AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de marina53


C'est tout barbu, les cheveux longs et en bataille, torse nu que Lucky Luke, fièrement dressé sur son cheval, arrive à Seville Gulch. Un petit tour chez le barbier et le voilà tout frais et pimpant pour se rendre chez le procureur qui l'a fait venir. En effet, ce dernier a besoin de ses services car les Dalton, bien qu'ils soient enfermés en prison pour une longue durée, y foutent le bazar. Notamment Jack qui a décidé de faire une grève de la faim et qui reste enfermé dans son mutisme, ne demandant qu'à parler au cow-boy. Lucky Luke fait alors part au procureur du mutisme de Jolly Jumper, qui ne semble plus vouloir lui parler. Non sans un conseil avisé lui suggérant de changer et de garde-robe et de comportement vis à vis de son canasson, Lucky Luke, tout ragaillardi, prend la direction de la prison. En chemin, il s'achète une chemise rouge et un foulard jaune et tente de divertir Jolly Jumper. Mais celui-ci reste impassible. Agacé, le cow-boy lui tire dessus sans le toucher. Arrivé au pénitencier, le cheval lui fait évidemment la gueule et personne ne le reconnaît, avec cette chemise rouge...


Pour fêter les 70 ans du célèbre cow-boy, qui ne semble pas avoir d'emprise sur le temps, les éditions Dupuis ont invité différents auteurs à faire leur Lucky Luke. Après Matthieu Bonhomme, c'est au tour de Guillaume Bouzard de prendre sa plume et ses pinceaux et nous raconter une nouvelle aventure du cow-boy solitaire et de son fidèle canasson. Ce dernier, mutique, faisant la gueule et daignant ignorer son maître, donnera du fil à retordre à Lucky Luke qui aura déjà maille à partir avec les Dalton. Visiblement, ces derniers ont encore trouver un moyen de s'évader de prison. L'auteur nous offre un album totalement différent : drôle, caustique et tirant sur la parodie. Les dialogues pimentent cette aventure rocambolesque et inédite pour Lucky Luke, affublé d'un Jolly Jumper méconnaissable, d'un Phil Defer amoureux ou d'un Averell qui ne pense qu'à manger. Un album original au parti pris qui l'est tout autant. Graphiquement, le trait un brin grossier et les décors minimalistes collent parfaitement à ce scénario décalé.
Commenter  J’apprécie          551



Ont apprécié cette critique (50)voir plus




{* *}