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3,61

sur 195 notes
Nous avons ici la première novélisation d'une célèbre série de jeux vidéos comptant 24 titres toutes plateformes confondues s'étalant de 2007 à nos jours pour une période historique couvrant du IVe siècle avant J.C au XXe siècle. Cela force le respect.

Le pitch de la série de jeux : La confrérie des Assassins est en perpétuel conflit avec l'ordre Templiers à travers les siècles (ou d'autres adversaires avant la création de cet ordre). A travers une machine qui lit la mémoire génétique (d'un américain actuel) on va suivre différents assassins à travers les âges.

Notre roman va suivre les aventures de Ezio Auditore dans l'Italie de la fin du XVe siècle. Oui oui, il y aura du Léonard de Vinci dans l'air.
Le background de la série (mémoire génétique – Américain détenu par le groupe pharmaceutique ect) n'est pas du tout abordé. On attaque directement par la jeunesse et la quête d'Ezio devenant Assassin pour venger sa famille et découvrant la confrérie et ses antagonistes.
Le roman est donc construit sur le scenario du deuxième Opus (Assassin's Creed II) (hors background) et cela se voit clairement. Une quête d'artefacts qui entraîne une succession de missions d'Assassinat de plus en plus difficiles, jusqu'au boss final et qui permet presque à chaque fois de récupérer un fragment de parchemin ou un indice pour trouver les objets recherchés de la quête et gagner de nouvelles armes, grâce à Léonard bien sûr.

C'est plus un fix up qu'un roman, mais le fil rouge, la quête (bien trop ésotérique à mon goût) sera aboutie et nous aurons toutes les explications. Encore heureux.
L'action est omniprésente, au détriment des personnages un peu caricaturaux et d'événements parfois survolés (on aurait pu faire 3 ou 4 tomes pour ce seul roman).
Le Crédo de l'Assassin, ou je zigouille tout ceux qui me gênent pour accomplir ma mission, et sans états d'âme. Eh oh, les gardes n'avaient qu'à travailler pour des gentils au lieu de travailler pour l'ennemi.

Un bon divertissement pour ceux qui aiment le jeu, mais est-il réellement nécessaire de lire ce livre si on ne connaît pas la licence ? La question a pour moi trouvé sa réponse, même si maintenant que j'ai lu le premier, j'envisage de refaire un essai ne serait-ce que parce que cela reste, comme je l'ai dit un honnête divertissement.
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Tout d'abord, je dois préciser que je ne connais pas le jeu, pas beaucoup, du moins, manche que je suis avec la manette... (Mouahahaha !)
Si ma fille ou mon fils ne sont pas là pour m'aider à passer certaines épreuves, je suis comme une nouille, je n'ai donc fait que le début. (Ceci dit c'était le cas pour Fable II alors que maintenant j'y arrive, tout n'est donc pas perdu...)(Je suis une vieille geek, un peu d'indulgence s'il vous plait ! Arf !). Bref, je connaissais un peu le fond, et l'histoire parce que ma fille m'en a beaucoup parlé, mais pas les détails.

J'ai pu donc constater de visu qu'effectivement, ce bouquin reprend à la grimpette près le jeu. Ce qui est assez surprenant, surtout au début, quand les aventures d'Ezio ne sont qu'un prétexte à la prise en main...
L'auteur a sans doute eu lui aussi besoin de prendre en main l'histoire ! :)

Par contre, j'ai un avantage par rapport à ceux qui l'ont fini (le jeu...) ! C'est que je ne connaissais pas l'histoire. J'ai donc pris grand plaisir à suivre les démélés d'Ezio avec les templiers ! (Amusant retournement de situation, j'avoue que jusqu'ici je ne voyais les templiers que comme des sortes de héros chevaliers martyrisés, L Histoire (et Philippe le Bel) leur ayant fait un sale sort...) (D'ailleurs si vous voulez lire une excellente saga de fantasy historique sur eux, Damné d'Hervé Gagnon vous comblera !).

