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EAN : 9782371020863
439 pages
Lumen (03/11/2016)
3.25/5   18 notes
Résumé :
Greta Stuart a toujours su qu'elle mourrait jeune. Princesse héritière de la Confédération panpolaire, elle était surtout otage, destinée avant son couronnement à devenir la première victime d'une guerre inévitable. Mais elle a trouvé une troisième voie... Désormais, à seize ans à peine, elle n'a plus rien d'humain : les autorités ont fait d'elle une intelligence artificielle. Des capteurs tous neufs scintillent au bout de ses doigts, des neurorécepteurs artificiels... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Quelques mois après ma lecture du tome 1, je me suis lancée dans le tome 2. Il est rare que je lise les tomes d'une saga de manière aussi rapprochée, mais j'avais vraiment envie de voir ce que ce second tome allait nous réserver.

Moi qui à la fin du premier tome espérais qu'on allait un peu plus voir Talis, j'ai été servie, car dans ce second volet, l'histoire tourne vraiment autour de lui.

Comme dit dans le résumé, Greta n'est plus une otage, elle est devenue une intelligence artificielle, d'autant plus précieuse aux yeux de Talis que ces dernières sont de plus en plus rare.

Greta se raccroche à son humanité autant qu'elle le peut, mais certaines de ses déclarations nous montrent que celle-ci lui échappe. Par exemple, quand on lui demande si elle a oublié une situation chargée d'émotions, elle répond : "je n'ai perdu aucune donnée".

On ne retrouve quasiment aucun des personnages du premier tome, même si Greta pense régulièrement à son amie Xie, excepté Élian, qui va faire en retour assez marquant.

Je n'ai pas trouvé que le personnage d'Elian avait évolué. Il est toujours immature, toujours déconnecté des réalités du monde, toujours du genre à se jeter tête baissée sans avoir réfléchi une seconde aux conséquences de ses actes.

En revanche on a une belle évolution de la part de Talis, du moins de cette version-ci de Talis.

En effet, les expériences et les changements apportés à ce téléchargement de l'intelligence artificielle n'impacte absolument pas l'ensemble de ses versions, du moins tant qu'elle ne s'est pas retéléchargée dans, disons, l'ordinateur mère.

Cela provoque une situation assez compliquée quand deux versions distinctes de Talis vont se retrouver face à face.

Greta est toujours en danger. En effet, elle ne dispose pas de copie de sauvegarde, et se trouve dans un corps humain peu adapté à sa nouvelle condition.

Il y a donc un risque qu'elle meure avant d'atteindre la base de Talis, là où elle pourra être téléchargée de manière pérenne.

On peut se demander pourquoi Talis a ressenti le besoin de faire de Greta une intelligence artificielle dans le preceptorat, avec les dangers que cela comporte, plutôt que de l'amener à la base, pour la transformer là-bas en toute sécurité. Il semblerait qu'il ne fasse pas confiance aux autres intelligences artificielles, y compris aux autres versions de lui-même.

Si dans le premier tome, on s'attachait à la vie d'otages dans les préceptorats, dans ce second volet on découvre l'envers du décor des cygnes, les bras armés des intelligences artificielles.

On se rend compte que derrière la terreur qu'ils inspirent aux enfants des préceptorat (à juste titre, puisqu'ils sont chargés des exécutions), ils ont également un travail de protection et d'aide de la population, mais aussi, et c'est là à mon sens le plus difficile pour eux, ils sont adaptés pour pouvoir héberger une intelligence artificielle, ce qui n'est pas sans conséquence.

Le destin des cygnes est ainsi abordé tout au long de ce roman.

Greta va vite se rendre compte que le monde en dehors du préceptorat est bien plus dangereux que ce qu'elle pouvait imaginer, d'autant plus que la révolte populaire gronde.

J'ai beaucoup aimé ce second roman, d'autant plus que contrairement à d'autres dystopies le changement s'amorce de manière subtile. L'héroïne n'arrive pas comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, en décidant de se rebeller ouvertement contre l'ordre établi, en ralliant, on ne sait pas trop comment, autour d'elle tout un groupe de gens plus ou moins exceptionnels, qui va marcher sur le tyran pour le défaire.

