Dans leur nouvel ouvrage, José Bové et Gilles Luneau sonnent l’alarme, et il est impossible, (...) de ne pas être ébranlé et secoué par l’état des lieux de l’industrie agroalimentaire.
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Un bon demi-siècle plus tard, les résultats sont là : plus de la moitié du marché mondial des semences est contrôlée par trois multinationales : les Américains Monsanto (26 %) et DuPont (18 %), le Suisse Syngenta (9 %). Et si l'on élargit le regard, 75 % de ce marché sont aux mains de dix compagnies dont le Français Limagrain en quatrième position avec 4,8 %.
Voilà donc une plante génétiquement instable qui demande plus d'intrants, qui coûte plus cher qu'une semence classique, qui appauvrit la biodiversité mais qui fait de son paysan un héros du progrès et du marché. L'hybride est juste une plante qui sert à empêcher le paysan d'exercer, de perfectionner et transmettre son savoir. C'est une machine à faire fonctionner le commerce.