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Son espionne royale tome 2 sur 12
EAN : 9782221241646
384 pages
Robert Laffont (06/06/2019)
  Existe en édition audio
3.88/5   243 notes
Résumé :
Londres, 1932.
La reine a confié à Georgie une nouvelle mission délicate : elle doit héberger la princesse Hanneflore de Bavière et jouer les entremetteuses entre elle et le prince de Galles dans l'espoir que ce dernier se détourne enfin de son amante américaine.
Mais entre la propension d'Hanni à séduire tout ce qui porte une moustache, son langage de charretier et sa fâcheuse tendance au vol à l'étalage, Georgie a déjà fort à faire. Et comme si tout ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (87) Voir plus Ajouter une critique
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Londres, 1932.
La reine ,déprimée à l' idée que son fils aîné David, le Prince de Galles, soit toujours fou amoureux de sa Wallis Simpson ,( laquelle est toujours américaine et toujours mariée..), essaie de lui mettre de jeunes filles bien nées, si possible très jolies, dans les pattes, afin qu'il revienne sur le droit chemin. Et pour cela elle fait , une nouvelle fois, appel à notre Georgie préférée, laquelle est une jeune femme pleine de ressources et surtout une authentique Lady, cousine du roi.
Elle est chargée d'héberger une princesse de Bavière de dix-huit ans, qui n'a pas la langue dans sa poche et qui compte bien s'amuser sans chaperon, grâce à sa nouvelle copine, Georgie .Malheureusement, le Prince de Galles, restera amoureux de la méchante Wallis et quelques cadavres viendront perturber la vie ( pas facile) de Georgina.
On retrouve dans ce deuxième tome fort réussi, tout ce qui avait fait notre bonheur dans le premier, à savoir : un personnage corseté par l'époque, de qui aucun parent ne s'occupe, à qui personne de donne de rente, et qui doit malgré tout (sur)vivre à Londres sans argent MAIS sans la possibilité de travailler pour en gagner , noblesse oblige , (elle est 35° dans l'ordre de succession au trône..).
Aussi quand la reine en personne lui demande de recevoir ce haut personnage accompagnée de sa dame de compagnie et de sa femme de chambre, un problème se pose ! Sans argent, sans domestiques, comment Georgina va t-elle faire ? ...Mais notre héroïne est sacrément dégourdie pour une authentique Lady de 1932...
Les dialogues sont pétillants, le personnage de princesse bavaroise qui aurait appris à parler anglais grâce aux films de gangsters américains, est savoureux, la mère de Georgie, ancienne actrice est spéciale, le grand-père cookney est chaleureux et apporte la caution de normalité dans ce rassemblement de personnages bien typés.
Et Darcy est toujours Darcy ... :-)
Rhys Bowen excelle dans cette galerie de portraits jubilatoires.
Et le tout est hautement improbable, mais on s'en fout, on ne lit pas ce genre de série pour ça !
Au niveau de l'ambiance , on est à mi chemin entre le premier roman mettant en scène Tommy Beresford et Prudence Crowley ( Mr Brown d'Agatha Christie) et la série historique australienne de Kerry Greenwood, qui date de 1989, mettant en scène une Phryne Fisher,enquêtrice amateur en 1939 ( Cocaïne et tralala )
Et comme il y a un peu de la série télévisée The Crown aussi, il ne me surprendrait pas qu'un producteur, sachant produire, adapte cette série malicieuse et agréable, un de ces quatre matins londoniens...
Challenge mauvais genres.
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Cosy Mystery.

Notre Lady préférée se voit confier une nouvelle mission, chaperon d'une princesse allemande, qui va s'avérer très turbulente et semer bien malencontreusement moult cadavres dans son sillage.

Je viens d'apprendre un terme aujourd'hui. Cosy Mystery. du polar bien propre, sans sexe ni rock'n roll. Un truc à refiler à lire à sa mamy gâteau. Marié à un sous-fond de chick lit version aristocratie anglaise qui n'aurait pas dépareillée au siècle dernier (euh, il y a deux siècles) si ce n'est une émancipation féminine très réjouissante dans le roman, mais à mon avis très anachronique.

Cela reste très agréable à lire, et mon avis reste le même que pour le premier tome, le seul truc intéressant, c'est la vie de notre lady, pas l'enquête. le Cosy, pas le Mystery.
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Ce roman est le second tome de la série mettant en scène Lady Victoria Georgiana Charlotte Eugenie, fille du duc de Glen Garry et Rannoch, trente-quatrième héritière du trône britannique, mais dont la famille est totalement ruinée.
Alors pour survivre, Georgie se fait régulièrement inviter où elle peut, histoire d'avoir un repas correct dans le ventre le plus souvent possible.
Elle rend aussi de petits services à la Reine, devenant ainsi son « espionne royale ».
Chaque volume peut se lire seul et même dans le désordre, ça n'a aucune importance, les enquêtes étant indépendantes les unes des autres.
Dans ce volume, elle va tenter de détourner un des fils de la Reine de son penchant pour une femme mariée, américaine de surcroît.
Pour se faire, elle va accueillir chez elle une jeune héritière allemande fraîchement sortie du couvent, et elle espère que le prince succombera à son charme.
Mais la jeune fille timide va s'avérer finalement bien difficile à gérer…
L'histoire se passe dans les années 30 en Angleterre et en Ecosse et nous montre une aristocratie qui n'a plus vraiment les moyens de mener une vie de grand luxe, mais qui ne renonce que difficilement à ses privilèges.
J'ai passé un bon moment avec Georgie, dans ce roman qui mêle une enquête policière, une peinture de la société de l'époque et de l'humour.
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Traduit de l'anglais par Blandine Longre