Non, pas du tout, ici tout est beaucoup plus réaliste. Greta a bien l'intention de faire changer les choses, mais elle n'imagine pas une seconde de le faire par la force en s'emparant du pouvoir, elle veut profiter de son nouveau statut pour amener Talis à accepter des modifications dans sa manière de gérer les choses.

Il est sûr que c'est à manière de faire prendra plus de temps, mais elle aura bien plus de chance de réussir sur le long terme.

J'ai vraiment aimé découvrir cette dystopie originale, traité avec beaucoup d'intelligence, dans laquelle il faut savoir lire entre les lignes lors des dialogues pour ne pas laisser échapper les sous-entendus.

Je trouve que deux tome est la longueur parfaite, il n'aurait pas fallu étaler cette histoire plus que nécessaire.

Et si ce n'est pas un coup de coeur, cette petite duologie a été une excellente lecture.
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Courant Décembre, j'ai fait une lecture commune avec La Petite Étagère sur Prisoners of Peace, la suite et fin de la duologie The Scorpion Rules, écrite par Erin Bow. Si le premier tome m'avait laissée mitigée avec, malgré tout, l'envie fulgurante de connaître le fin mot de l'histoire, sachez que la conclusion de la saga me laisse tout autant perdue. Préparez-vous à une chronique paradoxale parce que j'ai aimé mais en même temps, non. Merci à Lumen pour leur confiance !

SPOILERS DU TOME 1 OBLIGENT !

Pour résumer l'histoire : Greta est une IA ; elle n'est plus humaine. le récit continue un peu après sa transformation, alors qu'elle prend la route avec Talis dans le corps de Rachel, une Cygne. Une rébellion prend naissance et menace ce dernier. Des gens veulent libérer Greta de l'emprise du maître du monde mais ce ne sera pas de tout repos... Y parviendront-ils ? Qu'est-ce qui se cache derrière tout cela ?

Tout d'abord, je tiens à souligner le fait que j'aime beaucoup la plume d'Erin Bow. Elle écrit de manière simple et complexe à la fois. Il est difficile de la suivre mais son vocabulaire et son univers sont très riches. La fluidité du récit nous emporte et, sans nous en rendre compte, nous venons d'avaler d'une traite une centaine de pages. Celles-ci se tournent, les mots nous hypnotisent... Néanmoins, ce que je peux reprocher à l'auteure, c'est de ne donner aucune explication autour de mots compliqués. Certes, c'est très recherché mais ça reste du Young-Adult, et selon moi, la compréhension n'est pas accessible à tous. de petites notes de bas de page seraient les bienvenues !

Le scénario... Alors, que dire ? Tellement de choses !
​Premièrement, il est vraiment toujours aussi bien construit, voire mieux que le premier opus. En effet, l'histoire prend une gravité différente du début ; nous n'avons pas l'impression d'être confrontés au même univers qu'avant. Beaucoup de changements sont opérés, de nouveaux rebondissements viennent nous percuter... Enfin, disons que The Scorpion Rules et Prisoners of Peace ne sont absolument pas pareils. Personnellement, j'avais parfois l'impression de lire deux histoires non liées avant qu'un détail me rappelle qu'en fait, je lisais une suite.
Deuxièmement, bien que l'intrigue soit cohérente, je reste d'avis qu'elle manque un peu de profondeur. C'est trop dommage parce que c'est un récit qui ne manque pas de potentiel à exploiter. Pourtant, on dirait que l'auteure a préféré braquer ses projecteurs sur un seul et unique point et que tout le reste est mis en second plan, ce qui ne donne de l'importance qu'à l'essentiel, puis basta. Si la narration avait été externe, peut-être que ça aurait aidé.
Troisièmement, l'amour naissant entre Greta et deux autres personnages du premier tome n'a pas été développé comme je m'y attendais (ceci n'est pas un spoiler). Personnellement, je trouve ça très original parce que d'habitude, on adore tourner une histoire autour d'une idylle amoureuse alors qu'ici, ce n'est pas le principal élément. Merci Erin ! Je ne suis pas anti-romance, j'adore ça. Mais ici, ça fait du bien de rester dans de la pure science-fiction/dystopie.