C'est donc une "surprise" que cet ordre d'Assassins qui se bat contre des méchants templiers... La prise de marques par O. Bowden se sent, oui, mais on sent davantage d'aisance dans la narration à partir du moment où Ezio s'en va à Venise. La présence de personnages historiques comme Laurent de Médicis, Machiavel et de Vinci (et plein d'autres, les pontes des cités états de L'Italie des années 1490), ajoute une touche de réalisme à une histoire qui se révèle finalement complexe et total "fantasy" même si on pouvait en douter au début (quoi de plus fantasy qu'un héros qui doit sauver le monde (et qui est un tombeur, mdr !), je vous le demande !).

Bref, ces scénaristes de jeux, ils sont quand même au top, j'ai beaucoup aimé ce bouquin malgré ses défauts !

Du coup j'ai ressorti le jeu, d'ailleurs, mdr ! (Oui cette période où le jour dure de 8h30 à 17H m'est difficile, les jeux vidéos ça m'aide à la passer sans trop déprimer, et les enfants sont là pour les passages difficiles, ça tombe bien !).
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Assassin's creed Renaissance porte bien son nom ! L'adaptation en roman du deuxième épisode de la franchise éponyme nous emmène en plein coeur des tribulations d'un jeune noble florentin alors que la Renaissance bat son plein dans toute l'Italie. L'histoire d'Ezio Auditore da Firenze et son initiation au "Credo des Assassins" (à l'Assassin's Creed) mêlent hardiment destin cruel, vengeance à assouvir, amours contrariés et combats spectaculaires.
La première moitié du livre est relativement laborieuse, sans grande nouveauté par rapport aux situations et aux dialogues initiaux, hormis quelques approximations pour rendre le style d'Ezio plus réaliste. La seconde partie, en revanche, appuie franchement sur l'accélérateur du suspense et nous tient en haleine jusqu'au bout à grands renforts d'actions et de coups d'éclat, en y ajoutant pour notre plus grand bonheur quelques touches d'humour "à l'italienne" bienvenues (cf. citations publiées).
Côté regrets, deux axes de réflexion : du fait qu'il y ait énormément d'événements présents dans cet épisode du jeu vidéo, il a dû être compliqué de condenser tout cela de manière logique et ça se ressent un peu ; de plus, du fait de cette accumulation d'événements capitaux, une chronologie plus détaillée à chaque début de chapitre (une date aurait suffi) aurait été la bienvenue, plutôt que des allusions de-ci de-là.

Finalement, ne boudons pas notre plaisir pour autant, car retrouver Ezio Auditore est toujours un plaisir et le voir accomplir la première partie de ses aventures avec autant d'abnégation et de patience (une quête de 25 ans dans cet épisode, tout de même!) l'est également !
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Je ne connais absolument pas le jeu vidéo, je m'abstiendrais donc de toute comparaison.

Que vous dire de ce livre ? Très franchement, je m'attendais à pire. J'avais lu quelques critiques qui n'étaient pas des plus flatteuses... Et bien, moi, je suis convaincue. Si j'ai l'occasion, je lirai la suite et prendrais beaucoup de plaisir à retrouver Ezio.

Pourquoi ? Parce que l'histoire est très bien ficelée et les personnages sont très intéressants. On commence par découvrir Ezio, un jeune homme de Florence en 1400 et des poussières. Son père est un riche banquier et le jeune Ezio, bien qu'étant le cadet, est celui qui devra reprendre le flambeau. Dès le départ, on rencontre les ennemis de la famille d'Ezio et on constate que le jeune homme ainsi que son frère ainé, est très doué pour se battre, pour escalader les murs et sauter d'un toit à un autre... Sans oublier de décocher des sourires charmeurs aux jeunes filles.

Malheureusement, la famille d'Ezio n'a pas que des amis et ses ennemis sont puissants. Après avoir été trahis par un allié, Ezio se retrouve seul avec sa mère et sa jeune soeur. Il choisit alors de rejoindre son oncle. Celui-ci va lui donner ce qu'il faudra pour que le jeune homme puisse assouvir sa vengeance. Mais il va aussi lui apprendre que sa famille, les Auditore, sont des Assassins. Une guilde créée il y a bien longtemps pour contrer les Templiers. Ainsi, depuis toujours, les Assassins et les Templiers se battent pour obtenir le contrôle des principales cités italiennes.

