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4,11

sur 5538 notes
En littérature le glauque, l'insoutenable, le nauséabond est plus facile à décrire que la beauté. Ce livre en est le témoignage. de page en page l'écrivain s'en aperçoit. de multiples couches successives nous enferment dans un sentiment de vengeance, nous lui voulons justice, nous lui voulons un avenir meilleur. Notre héroïne doit triompher, mais comment ! Franck Bouysse parvient à donner une happy end.
Je reste très surprise par cet accueil du public français, que de superlatifs. Y a-t-il un enseignement à en tirer ? Je note, j'acquiesce, je rie et au final je me demande si il n'y a pas une forme de décadence à tous les niveaux, mais surtout d'un point de vue intellectuel.


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L'histoire de Rose est tragique et si bien écrite.

J'ai commencé ce livre suite aux Quais du Polar où j'ai eu la chance de rencontrer Franck Bouysse. Il m'a dédicacé ce livre de la façon suivante : “Je compte sur vous pour ne pas lâcher la main de Rose avant la fin”. J'ai été si touchée que j'ai commencé ce livre immédiatement après, comme si je me sentais investie de la responsabilité d'accompagner Rose.

Son histoire est déchirante, cruelle, mais néanmoins lumineuse. L'écriture de Franck Bouysse prend aux tripes et je ne ressors pas de ce voyage indemne. Un vrai bijou de littérature.
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Arrivé à la fin de ce roman, je reste partagé: certes l'auteur à une écriture très (trop?) travaillée, il donne du poids, de la consistance à ses personnages mais le résumé de l'intrigue évoque, pour moi, le pièces du théâtre de Grand -Guignol du XIX° siècle, ou les feuilletons , comme ceux d'Eugène Sue: mêmes personnages excessifs ,mêmes destinées déchirantes, sombres mystères, rebondissements, révélations de véritables identités etc., et à la fin, le bon droit qui triomphe. Bouysse s'est pris au jeu : volontairement, ou entraîné par les péripéties de son récit, il s'est livré à un pastiche de feuilleton. La fin est révélatrice. Edmond et son fils (ce fils qu'on croyait à tort être celui du Maître de forges) creusent un tunnel qui aboutit dans l'Asile où est enfermée Rose (là aussi Bouysse nous a piégés, puisque la Rose morte au début du roman était celle surnommée "la compteuse" et non l'héroïne du livre). Rose est délivrée et la vraie famille, celle du coeur, se trouve enfin réunie.
Après le noir et les flammes de l'enfer, nous voici dans le rose bonbon.
Tu as dû bien rigoler, cher Franck!
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Je ne sors pas de cette lecture indemne.

Tout d'abord, c'est superbement bien écrit. C'est à la fois dur, et très poétique. les tournures de phrases sont souvent sublimes, et pourtant l'histoire est extrêmement difficile. Je pense que cette lecture n'est pas faite pour tout le monde, parce-qu'il y a des scènes horribles, qui m'ont serrées la gorge. mais c'est si bien écrit, que l'on se fond dans la douleur de Rose, j'ai eu le sentiment de la soutenir dans son épreuve..

Bref, je ne veux pas trop en dire. si vous êtes une âme très sensible, je ne vous conseille pas cette lecture, mais si vous êtes ouverts, alors foncez..
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J'ai choisi ce livre pour sa couverture, en lien direct avec mon métier (je suis consultante en lactation IBCLC). J'étais avec une collègue et nous revenions de notre examen de certification. Nous étions à Paris et traînions dans la Fnac quand je suis tombée dessus. Et sans réfléchir, il est rentré avec moi.
Avec lui, j'ai plongé dans l'horreur, le désespoir, le terrible de l'Etre Humain et la lumière. Si j'avais su, je serais rentrée sans lui. Et heureusement je ne savais pas. Sinon j'aurais loupé l'une des découvertes impromptues les plus décalées de mes lectures. Je ne le relirai pas, mais il a valu le détour.
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Sur la 1ère moitié du livre, je suis conquise, vraiment.
Un pauvre hère, sa femme et leurs 4 filles subsistent tant bien que mal dans une ferme campagnarde, quelque part en France, en des temps où l'on s'éclairait encore à la bougie.