Les thèmes abordés comme l'importance d'être humain, de ressentir des émotions, de privilégier l'amitié et la justice font passer un message authentique. Greta se bat pour rester « humaine » tout en étant une IA, les enfants deviennent otages pour sauver des millions de personnes aux dépens de leurs sentiments familiaux... Enfin, je trouve que ça fait passer une certaine morale belle et vraie.

Les personnages ; la partie incontournable. Commençons par le commencement : Greta. C'est une princesse, prête à tout pour sauver les autres jusqu'à se sacrifier elle-même. À la fin du premier tome, elle en est venue à accepter de devenir une IA afin de maintenir ses amis en vie. C'est la définition même du courage, bien que cette adolescente – oui, car ils restent des ados – peut parfois fortement agacer. Étant jeune, elle a parfois une façon de penser un peu immature ou bien, même si elle est de nature altruiste, elle revient beaucoup sur elle, sur son statut de princesse, environ toutes les deux pages. Au final, on connaît le refrain par coeur. Oui Greta, on sait qu'être une princesse demande de l'honneur, de la tenue, du courage... ON A COMPRIS. Ce petit défaut mis de côté, elle reste néanmoins une narratrice attachante et touchante. Enfin... beaucoup moins intéressante que Eliàn et Talis qui, selon moi, sont les meilleurs personnages de la saga entière ! le premier, toujours prêt à tout pour se rebeller et défier les règles ; le deuxième, maître du monde, capable de tout détruire en quelques secondes. Leur duo sarcastique est explosif ! Je ne peux m'empêcher de me tordre de rire en lisant les passages où ils apparaissent à deux. Dans ce nouvel opus, on nous fait voir l'envers du décor ; c'est-à-dire qu'on a une meilleure approche des Cygnes, de leur quotidien, qui ils sont, etc... du coup, ici, nous avons surtout affaire à François-Xavier et Sri, deux Cygnes auxquels Greta va s'attacher. J'ai un peu de mal à les cerner, je l'avoue, mais les découvrir était très intéressant. Après, avec toutes ces histoires autour de Talis, des IA, etc, j'avoue m'être un peu perdue. Certes, le scénario est cohérent mais il part dans tous les sens ; pour suivre, il faut s'accrocher.

La fin clôture comme il faut la saga, même si l'on ressort de cette lecture avec un goût de « pas assez ». Il manque énormément d'informations pour être totalement plongé dedans. On nous fait ressortir d'un univers riche et exploitable que l'on a pas développé en profondeur mais qui plaît, qui est vraiment agréable à découvrir. le dernier chapitre met un point final sur ce récit qui, je trouve, pourrait profiter de nombreux spin-off, notamment du point de vue de certains personnages vus dans le tome 1 qu'on ne revoit plus par la suite ou bien celui des parents souverains obligés de laisser leurs enfants... Bref, selon moi, c'est une très bonne fin mais elle est incomplète.

Grosso modo, si vous aimez beaucoup les petites sagas et la science-fiction/dystopie, n'hésitez pas à tester la duologie The Scorpion Rules. Si le premier tome vous a déçu, essayez quand même la suite qui nous fait ressentir plus d'émotions et fait passer plus de messages approfondis. Une lecture qui me laisse mitigée mais que je ne regretterai jamais d'avoir lue !

Lien : http://papillonvoyageurblogl..
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Je me souviens encore de la découverte qu'avait été pour moi cette nouvelle dystopie à l'univers riche et complexe. C'est donc sans attendre que nous avons décidé de réaliser, Laura et moi, une nouvelle lecture commune à la sortie de cette suite tant attendue. Vous pourrez retrouver sa chronique très prochainement.