Si Ezio était un adolescent audacieux et plein de fougue, il va devenir un jeune homme dangereux, capable de tuer en respectant le Code. En chemin, il rencontrera Léonard de Vinci, qui lui sera d'une grande aide ainsi que celui qu'on nommera le Prince de Machiavel. D'autres personnages viendront apporter leur aide au jeune homme, tous oeuvreront afin de contrer les Templiers.

Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé les différents personnages. Au niveau de l'intrigue, j'ai trouvé très intéressant de parcourir l'Italie, allant de Florence à Venise afin de contrer les Templiers. Cette intrigue là, m'a beaucoup intéressée, par contre j'ai moins apprécié le fait que la vengeance soit la seule motivation d'Ezio pendant les 5/6 du roman. Heureusement, ce changement laisse entrevoir une suite un peu plus sympathique, avec une autre motivation pour la prochaine quête d'Ezio (d'ailleurs celle-ci commence déjà à s'amorcer dans ce premier tome).

Au niveau des points un peu plus négatifs, je retiendrais l'absence d'une chronologie ou de dates. On ne sait pas quel est l'âge d'Ezio au début de l'histoire, à part qu'il a plus que 16 ans, que c'est un jeune homme. A la fin, il a trente ans. Mais je n'ai pas vu le temps passer. On a quelques dates de temps en temps, mais cela ne m'a pas aidé à me repérer par rapport à Ezio. A un moment, il part effectuer une mission qui, pour moi, ne dure que quelques semaines. Or, à son retour, son oncle lui affirme que ces quelques mois lui ont été bénéfiques. Il y a donc des indicateurs de temps qui manquent.
Ensuite, j'avoue que sur la fin, j'en avais un peu ma claque. J'avais l'impression que l'hsitoire se tirait en longueur. Pour moi, on aurait pu l'arrêter quelques chapitres avant et garder ceux-ci pour la suite. Un peu comme s'il y avait une sorte de coupure et qu'on était passé à une autre histoire. du coup, je n'étais plus vraiment dedans et je trouve ça dommage.

Le roman est donc assez bien construit, l'intrigue est prenante même si elle tire un peu en longueur sur la fin et les personnages sont intéressants. Ils sont très différents les uns des autres et je pense que certains d'entre eux nous réservent encore quelques surprises.
Malgré la structure narrative, il y a quand même des éléments qui sont typiques des jeux vidéos : Ezio a une liste de personnes à abattre afin de venger sa famille et contrer les Templiers. A chaque fois (ou presque) qu'il tue un de leurs alliés, il découvre une page du Codex. Page cryptée qui lui permet de temps en temps d'obtenir une nouvelle arme ou des informations sur une quête plus importante. Il doit également souvent voir son oncle pour parfaire son entrainement ou Léonard de Vinci pour en déchiffrer le Codex. Ce sont ces éléments qui m'ont fait penser aux jeux vidéos. Néanmoins, c'est très bien intégré et on n'est pas spécialement choqué.

En conclusion, c'est un roman que j'ai apprécié Je lirai certainement la suite afin d'en savoir un peu plus sur la nouvelle quête d'Ezio Auditore et sur le conflit Templiers/Assassins.
Lien : http://plaisirsdelire.blogsp..
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Assassin's Creed, tome 1 : Renaissance d'Olivier Bowden, est la transposition du jeu vidéo au succès mondial en roman. Personnellement, je me suis lancée dans cette lecture sans rien savoir ni du jeu ni de l'histoire

Le livre retrace le parcours dans la Renaissance italienne d'Ezio Auditore da Firenze, 17 ans, fils d'un banquier florentin. Toute la famille d'Ezio est victime d'un complot. Son père et ses deux frères se font arrêter sans qu'il comprenne pourquoi et sont pendus en place publique. Ezio finit par apprendre que son père faisait partie de la guilde des Assassins, qui se bat contre l'ordre des Templiers depuis des siècles pour obtenir le contrôle des principales cités italiennes. Pour assouvir sa vengeance, Ezio va embrasser la cause des Assassins et combattre les Templiers .