Un matin pas fait comme un autre, il vend son aînée à un bourgeois, pensant lui assurer un avenir meilleur et remettre provisoirement sa famille à flots.

La gamine de 14 ans débarque dans un manoir, occupé par le maître de céans (l'acheteur), la reine mère et une épouse fragile qui garde la chambre et qu'elle ne voit ni n'entend jamais.
L'ambiance n'est pas à la rigolade...

Et puis d'un coup : Barbe-Bleue.
On bascule en pleine boucherie (viols, meurtres, maltraitances raffinées... avec un luxe de détails d'une cruauté inouïe)

Franchement, quand j'ouvre un Stephen King, je sais à quoi m'attendre mais là, je suis cueillie.
Limite à lâcher l'affaire, mais je persiste.
Outre une narration pesante et souvent redondante, on termine sur un happy end suggéré, non explicité et totalement improbable.

Heureusement, le bouquin n'était pas très épais.
Pourquoi a t-il reçu tous ces prix ? Pour moi le mystère demeure...
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Il n'est pas impossible que je sois très sévère dans ce jugement car j'en attendais beaucoup.
Devant les critiques assez dithyrambiques, le choix de lecture de cette oeuvre s'est fait naturellement.
Pourtant je n'ai aimé ni le style d'écriture, ni la thématique, ni les personnages caricaturaux au possible.

Les 100 premières pages ont été d'un ennui mortel. Des phrases à n'en plus finir, des figures de styles creuses et inutiles. Je ne comprenais même pas l'engouement pour ce roman ni ce que je lisais. Je n'avais lu que la 4e de couverture et je ne savais même pas à quoi m'attendre, quel type de lecture j'avais entre les mains ... Bref, c'était flou.
Peut-être, qu'à la manière des achats immobiliers, les premières minutes sont décisives sur l'avis final et le ressenti. Car malgré l'action qui finir ENFIN par arriver, mon ressenti n'a évolué qu'en pire.

Le thème est relativement difficile. On parle ici de cruauté et de violence assez effroyable. Mais pour le coup assez justement dosé et pas trop détaillé. Il faut aussi mentionner que je n'ai pas vraiment réussi a m'attacher au personnage tant ils sont caricaturaux. Ils sont des coquilles vides de ce que leur statut/rang/familial leur impose de faire/dire.

Conclusion, je suis peut-être à contre courant mais pour moi ce roman est à oublier.
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Prix : Lectrices Elle
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Il y a peu de temps, j'ai découvert Franck Bouysse avec son court roman : « Grossir le ciel ». Un grosse claque qui m'a encouragé à me plonger dans une autre de ses oeuvres tout aussi plébiscitée et primée : « Né d'aucune femme ».

Dans ce chef d'oeuvre, l'auteur nous plonge de plein pieds dans la noirceur humaine la plus absolue. Une histoire violente et sombre qui en rebutera plus d'un. Mais pour ceux qui, comme moi, aiment être secoué durant une lecture, on en aura assurément pour notre argent. Car on ne ressort pas indemne de « Né d'aucune femme ». Il se dégage de ce dernier une intensité peu commune pas uniquement liée à l'intrigue même mais aussi à l'écriture incroyable de son auteur. Franck Bouysse fait une nouvelle fois preuve d'une plume intelligente et subtile, pleine de profondeur. Cela se ressent même dans la structure du récit avec des flashbacks bien pensés.

Un roman magistral. Un pur chef d'oeuvre. Si la noirceur ne vous fait pas peur, foncez !
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Mon septième Frank Bouysse, après avoir longtemps hésité à le rentrer.
Un peu déçu de ce conte horrifique qui n'est manifestement pas destiné aux enfants. Pourtant il y des paysans pauvres dans une chaumière, une jeune fille innocente, un ogre vraiment méchant, une marâtre vicelarde et des bâtiments qui transpirent l'angoisse comme le domaines des forges et l'asile. Et aussi quelques bonnes personnes, telles que le curé qui écoutera sa conscience ou le palefrenier hésitant.
Je peux comprendre les nombreux commentaires élogieux mais avec moi la sauce n'a pas pris. le style, le genre sont trop éloignés de mes livres préférés de cet auteur. Même la "surprise" à la Michel Bussi et la fin plutôt optimiste ne m'ont guère convaincu.
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