Ce second épisode est dans la continuité de son prédécesseur et bien que je l'ai vraiment apprécié, je ressors vraiment perplexe de cette lecture. En effet, même si j'ai adoré retrouver l'ambiance si particulière de cette saga, je ressens un certain goût d'inachevé. Tout en répondant à mes nombreuses questions, l'auteure nous livre un tome bien trop transitif pour être qualifié de conclusion. C'est pourquoi je pense qu'un troisième tome aurait été nécessaire afin d'étoffer les nombreux aspects évoqués lors de cette aventure.
Il est en effet indéniable qu'Erin Bow avait largement de quoi travailler avec son univers à la richesse toujours aussi remarquable et incroyable. Me replonger dans cet univers de science-fiction chaotique, gouverné par une intelligence artificielle surprenante, surnommée Talis, s'est révélé totalement déboussolant. Je me suis énormément attaché à ce personnage hors-norme et inédit, s'humanisant au fil des pages. Secondé par notre héroïne, Greta, fraîchement transformée en une sorte de robot, ils n'hésiteront pas à affronter bon nombre de dangers pour la survie de l'humanité. La complexité de leur relation ne cesse d'évoluer et n'a donc cessé de m'éblouir. Ce duo improbable est parvenu à me toucher autant qu'il m'a fait sourire. de plus, grâce à Elian, Erin Bow inondera le lecteur d'un flot continu d'émotions alliant angoisse, suspense et rire, créant ainsi un savoureux cocktail détonnant.

C'est pourquoi sa plume m'a totalement hypnotisé au point que j'ai dévoré ce roman en une seule journée. Alors que j'avais trouvé le rythme du premier tome assez calme, c'est tout l'inverse qui nous est offert ici. Dès les premières pages, j'ai été immergé dans un roman dont le rythme n'a cessé d'augmenter et de me surprendre. de péripéties en péripéties, en passant par de nombreux retournements de situation, j'ai été baladé au gré de la plume de l'auteure et ce jusqu'à la dernière page. Ce rythme rapide se révèle finalement à double tranchant car même si j'ai été totalement scotché par la finalité de ce roman, j'admets qu'après quelques jours de réflexion, le soufflé retombe, malheureusement. Objectivement, cet ouvrage tient son rôle avec simplicité mais je pense avoir eu trop d'attentes pour l'apprécier pleinement. Cependant, il est indéniable qu'Erin Bow offre un travail de qualité et le message de paix et de tolérance qu'elle apporte m'a captivé et fait parfois réfléchir. Il a souvent été question de foi et de confiance en l'humanité et au vu de notre actualité, cela laisse à réfléchir.
Outre son rythme addictif, la mythologie de cette saga se dévoile plus redoutable que jamais et malgré l'aspect futuriste poussé à son maximum, le rendu paraît totalement réel et crédible. de plus, j'ai vraiment été bluffé par le travail de l'auteure sur ses ‘Intelligences Artificielles', bien plus secrètes et complexes que je ne le pensais. Personnellement, j'ai trouvé qu'elles se démarquaient totalement et qu'elles prenaient le pas sur tout le reste. Inconsciemment, Erin Bow en a fait les véritables héroïnes de cette conclusion et j'ai totalement été conquis par cette direction prise.

En conclusion, ce dernier tome impose une conclusion simple et réfléchie à l'oeuvre de l'auteure. J'ai agréablement été surpris par cette lecture bourrée d'action et de réflexions poussant souvent à la réflexion sur l'avenir de notre monde, rythmée par une plume incroyable, riche et complexe.
Lien : http://plumebleuee.com/2016/..
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C'est avec un grand plaisir que j'avais lu The Scorpion Rules d'Erin Bow en lecture commune avec Steven en avril dernier et nous ne pouvions que réitérer l'aventure avec sa suite et fin, Prisoners of Peace, toujours publié aux éditions Lumen.

