Sur la 1ère moitié du livre, je suis conquise, vraiment.
Un pauvre hère, sa femme et leurs 4 filles subsistent tant bien que mal dans une ferme campagnarde, quelque part en France, en des temps où l'on s'éclairait encore à la bougie.
Un matin pas fait comme un autre, il vend son aînée à un bourgeois, pensant lui assurer un avenir meilleur et remettre provisoirement sa famille à flots.
La gamine de 14 ans débarque dans un manoir, occupé par le maître de céans (l'acheteur), la reine mère et une épouse fragile qui garde la chambre et qu'elle ne voit ni n'entend jamais.
L'ambiance n'est pas à la rigolade...
Et puis d'un coup : Barbe-Bleue.
On bascule en pleine boucherie (viols, meurtres, maltraitances raffinées... avec un luxe de détails d'une cruauté inouïe)
Franchement, quand j'ouvre un
Stephen King, je sais à quoi m'attendre mais là, je suis cueillie.
Limite à lâcher l'affaire, mais je persiste.
Outre une narration pesante et souvent redondante, on termine sur un happy end suggéré, non explicité et totalement improbable.
Heureusement, le bouquin n'était pas très épais.
Pourquoi a t-il reçu tous ces prix ? Pour moi le mystère demeure...