C'est un roman où la part historique prend le dessus sur la fantasy. Celle-ci repose sur des aspects apparaissant tout au long de l'oeuvre à la manière typique d'un jeu vidéo : une liste de gens à abattre, la découverte d'une page du Codex à chaque assassinat, page qui permet de passer à une quête plus importante,... en fait un scénario proche des jeux de rôles, mais qui s'intègre bien au récit.

Au fur et à mesure de la lecture, cela devient plus fluide et plus agréable, le style est plus addictif avec une dynamique excellente, toute en action et rebondissements, de la romance et de l'humour. J'ai pris plaisir à voyager avec Ezio entre la Toscane et la Vénétie, à rencontrer ses amis dont l'illustre Léonardo Da Vinci, des personnages historiques comme Laurent de Médicis, Machiavel. Tous ces personnages ajoutent du réalisme au récit. Certains termes ont été gardés en italien ce qui facilite l'immersion du lecteur. le livre se termine vers les 35/40 ans d'Ezio.

Finalement, Assassin's Creed s'avère être une assez bonne découverte, j'ai aimé ce mélange de fiction et de réalité historique.

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Une très bonne surprise que cette lecture.

J'ai passé un bon moment avec Ezio et sa compagnie des assassins.

De Florence à Venise, ce jeune homme endeuillé et pétri de vengeance va découvrir de sombres secrets qui dépasseront les enjeux de sa quête personnelle.

J'ai apprécié les références à Leonardo Da Vinci, Rodrigo Borgia, Machiaveli, Medici et d autres personnalités marquantes de la renaissance italienne.

Assassin's Creed est à mon sens un bon compromis entre le roman d aventures et historique.

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Une fois de plus, l'adaptation d'Oliver Bowden est très fidèle au jeu. J'ai pris plaisir à revivre l'histoire d'Ezio Auditore : ses badinages avec la gente féminine, sa relation avec son frère ainé, ses courses sur les toits de Florence, ses combats contre les Borgia, mais également sa peine ainsi que sa colère lorsque la moitié de sa famille sera jugée puis condamnée à mort... Ainsi, j'ai aimé redécouvrir ce changement brutal entre le personnage jovial, dragueur et "je m'en foutisme" du début et l'Assassin dangereux, à l'aise parmi la foule et capable de tuer en respectant un Credo. A travers sa quête de vengeance, Ezio entraîne le lecteur d'une ville italienne à une autre : Florence, Venise, etc. le voyage est long, rempli de péripéties, d'ennemis, de cibles (les Templiers) à éradiquer et de pages de Codex à récupérer. Redondance assez similaire au jeu : notre jeune héros enchaîne les missions d'assassinats, ce qui peut vite lasser le lecteur.

J'ai tout de même quelques regrets : étant donné que la saga est assez longue, l'auteur a tenté de condenser un maximum d'événements. Il a donc été à l'essentiel. Les descriptions sont donc souvent survolées, l'histoire avance rapidement (on sent qu'Oliver Bowden a privilégié les scènes les plus importantes du scénario) et la chronologie se montre parfois difficile à analyser (ce roman retrace la vie d'Ezio de dix-sept à quarante-quatre ans, autant dire que c'est énorme). Peut être aurait-il fallu une date ou une indication temporelle au début de chaque chapitre... Bien évidemment, on sait que le temps est passé d'une cible à une autre, mais tout de même, j'aurais voulu plus de détails temporels. Heureusement, la plume de l'auteur est toujours aussi simple que prenante. de plus, les péripéties ne manquent pas, de même que les scènes d'action, ce qui m'a permis de passer un bon moment de lecture et de retrouver l'ambiance du jeu vidéo. J'ai également apprécié l'utilisation de mots en italien, une langue qui, heureusement, ne m'est pas inconnue ! Ce qui n'est pas plus mal, car j'imagine que ceux qui ne parlent pas cette langue doivent sans cesse aller vérifier la signification des termes dans le glossaire... Des allers-retours qui doivent rendre dingue et qui doivent casser le rythme de la lecture ! Peut-être aurait-il été préférable de traduire les mots en bas de page ?

