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Critique de Kassuatheth


Joe Pickett est l'anti héros idéal. Il n'est pas flamboyant, il est même discret et timide. Il rate souvent sa cible et il s'est déjà fait désarmer par un prévenu qu'il s'apprêtait à arrêter. C.est une personne intègre et un bon mari et un bon père de famille.

Il ne voit pas le mal et fait confiance aux personnes qu'il connait. Son attitude fait en sorte qu'il est souvent trahi par ces dernières. On aurait tendance à croire qu'il n'est pas futé.

Comment, avec un personnage aussi gentil peut-on faire un polar intéressant à lire et qui offre suffisamment de suspense pour nous encourager à continuer notre lecture jusqu'à la fin?

Contrairement à ce qu'il croit, Joe Pickett est intelligent. Quand quelque chose cloche il le réalise mais, comme il l'avoue à Marybeth, « Il se passe quelque chose de grave par ici, mais je n'arrive pas à faire le lien entre les éléments. Je sais qu'il y a un truc qui se trame et je n'arrête pas d'essayer de changer de perspective ou d'angle, en me disant que je vais peut-être finir par voir ce que c'est. Mais l'image reste brouillée. »

Mais comme il est persévérant, peu à peu, il se rapproche de la vérité. Dans le cas de cette histoire, sa ténacité l'a amené, droit dans les pattes du tueur. Pendant une bonne partie du roman, il tente de sauver sa peau et celle des victimes en fuyant ce tueur professionnel.

Ce ne sont pas ses connaissances de commando qui lui permettent de rétablir un certain équilibre face à son poursuivant, puisqu'il n'en a pas, mais ses connaissances de garde chasse. Ce qui fait son charme, c'est qu'il pourrait être presque n'importe qui d'entre nous si nous nous en donnions la peine.

Et, à la fin, c'est lui qui remporte la partie.

Les deux premiers romans m'ont suffisamment plu pour que je fasse ma réservation pour sa troisième aventure, Winterkil
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