Victoria Georgiana Charlotte Eugénie de Glen Garry et Rannoch, dite Georgie, reçoit, à la demande de la Reine, Son Altesse Royale la princesse Maria Theresa Hannelore de Bavière, dite Hanni.
Eh oui, nous sommes dans le beau monde. Ce qui n'empêche pas lady Rannoch d'être désargentée car l'aristocratie ne travaille pas voyons, elle laisse cela au peuple. Mais Georgie , même si elle attire les cadavres, se débrouille. Quant à Hanni, qui sort du couvent, elle aime les films de gangsters et la langue verte... et aussi les jeunes hommes.
Tout ceci fait un agréable moment de lecture avec moult rebondissements.
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Tout en étant encore chargée d'espionner le futur roi d'Angleterre, Georgie est chargée par la reine d'héberger la princesse Hanneflore de Bavière et de la chaperonner tout en la poussant dans les bras dudit Prince de Galles !

La personnalité plutôt débridée de la princesse l'oblige à la recadrer continuellement tout en gérant le caractère acariâtre de la gouvernante. Bien évidemment un meurtre est commis, la princesse est mouillée dans l'histoire et notre aristocrate humoristique, débrouillarde et indépendante se lance sur la piste du ou des coupables.

Déjà rencontré dans le premier volume, le grand-père maternel de Giorgana, ouvrier, donc avec les pieds sur terre, prend plus de place dans le roman et explique aussi une facette de sa personnalité.

Encore une lecture agréable et souriante. Toujours avec un bon aperçu de la vie londonienne des nantis à cette époque.

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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
On nous enfonce dans le crâne cette maîtrise de soi dès notre plus jeune âge, un peu comme on dresse un chien de chasse à ne pas réagir au son d'un coup de feu tiré à bout portant, ou un cheval de la police montée à ne pas faire un mouvement brusque dans la foule. Mlle MacAlister, qui fut ma gouvernante avant que je sois envoyée en Suisse, avait pour habitude de scander, telle une litanie : " Une lady est toujours maîtresse d'elle- même, une lady est toujours maîtresse de ses émotions, une lady est toujours maîtresse de son expression, une lady est toujours maîtresse de son corps." Et la rumeur court en effet que certains membres de la famille royale quand ils ne sont pas chez eux, parviennent à se dispenser de se rendre aux toilettes pendant des jours entiers.
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- Mais vous n' êtes pas fierche encore, n'est ce pas ?
- Fierchancor ?
- Vous êtes une femme d'expérience. Pas fierge.
- Oh, je vois, vierge. Et bien, si, je le suis encore, je le crains.
- Ce n'est pas bon, dit-elle en agitant un doigt d'un air de réprimande. Pour une jeune fille de dix-huit ans comme moi, c'est différent. Les hommes aiment savoir que je suis vierge. Mais pour une vieille comme vous, ce n'est pas bon.Les hommes vont penser que quelque chose ne va pas chez vous.
- Je ne suis pas si vieille que cela, protestai-je. J'aurai vingt-deux ans en Août prochain.
Elle ne parut cependant pas convaincue.
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- Puis-je vous présenter Son Altesse Royale la princesse Maria Theresa Hannelore Wilhelmina Mathilda ? reprit la baronne Rottenmeister en désignant la jeune fille d'une main gantée de noir. Votre Altesse, je vous présente lady Georgiana de Glen Garry et Rannoch.
- Salut, pépée, répondit la ravissante princesse d'une voix douce et charmante, tout en me tendant la main.
Je restai interdite. Dans quelle langue s'était-elle donc exprimée ?
- Salupépé ? Répétai-je.
- Comment va, jolie pépée ? insista-t-elle, affichant un grand sourire.
- Pépée ?
Son sourire s'évanouit.
- C'est faux ? Je parle un très bon anglais moderne. Je suis super douée, pas vrai ?
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Je ne voulais pas qu'ils s'imaginent que je travaillais mal. Je résolus de m'attaquer à cette répugnante salle de bains. Je ramassai les serviettes et les plaçai dans un panier à linge sale. Je récurai le lavabo et allai jusqu'à m'agenouiller afin de venir à bout de la baignoire crasseuse. En revanche, pour ce qui était de plonger la main dans des toilettes qui n'étaient pas les miennes...il y avait tout de même des limites à tout. Je finis par trouver une brosse, accrochée derrière une porte. Après l'avoir enveloppée d'un chiffon, je m'en servis pour nettoyer la cuvette à la va-vite, me tenant à bonne distance et détournant les yeux. Ensuite, je m'empressai de jeter l'infâme chiffon dans la poubelle la plus proche et de suspendre à nouveau la brosse à son crochet comme si de rien n'était. Ce faisant, l'idée me traversa soudain l'esprit qu'elle était peut-être placée là afin qu'on puisse se frictionner le dos quand on prenait un bain.
Oh, mon Dieu! Mais personne ne saurait jamais à quoi je l'avais employée, me dis-je.
A cet instant précis, je pris conscience que nous autres aristocrates sommes à la merci de toutes sortes de tours diaboliques imaginés par nos domestiques, grâce auxquels ils peuvent donner libre cours à leur colère et à leur frustration.
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C'est un Irlandais, naturellement. Des gens fougueux, mais plus amusants que les Anglais, j'en conviens. Dieu sait que ces derniers ne sont absolument pas versés dans l'art de la séduction. Au mieux, la plupart d'entre eux nous donnent une claque sur les fesses en nous demandant si nous avons envie d'une bonne vieille partie de jambes en l'air.
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