La saga Assassin's Creed rédigée par Oliver Bowden est clairement du marketing, mais qu'importe. Personnellement, j'apprécie ce genre de lecture car cela se lit bien et me permet de replonger dans l'univers de la firme. Lorsque je découvre la retranscription d'un passage du jeu qui m'a donné du fil à retordre ou qui m'a fait sourire, cela éveille divers souvenirs... Et c'est ce qui me plaît. Généralement, l'adaptation est assez fidèle et dynamique. le seul bémol est que cela n'apporte pas grand chose si l'on a joué aux jeux vidéos. Hormis les deux derniers tomes ("Unity" avec Elise et "Underworld" avec "Greeny"), l'auteur retrace le scénario complet du jeu. Il n'y aura donc pas de surprise scénaristique si vous avez déjà joué au jeu d'où est adapté le roman...
Malgré quelques longueurs et une absence de données temporelles, "Assassin's Creed Renaissance" m'a fait passer un bon moment. Il faut dire que la recette est agréable : voyage en Italie, combats, humour, un peu de romance et beaucoup d'action... E. C.
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Assassin's Creed Renaissance est novélisation du deuxième épisode de la franchise éponyme du même nom.Une histoire qui nous transporte en pleine Renaissance italienne dans les pas d'Ezio un jeune florentin. Après avoir été trahis par un allié, il va apprendre que sa famille, les Auditore, sont des Assassins. Une guilde créée il y a bien longtemps pour contrer les Templiers. Ainsi, depuis toujours, les Assassins et les Templiers se battent pour obtenir le contrôle des principales cités italiennes.

Assassin's Creed Renaissance est l'adaptation du deuxième épisode de la saga du studio Ubisoft. C'est dans une fantasy classique où l'aspect historique prend le dessus sur le fantastique que l'auteur nous entraîne. La part de fantastique ne repose que sur quelques petits aspects qui apparaissent tout au long de l'oeuvre ; pages d'un Codex, reliques magiques,... le postulat de départ s'avère tout ce qu'il y a de plus basique car l'intégralité du récit repose sur le personnage principal et son désir d'assouvir sa vengeance.

Le roman, assez bien construit dans l'ensemble, s'avère au départ quelque peu laborieux.

En effet la première partie du roman oblige le lecteur à effectuer des allers-retours quasi incessants pour vérifier les termes italiens utilisés à tout va dans les phrases. Comme si ces termes étaient absolument nécessaires au lecteur pour s'imprégner de l'univers et de l'ambiance florentins. Une première partie qui révèle également un style maladroit : une narration nerveuse, répétitions nombreuses et phrases incohérentes. Une première partie qui donne la nette impression que l'auteur cherche une façon d'écrire qu'il n'a pas encore trouvée.

Passé les écueils de cette première partie, le récit suit un style plus proche de la rédaction d'un scénario de JdR que d'un roman. Un effet certainement du à la novélisation du jeu qui donne l'impression qu'il s'agit de la ré-écriture du scénario afin d'offrir une part plus belle au personnage principal.

Au fur et à mesure que les pages se tournent le récit devient plus addictif, le style s'affirme et se met véritablement en place offrant au lecteur une histoire plus fluide et plus agréable. le lecteur parvient mieux à s'immerger dans le récit et prend plaisir, en même temps que le héros, les mystères qui l'entoure.

Et ceci malgré des éléments qui s'avèrent un peu trop typiques des jeux vidéos : une liste de personnes à abattre, la découverte d'une page du Codex à chaque assassinat d'un allié des Templiers, page qui lui,permet de découvrir des informations sur une quête plus importante ou... en fait un scénario proche des jeux de rôles, mais qui somme toute s'intègrent bien au récit.

Les personnages sont plutôt bien campés, même s'ils auraient gagné en profondeur avec une psychologie plus poussée. Des personnages très différents les uns des autres. L'univers de la Renaissance est très intéressant à découvrir, solide notamment dans l'emploi de nombreuses figures historiques. Un univers qui fait voyager le lecteur de Florence à Venise en passant par Rome, les descriptions étant bien maîtrisées, pas trop longues, laissant une partie du décor à l'imagination du lecteur.