"Je t'ai fait torturer. Je veux dire, pas en personne, mais s'ils m'avaient posé la question, j'aurais sûrement donné mon accord. J'ai écrasé Grand-mère Wilma dans ce pressoir à pommes jusqu'à ce qu'elle éclate comme un furoncle. Et j'ai transformé ta petite amie ici présente en une véritable petite psychopathe... Sans vouloir te vexer, Greta."

Dans le premier tome, nous découvrirons le préceptorat où Greta et les autres héritiers du pouvoir y étaient retenus. Nous la suivons de nouveau dans Prisoners of Peace, cette fois accompagnée de Talis, sous la forme de Rachel, un Cygne et de François-Xavier et Sri, eux aussi Cygnes. Greta, qui nous conte l'histoire, va nous montrer les différentes phases que subit une nouvelle I.A., se battant contre les émotions humaines et l'insensibilité des machines. Une fois encore, le lecteur s'attache bien plus à Michael (Talis), l'I.A. de tous les pouvoirs qui va présenter de nombreuses nuances, à la fois humaine et sans pitié, créant une relation toute particulière avec sa nouvelle égale Greta. le jeune fille apparaît davantage comme un prétexte pour la réalisation de l'histoire que comme une héroïne à laquelle ont s'attacherait vraiment. D'ailleurs, cette dernière entretient des relations sentimentales assez particulières qui n'aident pas forcément à l'apprécier.

Car toute la force d'Erin Bow réside dans l'idée qu'elle souhaite nous transmettre dans Prisoners of Peace : la gestion du monde par les I.A., d'anciens humains transformés en machine immortelle, aidés par leurs Cygnes, ces jeunes soldats volontaires équipés d'un datastore leur permettant de devenir, à volonté, l'hôte d'une I.A. et sans aucune condition particulière. Ces deux entités sont développées dans leur moindre recoins, du début de leur création jusqu'à leur fin. de son écriture riche et argumentée, l'auteure arrive vraiment à nous faire réfléchir sur une telle situation plausible dans l'avenir. Et elle joue sur le sujet des différences entre humains, Cygnes et I.A. jusqu'à la révélation finale à laquelle je ne m'attendais vraiment pas.

"Je suis une I.A. dont les réactions émotionnelles et les instincts éthiques se basent sans doute sur un aveuglement élaboré. Je suis un monstre. Et d'ailleurs, soit dit en passant, j'ai tenté de sauver le monde."

Dès le premier tome, l'univers apparaissait très complet, inspiré à la fois du passé et du présent, tout en gardant en crédibilité. Malheureusement, même si Prisoners of Peace m'a captivée du début à la fin, je ne voyais vraiment pas où voulait en venir Erin Bow. Au final, j'ai eu cette impression, après avoir terminé ma lecture, d'avoir capturé une partie seulement de l'histoire, avec le moment de l'élément déclencheur au changement. Sauf que l'auteure nous laisse avec une fin très ouverte et extrêmement utopique. du coup, ce deuxième tome ne tient pas son rôle de terminer la saga. Après réflexion, on se rend bien compte que les différences entre The Scorpion Rules qui sert de prologue à l'histoire et Prisoners of Peace qui doit la clôturer ne fonctionne pas. Les deux tomes m'ont vraiment plus individuellement, mais le premier aurait mérité, pour cette histoire, d'être raccourci et ajouté au début du second tome, qui lui aurait du n'être que le milieu. Je suis restée sur ma faim et j'ai eu l'impression qu'Erin Bow n'avait fondé son histoire que sur son idée d'opposition Humains/Cygnes/I.A. et qu'elle avait brodé autour des personnages et un univers.

"Et puis, comme si un disjoncteur venait de se déclencher, je cessai de me rappeler. Les images de Bihn s'écroulèrent comme un château de cartes. Des dizaines de cartes. Les pages d'un livre..."

