)… J'espère que sa production future ne sera pas de ce tonneau, car cela pourrait sonner la fin de mon admiration pour cet auteur que j'ai tant aimé.

Lien : https://recettesetrecits.fr
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Quand je lis les critiques ici, je crois que je suis passée à côté de ce roman. J'ai dû être parfois ailleurs signe probable d'un certain ennui. Je crois que l'auteur n'a pas su maintenir mon intérêt. Il est vrai que le démarrage est très long et puis j'ai eu l'impression d'attendre "l'histoire" pendant tout le roman pour finalement comprendre tardivement que l'histoire était sous mes yeux. Ce sont là des photographies, des caricatures parfois, voire plutôt des fresques allégoriques.
Et, malheureusement cela ne m'a pas touché.
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Je n'ai pas cru un seul instant à cette histoire avouez que c'est un problème. Les multiples personnages sont tous aussi caricaturaux les uns que les autres. L'auteur nous les présentent mécaniquement tout le long de son récit pour faire progresser son histoire mais tout a l'air déjà écrit. Mais où a t'il trouvé ce personnage de Joyce par exemple. Celui-ci est plus qu'improbable, et où peut-on imaginer qu'une telle personne puisse avoir un tel pouvoir sur une région de France au point de rebaptiser les rues d'une ville de son propre nom?
Tout est comme ça dans ce livre bourré d'incohérence ça aurait pu passer dans un roman à la Jim Thomson en plein milieu du Texas pourri mais en plein massif central qui est si je ne m'abuse la région où se trouve le Gour noir définitivement non.
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Après "Né d'aucune femme" qui m'avait transporté, j'attendais peut-être trop de celui-ci. Si l'intrigue commence bien et promet des rebondissements accrocheurs, la fin est décevante, comme si l'auteur était fatigué et pressé d'en finir avec (pourquoi ?) des personnages secondaires, nous laissant imaginer ce qu'il adviendra des autres !
Et deux passages érotiques (dont on se demande l'utilité) viennent encore ternir un tableau que le narrateur s'est pourtant appliqué à enjoliver d'un style travaillé (même parfois un peu trop !) Bref, ça se lit, mais ce n'est pas l'enthousiasme !
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