La dynamique du récit est excellente, toute en action et rebondissements, malgré une narration qui ne permet pas au lecteur de s'attacher pleinement au personnage principal.


Au final, l'auteur nous offre un récit plus proche du roman historique que de la fantasy, qui nous offre un très bon voyage dans l'Italie de la Renaissance, teinté d'une pointe de romance et d'un zeste d'humour qui offre un très bon divertissement au lecteur. Une novélisation assez réussie, malgré quelques longueurs et quelques phrases trop emphatiques, qui laisse entrevoir une suite plus sympathique encore.
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Je termine le deuxième tome de la saga Assassin's Creed (second dans l'ordre de publication de France Loisirs) qui correspond au second jeu sortie chez Ubisoft, et qui correspond aussi à mon préféré de la saga, notamment grâce à son personnage principale : Ezio Audidore.

Nous commençons par suivre Ezio à l'âge de 17 ans, un jeune florentin, avec une vie tous ce qu'il y a de plus normal, jusqu'à ce fameux jour où il voit son père, et ses frères, pendu au gibet, par la trahison de personnes en qui lui et sa famille avait confiance. Une quête pour venger la mort de ses proches va commencer, une quête qui va le mener à connaître un complot de plus grande envergure, avec un certain Rodrigo Borgia au centre de tout ceci. Nous allons donc suivre Ezio de ses 17 ans, jusqu'à ses 44 ans. Une quête qui s'étends sur le temps, mais qui à nous, lecteur ne semblera pas longue, quand elle touchera à sa fin, on en réclame même plus, car on comprend que cette quête, n'a fait qu'emmener Ezio vers une autre quête, qu'on découvrira dans l'opus suivant.

Un livre, il me semble fidèle au jeu (pas très sûr, vu que cela fait longtemps et que la manette était entre les mains de mon chéri) et que j'ai trouvé très bien écrit, j'ai redécouvert le jeu à travers le récit d'Oliver Bodwen, un récit épique, fait de combats et de trahisons, on ne s'ennuie pas un seul instant. Un voyage au coeur de l'Italie de la Renaissance, avec des termes italiens pour vous mettre encore plus dans l'ambiance (si vous n'avez aucune notion d'italiens, pas de problèmes, un glossaire se trouve à la fin avec les traductions). de plus, on fait connaissance dans le récit avec des personnages bien connu comme Léonardo da Vinci, qui joue un rôle clef dans la quête d'Ezio. Un beau voyage vous attend.
Lien : http://leslecturesdecristy.b..
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Je ne suis pas une adepte des jeux vidéos, je ne cherchais donc pas, comme de nombreux lecteurs, à poursuivre le plaisir qu'ils en avaient retiré en découvrant une mise en scène roman. J'étais juste curieuse et fan des couvertures, celle-ci m'a forcément attirée, en sus du résumé.
L'aventure m'a passionnée pendant les 3/4 du récit, pour finalement m'ennuyer par la répétitivité des scènes d'actions qui ne cessent de se ressembler et suite à quoi l'on ne s'inquiète même plus pour le Ezio, personnage auquel on s'attache initialement au vu du drame qu'il a vécu.
Le roman perd donc en émotivité et j'ai trouvé cela regrettable. de plus certaines situations sont vraiment très abracadabrantes pour être crédibles. J'imagine cependant qu'elles peuvent satisfaire un certain lectorat, fan de scènes d'action.
Par contre, j'ai énormément apprécié le volet historique sur lequel s'appuie l'histoire, l'aspect fictif sur des évènements et des personnages réels du passé et également la quête du Codex et l'objet mystérieux.
Nous suivons donc pas à Ezio dans son désir de vengeance qui se transforme en une lutte contre une organisation souhaitant dominer le monde en devenant un Assassin, un terme étonnant pour ce groupe dont l'objectif est de lutter contre le mal.
Malheureusement, je reste dubitative face au final, porte ouverte sur les autres tomes , assez déconcertante et trop fantasque à mon gout, de ce fait, je ne suis pas certaine, en tout cas pas pour l'instant, ressortant avec un avis plutôt mitigé, de les lire.
Lien : http://missneferlectures.ekl..
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