Prisoners of Peace est un condensé d'informations et de rebondissements qui apporte un réel contraste avec le premier tome. Erin Bow traite avec beaucoup de réflexion son sujet et a réussi à me convaincre avec ce futur plausible, mais la saga, prise dans son ensemble avec sa conclusion, ne m'a pas satisfaite et il y aurait eu beaucoup plus à faire grâce à l'univers créé.
Lien : http://laura-passage.com/pri..
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Vous souvenez-vous de l'intrigue quasi-idyllique de The Scorpion Rules ? Les conflits liés aux changements climatiques qui ont ravagés la planète, entrainant ainsi guerres, famines, inondations. Forçant même une intelligence artificielle à prendre le pouvoir, de contrôler le monde entier en tenant en otage les enfants des grands dirigeants de cette planète.


Pour moi, The Scorpion Rules avait été une lecture en demi-teinte. Si l'univers m'avait séduite, j'étais restée de marbre face à ces enfants-otages. Ce roman avait un fort potentiel mais mal exploité. J'étais quand même assez intriguée pour vouloir découvrir la suite des aventures de Greta, notre ancienne princesse héritière de la Confédération panpolaire.


Je vais vous rassurer tout de suite, j'ai largement préféré ce second tome, Prisoners of Peace ! Pour mon plus grand plaisir, Erin Bow met de côté la romance pour se concentrer pleinement sur son univers, mettant en avant les mystères que représentent les intelligences artificielles et leurs cygnes qui font régner l'ordre, exécutant les ordres de Thalis.


A travers le combat de Greta, l'auteur nous livre une lutte finement bien menée entre les émotions humaines et l'insensibilité des intelligences artificielles. Même si je n'ai toujours pas su m'attacher à Greta, la relation Thalis/Michael volant une nouvelle fois la vedette, j'ai vraiment passé un excellent moment en leur compagnie.


Erin Bow a su me captiver du début à la fin de son histoire. Les pages, les chapitres ont défilés tous seuls tant j'ai été prise par l'intrigue, l'importance de comprendre les différences entre humains, intelligences artificielles et les cygnes. le seul point négatif que je peux trouver à l'intrigue, ce n'est clairement pas son manque d'action, bien au contraire, mais le manque d'informations concernant certains événements et de ces conséquences par rapport au premier tome. L'auteur survole et met vraiment au second plan le monde tel qu'on la connu. L'histoire aurait été plus fournie et encore plus complexe si l'auteur avait parfaitement bien exploité ce monde au bord de l'implosion, à deux doigts de la révolte. J'aurai aimé découvrir cet aspect de l'histoire.


Je dois avouer que si Prisoners of Peace clôture cette saga, je reste pleinement sur ma faim. Même si j'ai bien aimé la fin de l'histoire, elle reste selon moi trop ouverte, trop abrupte pour être pleinement appréciée, laissant un goût d'inachevé. L'univers que propose Erin Bow connait pour notre plus grand bonheur, trop de changements, trop de révélations pour se finir ainsi.


Prisoners of Peace se révèle faire un grand pas dans la science-fiction pure, offrant un condensé d'actions et de révélations. Une suite originale faisant main basse sur l'empathie vraiment sympathique à découvrir ! Une bonne dystopie mais encore mal exploitée !
Lien : http://hidesbouquine.blogspo..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Je t'ai fait torturer. Je veux dire, pas en personne, mais s'ils m'avaient posé la question, j'aurais sûrement donné mon accord. J'ai écrasé Grand-mère Wilma dans ce pressoir à pommes jusqu'à ce qu'elle éclate comme un furoncle. Et j'ai transformé ta petite amie ici présente en une véritable petite psychopathe... Sans vouloir te vexer, Greta.
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Je suis une I.A. dont les réactions émotionnelles et les instincts éthiques se basent sans doute sur un aveuglement élaboré. Je suis un monstre. Et d'ailleurs, soit dit en passant, j'ai tenté de sauver le monde.
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Et puis, comme si un disjoncteur venait de se déclencher, je cessai de me rappeler.
Les images de Bihn s'écroulèrent comme un château de cartes.
Des dizaines de cartes. Les pages d'un livre...
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