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Citations sur La comédie (in)humaine (5)

La plupart des dirigeants perçoivent le caractère singulier de la période que nous traversons, qui exige des capacités d’adaptation extraordinaires. La convergence du numérique, de la robotique et de l’intelligence artificielle (IA) génère une destruction créatrice schumpétérienne potentiellement porteuse de progrès à condition que les institutions, publiques comme privées, soient flexibles, tournées vers l’avenir et capables de donner du sens à l’action. Les dirigeants d’entreprise sont toujours les premiers à reprocher aux États la fossilisation de l’économie due à des réglementations trop strictes, appliquées de façon bureaucratique, et à une fiscalité trop lourde. Ces critiques sont, la plupart du temps, parfaitement fondées. Le souci, c’est que les entreprises font elles-mêmes parfois partie du problème. En effet, un certain nombre de celles avec lesquelles nous travaillons sont bureaucratiques, rigides, organisées en silos. Leur management est perméable aux théories à la mode mais fait l’impasse sur des notions comme l’autonomie, le courage et le sens. Elles invoquent le bonheur mais oublient la convivialité qui naît de la volonté de participer à un projet qui fait sens. Bien souvent, ni les dirigeants ni les managers ne sont capables d’expliquer le projet de l’entreprise. C’est à croire qu’il n’en existe pas d’autres qu’augmenter les profits et satisfaire les actionnaires. Au mieux évoque-t-on parfois la nécessité de «  mieux répondre aux attentes du client  ». Le sens reste opaque, l’innovation «  définalisée  ». C’est un peu moins vrai dans les start-up, dont la raison d’être est souvent de changer le monde. Les start-up sont encore trop jeunes pour avoir fabriqué une bureaucratie sclérosante. Mais rigidités, organisation et management absurde constituent la réalité de la majorité des «  entreprises installées  » qui vantent la transformation et l’innovation, qui enragent de ramer dans des sociétés à l’arrêt, mais qui participent largement de cet engourdissement.
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Travailler beaucoup, oui ! Travailler durement, oui ! Dans la joie, souvent, sous la contrainte, parfois. Mais être capable de percevoir ce pour quoi nous travaillons, en mesurer les résultats. Être certain que cela améliore le monde. Le progrès est une possibilité, ni plus ni moins. C'est un choix, le choix du sens donné au travail humain.

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Il meurt lentement, celui qui devient l'esclave de l'habitude, celui qui ne prend pas de risques, pour réaliser ses rêves.

Pablo Neruda
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L'incertitude radicale est l'environnement normal de ceux qui entreprennent.
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Le travail est une nécessité, un outil, le meilleur moyen pour nous, humains, de construire notre monde, de bâtir notre liberté, de nous humaniser toujours plus. c'est un outil magnifique, mais l'outil ne donne pas le sens.

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